Rappel des faits
Déferlante de clandestins : la traite d’êtres humains est un délit (Loi 2013- 711 chp 1) punie de 7 ans de prison 150 000 euros d’amende. Que fait Taubira, championne de la lutte contre les traites et les esclavages sélectifs ?
Il y a quelques jours les médias ont rapporté qu’un réseau de passeurs de clandestins qui opérait à Calais a été démantelé à la suite d’une longue enquête policière menée des deux côté de la Manche. «Cela n’a rien d’exceptionnel car toutes les semaines on arrête des personnes, mais là c’est un réseau plus complexe avec des ramifications internationales», précise une source proche de l’enquête, confirmant une information des quotidiens régionaux Nord Littoral et La Voix du Nord. Selon Nord Littoral, il s’agirait de quatre ressortissants albanais et au moins d’une femme vivant dans la région. La Voix du Nord évoque six arrestations, dont celles d’une Calaisienne et d’une Dunkerquoise.
Le parquet de Boulogne-sur-Mer confirmait lundi six garde à vue pour aide à l’immigration clandestine. L’enquête a révélé que ce réseau facturait jusqu’à près de 10.000 euros par personne le passage clandestin vers la Grande-Bretagne. C’est sans compter ce que cela leur a coûté pour arriver jusqu’à Calais (9100 à 9800 euros). Alors d’où ces clandestins sortent-t-ils ces sommes astronomiques ? Le parquet de Boulogne-sur-Mer a annoncé hier la mise en examen de six passeurs pour leur implication dans un trafic de ressortissants albanais vers la Grande-Bretagne à bord de camions. Parmi les six personnes, quatre sont des ressortissants d’origine albanaise et deux sont Français, âgés de 20 à 29 ans résidant dans le Pas-de-Calais. Suite à cette mise en examen, cinq d’entre eux ont été écroués dans des établissements pénitentiaires de la région. La dernière fait l’objet d’un contrôle judiciaire. Calais : six passeurs de migrants albanais mis en examen, cinq écroués (Le Parisien)
L’EI a annoncé à plusieurs reprises vouloir envoyer ses terroristes conquérir l’Europe par mer via la Libye la Turquie ces clandestins débarquent en Italie et en Grèce par terre via les Balkans (Bosnie, Croatie, Kosovo…).
Face à cette déferlante de clandestins le gouvernement PS n’est même pas capable de faire respecter l’autorité de l’état et ses forces de maintien de l’ordre puisque certains camps de clandestins deviennent des zones de non droit oû même les policiers ne s’y risquent pas. Dire stop à l’immigration sauvage cela n’a rien à voir avec du racisme de » l’égoïsme national » selon l’expression de Cohn Bendit dont on connaît sa haine des états nations. C’est tout simplement une question prioritaire de sécurité nationale.
source arrêtsurinfo
Que se cache-t-il derrière l’exode des Albanais du Kosovo vers l’Europe Occidentale ? Jusqu’à présent ce mystère est resté sans explication cohérente, or la solution de l’énigme pourrait se trouver dans le fait qu’il s’agit d’une action bien préméditée du transfert des membres de l’Etat islamique vers l’Occident.
Depuis une bonne trentaine de jours on a constaté une forte augmentation de l’émigration des Albanais du Kosovo, de leur république dont l’indépendance fut obtenue avec grande peine. Les autorités des pays des Balkans, mais également de ceux représentant la destination finale des Albanais, se sont retrouvés complètement stupéfaits. Un tel exode, de quelques dizaines de milliers de personnes, a laissé tout le monde perplexe, même les services de renseignements généraux des pays en question qui n’étaient pas capables de donner des réponses adéquates à leurs autorités ; à savoir de quelle façon est-il possible que si soudainement une telle masse se mette en mouvement d’une manière en apparence tout à fait chaotique, mais selon le bon sens très bien organisée.
Tout d’abord on a considéré le « motif économique », plus exactement le fait que les Albanais du Kosovo ont été poussés dans l’exode par une situation économique désastreuse de leur « pays ».
Cette théorie de migration a été conçue et évoquée à Pristina, dont les nombreux critiques se sont empressés d’expliquer que ce sont « d’effroyables indicateurs économiques » qui ont provoqué l’exode.
Cette idée a été rapidement rejetée, car l’exode tel qu’il se dessinait n’avait aucune des caractéristiques de l’émigration économique, qui se produit généralement en continu, uniformément, pratiquement d’une manière imperceptible, car elle ne se déroule pas devant les caméras. Dans ce cas précis, l’émigration s’est faite d’une façon intense, organisée et dans un court laps de temps.
