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Le Repentir (2): Vide ton sac, Israël Am Segoula (vidéo)

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Le Repentir (2): Vide ton sac, Israël Am Segoula (vidéo)

Avant Kippour, nous procédons à une très longue confession qui s’appelle VIDOUYE HAGADOL –la grande confession –  VIDOUYE provient du verbe reconnaître LEHODOTH et de la reconnaissance de nos fautes ( HODAAH ) mais, pour les francophones on pourra utiliser un moyen mnémotechnique en pensant que nous «  Vidons » nos consciences et nos cœurs. Vidons nos sacs !

Le Cohen Gadol en vêtements d’apparat, priait, pour l’ensemble du peuple (pour le klal Israël) et il prononçait le vidouy hagadol à la veille de kippour, il le faisait aussi bien en son nom qu’au nom de chacun d’entre nous car, nous fautons tous et, même si nous pensons que personne ne nous a vus la Tradition nous dit : le carnet est ouvert et une main écrit, enregistre. En prononçant ce grand vidouy, le Cohen Gadol met en pratique le fait que nous sommes tous : « ISRAEL AREVIM ZE LAZE » Israël est responsable (garant) l’un de l’autre. Et, lorsque l’un de nous faute,  c’est le klal Israël qui faute, si l’un de nous ne respecte pas shabbat, alors, cette absence d’observation sera imputée à l’ensemble d’Israël c’est la raison pour laquelle expliquent nos Sages, le Mashiah n’est pas encore là parce que nous devons tous ensemble être unis dans nos pensées, nos actions et dans l’observance de nos mitsvoth.

De même,  au sujet des kapparoth,  auxquelles le klal Israël participait financièrement – entre autres par le biais du demi-shekel  de façon individuelle au temps où le Temple existait – ces sacrifices servaient à expier pour  le Klal Israël dans son intégralité et aussi pour les fautes commises individuellement. Chacun d’entre nous est l’un des éléments qui forment cette entité qu’est le Peuple où chacun prie pour soi mais aussi pour son prochain, où le cohen reçoit une bénédiction du Ciel mais la retransmet sur chacun d’entre nous.  

Ce mois-tampon,  qu’est Eloul entre l’été et l’automne, entre l’insouciance de l’été, des vacances, et de la détente,   la liberté et la gravité des jours où le monde entier (pas seulement les Juifs) va être jugé, ce mois est devenu l’emblème ou le symbole de la teshouva. Eloul  est l’acronyme de Ani Ledodi Vedodi Li  « j’appartiens à mon bien aimé et lui m’appartient » moi c’est le moi-individu et c’est le moi peuple ; mon bien aimé c’est Lui : Lui qui m’aime et qui désire que je sois tout près de Lui, Lui qui désire que je Lui appartienne de « tout mon cœur, de toute mon âme et de toutes mes forces » (shémâ Israël). Et, comment puis-je appartenir à mon époux, à mon bien-aimé, si je ne Lui ressemble pas et si je ne fais pas le nécessaire pour cela et pour faire ce qu’Il attend de moi ? 

Dans le langage actuel hébraïque, on emploie une terminologie particulière pour désigner le fait que l’on se rapproche de la pratique ou que l’on s’en éloigne :  lahzor biteshouva ou lahzor beshééla : en français = faire teshouva  ou s’éloigner. La tournure hébraïque est bien plus significative : faire teshouva signifie en quelque sorte « avoir trouvé une réponse » alors que s’éloigner c’est : « recommencer à se poser des questions ».  Si l’on veut on pourrait schématiser les choses ainsi : dès le moment où l’on est conscient de notre façon de vivre ou d’exister et que l’on se remet en question, et que l’on décide de ne plus vivre comme précédemment mais de suivre ce que la Torah nous enseigne c’est que nous avons trouvé une réponse à notre malaise,  et qu’à chaque fois, nous nous promettons de mieux être. Mais, à partir du moment où  rien ne va plus, on recommence à se poser des questions sur le pourquoi  faire ceci et comment faire cela, on passe et on repasse indéfiniment par les cases départ et les rouages de  notre esprit s’encrassent et nous avons besoin d’appuyer sur le « bouton refresh » et faire une sorte de vidange spirituelle au cours de  laquelle, nous allons « vider » notre sac, vérifier, nettoyer et graisser nos rouages spirituels pour permettre à notre personnalité de mieux fonctionner en tant que Juif fidèle à son Créateur et en Lui accordant une crainte révérencielle c’est-à-dire une crainte empreinte d’amour et de respect……….. C’est à cela que sert la période d’Eloul. Nous cherchons un nouveau et un meilleur départ.  

  1. est avec nous dès avant notre conception et tout au long de notre périple.   Il est comme un père en chair et en os qui veille sur les premiers pas de son enfant et qui garde toujours un regard sur cet enfant qui restera toujours « son petit » même après qu’il sera devenu,  lui-même,  père de famille et toujours avec une main tendue pour le secourir et l’aider quoiqu’il lui arrive. Voici  une parabole :