De l’impossibilité d’expliquer rationnellement ce phénomène, ont émergé différentes théories ; par exemple, que par cette affluence des Albanais du Kosovo en Europe on essaye de faire chuter le pouvoir de Victor Orban, désapprouvé par l’Occident ; ou alors qu’il existe un plan qui prévoit, dans le cadre de leur retour, que ces Albanais s’installent en Serbie.
A présent, vu que la situation avec les demandeurs d’asile albanais s’est calmée et qu’on dispose de plus en plus de données pertinentes, la perception globale devient plus claire. Selon les sources de « Pecat » des renseignements généraux, les croyances selon lesquelles derrière l’exode albanais se cache l’Etat islamique apparaissent fondées. Ce serait une façon de faire parvenir en Europe Occidentale jusqu’à 4000 combattants qui entameraient des carnages au cœur de l’Europe. La réussite de l’Etat islamique a été soit disant « partielle », car ainsi ils ont réussi à faire entrer environ 2000 personnes.
Plusieurs facteurs démontrent qu’il pourrait s’agir d’une théorie crédible. Tout d’abord, à plusieurs reprises, l’Etat islamique a évoqué publiquement son intention d’introduire ses « combattants » dans l’Europe. Le dernier à l’avoir fait, était un des hauts fonctionnaires de cette organisation, connu sous le nom d’Abu Ibrahim al-Libim, qui a mentionné que le meilleur endroit pour l’infiltration en Europe était la Libye.
Cet état chaotique est effectivement idéal pour servir de tremplin pour arriver en Europe car, comme l’a déclaré Al-Libim, Lampedusa est joignable de la Libye en simple barque, même la plus rudimentaire. Cependant, si on regarde la situation de plus près, ce n’est pas tout à fait aussi évident. En effet Lampedusa peut être une destination convenable pour les immigrants illégaux arrivant désespérés de l’Afrique, mais pas autant pour les terroristes. Car cette affluence s’effectue via un seul point, ces personnes sont rassemblées et il n’est pas difficile de les avoir sous contrôle.
Certes, Lampedusa est facilement joignable depuis l’Afrique, mais il n’est pas aussi aisé de joindre le reste de l’Europe depuis Lampedusa. D’autre part, il existe un tout autre chemin bien plus logique. Si jamais vous vouliez faire du trafic, le plus simple est de passer par des chemins bien connus. Quel est le trajet du trafic de la marchandise illégale la plus profitable – l’héroïne ? La route de l’héroïne traverse la Turquie et le Kosovo. Il est logique, donc, qu’on applique le même procédé pour le transfert des terroristes.
Un autre aspect indique de manière probante l’infiltration des terroristes islamiques passant par le Kosovo. Il n’est pas méconnu que depuis la guerre de 1999 et depuis l’occupation, la région autonome serbe est devenue un des centres islamistes de l’Europe. D’abord, de nombreux membres d’Al Kaïda et autres salafistes sont venus au Kosovo endoctriner la population ; ensuite, de nombreux Albanais du Kosovo, nostalgiques de la guerre, sont partis dans d’autres parties du monde, notamment en Syrie. Donc au Kosovo existe une base logistique développée qui servirait pour le transfert des terroristes étrangers mais non moins autochtones vers l’Occident.
Il est clair que l’apparente situation chaotique née autour de l’exode albanais fut méticuleusement organisée. On sait que les Albanais, grâce à leur mentalité et structure tribale, fonctionnent comme une armée et qu’ils réalisent avec grande discipline et égale précision chaque projet. En l’occurrence, une trop grande implication de leur part aurait été complètement contreproductive et aurait suscité des doutes. Ce serait donc pour ces motifs que le chaos a été organisé.
Ses organisateurs ont compris que le chaos se produit facilement dès qu’il s’agit d’un aspect financier. La plupart des personnes choisies pour l’exode devaient recevoir la moitié de la somme avant le départ, puis l’autre moitié à leur arrivée à la destination prévue, quelque part en Europe Occidentale.
La première moitié de l’argent a été donnée à la majorité des personnes ayant franchi la ville de Subotica, ou plus exactement la frontière hongroise, et à partir de ce point, on se rue pour les places dans les cars et autres sortes de transport.
La théorie du partage de la somme d’argent a été confirmée par la déclaration du directeur général de la Police serbe, Milorad Veljovic, faite lors du déroulement de cette action. Il a précisé que la police a trouvé la même somme d’argent chez tous les immigrants illégaux ayant été interpelés. Malheureusement, ni lui ni nos services des renseignements généraux ne connaissaient à l’époque la provenance de cet argent.
Il nous reste à espérer que cette hypothèse est inexacte, et que les menaces des extrémistes de l’Etat islamique disant qu’ils « conquerront Rome, briseront les croix et vendront nos enfants comme les esclaves au marchés », ne viendront jamais à se réaliser.
Filip Rodic
Article traduit du serbe – mondialisation.ca