Un homme arrive devant le Tribunal Céleste. Il revoit toute sa vie : il est enfant et gambade, il est heureux et grandit et tout en continuant de gambader sur un rivage il s’aperçoit qu’à côté de l’empreinte de ses pas se trouvent d’autres empreintes sans qu’il ne sache à qui appartiennent ces pas. Puis, il continue à grandir et à évoluer et de gros nuages lourds se dessinent à l’horizon, il fait froid et il pleut, il a faim et il s’aperçoit que seules les empreintes de deux pieds apparaissent et non plus quatre, il pleure et puis le soleil réapparaît  et à nouveau il voit quatre empreintes sur le sable mouillé. Et ceci se reproduit tout au long du parcours. L’homme a terminé sa rétrospective et s’adressant au Créateur il demande à qui étaient les autres empreintes ?  L’Eternel lui répond ce sont les miennes ! Je ne comprends pas dit l’homme lorsque j’étais heureux Tu cheminais avec moi et à chaque fois que j’ai été malheureux j’étais seul et abandonné puisqu’il n’y avait plus que deux empreintes au lieu de quatre ?  Tu fais erreur lui répondit l’Eternel :  à chaque fois que tu as été malheureux c’est Moi qui t’ai porté sur Mes épaules : ces deux seules empreintes n’étaient pas les tiennes mais les Miennes !  

Rappelons-nous ce qu’a écrit Salomon dans le Cantique des Cantiques : שובי שובי השולמית 

Reviens ! Reviens Shulamith !!!!

ISRAEL AM SEGOULA

Voici une notion qui ne cesse de provoquer notre curiosité… que signifie le mot segoula et quelle est la façon dont on pourrait tirer l’enseignement contenu dans ces mots.

De manière tout-à-fait linéaire « segoula » s’écrit sagol-guimel-vav-lamed-hé soit : סגולה.

Sagol est le nom de la couleur violette et segoula est son féminin.

Sagol est aussi le nom d’une voyelle é figuré en trois points posés en triangle. Voyelle que le Ari zal choisit pour être préfigurée sur la table du shabbat en posant 12 petites haloth en 2 triangles doubles.

La couleur violette apparaît dans l’arbre de vie dans la séphira de la hokhma soit la première du côté droit pour illustrer la sagesse.

Nos Sages ont répertorié dans certains ouvrages un nombre important de « segouloth » et de tefiloth (prières) que l’on a coutume de traduire par « remèdes » pour d’innombrables applications, les segouloth étant, vous l’aurez compris une sorte de « remède » pas forcément à base de plantes mais d’autres mesures dont l’application peut générer un mieux dans une situation donnée.

Je vais tout simplement vous emmener faire un petit tour par lettres consonnes interposées.

En effet segoula regroupe les sons de se-gue-le tout comme le vocable singulier.

La locution « AM SEGOULA » ne saurait être traduite autrement que par « peuple singulier » et par dérivation « peuple élu » car ce peuple est particulier 

    • de par son ascendance car Abraham était si attaché à HaShem qu’il a mérité d’être « remarqué »
    • de par son essence, parce qu’en acceptant la Torah et l’Unicité de D il est devenu un peuple particulier
  • de par sa mission, car Israël est un peuple de « prêtres » vis-à-vis des Nations
  • de par son destin/histoire, car jamais aucun peuple n’a été si malmené, persécuté, méprisé, renié, exilé, menacé d’être détruit et existe encore dans une réalité affolante.

Le peuple d’Israël est un peuple particulier, singulier et ceux qui jusqu’à présent, et tous ceux qui jurent d’en finir avec les « les Juifs ou avec la question juive » pourraient être définis comme des cancres en histoire.

Et tous ceux (même ceux qui parmi notre peuple) qui clament et sont persuadés d’avoir raison que l’Etat d’Israël est en train de sombrer ne prouvent qu’une seule chose c’est que leurs racines doivent être quelque part en Egypte dans ce Erev Rav (cette grande mixture) qui a semé des troubles tout au long de l’Histoire.

Le psaume 121 est un psaume merveilleux dans lequel le roi David a perpétué dans ces quelques mots le fait qu’HaShem est toujours là, à nos côtés : הנה לא ינום ולא ישן שומר ישראל (verset 4) Voici que le Gardien d’Israël jamais ne dort ni ne sommeille  (hiné loyanoum velo yishane shomer Israël).

Toute velléité d’atteindre à la sécurité d’Israël est vaine car HaShem veille sur Ses enfants.

Alors, peut-être les Nations jugent-elles qu’elles n’en ont rien à faire et que l’élection d’Israël ou que la singularité de ce peuple d’Israël était totalement superfétatoire mais, la Création de ce monde et sa gestion sont des œuvres divines et tout est fait avec intelligence et sagesse. Il appartient donc au peuple juif de démontrer que l’insigne honneur qui lui a été fait d’être le peuple du D Unique n’est pas vain et que nous devons très vite redresser la barre pour que la Rédemption s’accomplisse et que tout soit pour le bien.

JForum avec Caroline Elishéva REBOUH

 

Des milliers de personnes récitent la première prière des selihot au Kotel

Des milliers de Juifs se sont rassemblés au Mur des Lamentations samedi soir, la première nuit où se déroulent les traditionnelles prières des Slihot. Les Slihot sont des prières communes pour le pardon divin qui sont récitées pendant le mois hébreu d’Eloul, la haute saison des fêtes et les jours de jeûne juif.


source Jewishpresse TV

Les Juifs séfarades récitent les Slihot pendant tout le mois d’Elul, avant Rosh Hashana. Les juifs ashkénazes récitent les prières pendant au moins quatre jours avant le début des grands jours saints, commençant généralement le samedi soir avant Rosh Hashana, à moins que la fête ne tombe un lundi ou un mardi – auquel cas les prières commencent le Samedi soir, une semaine plus tôt.

©ashdodcafe.com

 

 

 

 

 

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