L’armement gigantesque des Arabes Israéliens est monté en flèche au-delà de tout contrôle

Les quantités gigantesques d’armes illégales banalisées et exotiques, entre les mains des Arabes Israéliens ont augmenté dans des proportions ingérables. Aucune police israélienne agissant dans le civil, ni même de force militaire, n’a le volume de personnel nécessaire pour lancer des descentes dans les centres de population arabe israélienne – allant de la Galilée dans le nord, au Triangle et à Jaffa dans le Centre jusqu’aux Bédouins du Néguev – en vue d’une campagne complète pour les leur confisquer – même si en étant appuyé par des tanks et des unités de commandos.

Il est parfaitement inutile de faire appel à tous les 1,5 million de citoyens des minorités, Arabes, Bédouins, Druzes et Circassiens pour qu’ils remettent volontairement leurs armes. Presque tout individu dispose au moins d’un chargeur. Cette accumulation ne ferait honte à aucune milice du Moyen-Orient.

L’incapacité des autorités à traiter efficacement cet arsenal n’est pas seulement choquant, mais il a aussi rendu riche le monde souterrain israélien. Et même plus alarmant, cela fournit un lien bénéfique aux organisations terroristes et autant aux escouades criminelles israéliennes que palestiniennes, ainsi qu’aux dealers de drogue. L’échec à faire appliquer la loi dans certaines parties de la population, alors que d’autres communautés respectent la loi, a créé deux sociétés parallèles vivant selon des règles différentes.

Les données officielles sur la quantité d’armes perdues et portées disparues restent vagues, mais la diversité des types d’amres fait dresser les cheveux sur la tête : AT-3 Sagger et missiles antitank BGM-71 TOW ; M-16 et fusils d’assaut automatiques Kalashnikov, pistolets sous-marins – essentiellement des Uzis; mitrzailleuses lourdes et légères et mortiers ; engins explosifs à déclenchement à distance ; grenades à  concussion, à gaz et étourdissantes ; divers types de munition ; magasins et chargeurs ; uniformes de Tsahal ; vestes et gilets pare-balles et de protection ; équipement de vision nocturne ; et bien plus encore.

Les prix approximatifs au marché noir que nous avons pu obtenir comprennent les armes de poing : 15.000 shekels ; grenades – 2.500 shekels; fusiles d’assaut automatiques M-16 : 50.000 shekels; engins explosifs (dépendant de leur taille et de leur puissance) 15.000-25.000 shekels; grenade à main – 500 shekels. 

Les dirigeants arabes israéliens, en particulier leurs représentants à la Knesset, ont bruyamment et de façon répétitive, appelé la police à récolter les armes perdues dans les villages et les villes arabes. Ils perçoivent leur prévalence comme une cause majeure de violence et de désordre latent à l’intérieur des communautés. C’est sans aucun doute vrai, mais il y a aussi un caractère d’hypocrisie dans leurs demandes, au regard de leur propre échec à répondre – voire même de leur exploitation – des causes sous-jacentes de cette épidémie.

1. De façon coutumière, les Arabes Israéliens ont recours à l’usage d’armes pour résoudre leurs conflits d’intérêt, plutôt que de faire appel à la loi.

2. Il a,en définitive, été reconnu que 90% des armes en circulation entre des mains illégales, aujourd’hui, ont été volées dans les entrepôts de l’armée, et certaines par des trafiquants en uniforme. Ces soldats n’étaient pas opposés à l’idée d’offrir ces armes à des gangs capables de les retourner contre leurs propres unités.

D’après les sources de Debkafile à la Défense et le contre-terrorisme, les 10% restants, essentiellement des armes de poing et des fusils-mitrailleurs, sont fabriqués par des lignes de production clandestine en Judée-Samarie-Cisjordanie, à Gaza et même à l’intérieur de la Ligne Verte en Israël.  Une petite quantité  d’armes provient du Sinaï, de Jordanie et du Liban.

3. L’échec de Tsahal à assurer correctement la garde de ses dépôts d’armes et de munitions est consternant, et rarement mis en lumière par les statistiques que Tsahal doit présenter devant divers commissions parlementaires : de 20010  2015, une moyenne de seulement cent armes à l’année ont officiellement été dérobées dans les bases de l’armée, des véhicules militaires et des maisons de soldats.

Cependant, les officiers de police et de l’armée qui connaissent bien ces statistiques disent que ce chiffre est au moins dix fois supérieur, plus de quelques 1.000 pièces d’armement étant volées d’une année sur l’autre.

Les officiers et les hommes de troupes enrôlés dont les armes ont été volées ne subissent de que faibles sanctions. Cependant, dérober des armes dans les dépôts est devenu endémique, les Bédouins du sud ayant fait des bases d’entraînement dans le Neguev « leur terrain de chasse ».

Ils suivent les unités de Tsahal en manoeuvres et subtilisent tout ce qui traîne, même des ustensiles de cuisine et des sacs de couchage.

Il y a une plaisanterie acide dans les bataillons de tanks et d’artillerie de Tsahal, disant que chaque manoeuvre a son « camp de suiveurs » constitué de voleurs bédouins d’armes et de munitions.

4.  Le Ministre de la Sécurité Intérieure, Gilad Erdan, traitant du problème lors d’un débat à la Knesset, le 6 janvier, a déclaré que la saisie complète d’armes illégales dans les communautés arabes déclencherait immédiatement l’accusation qu’Israël persécute la minorité arabe. Il répondait aux accusations de négligence proférées par Ahmed Tibi, député arabe de la Knesset.

5. La symbiose qui s’est développée entre les gangs criminels ordinaires et les terroristes stimule encore plus le trafic illicite d’armes. Les « familles du crime » les plus notoires pour leur usage incontrôlé d’armes sont à chercher se cachant au sein de la communauté arabe, dont les villes mixtes de Lod, Jaffa et les villes du Triangle arabe. Certains de ces chefs de meute peuvent aussi prêter leur violent concours aux organisations terroristes palestiniennes.

Leurs activités ont certainement un effet préjudiciable sur la majorité de leurs groupes sociaux qui se conforment à la loi et ne sont pas impliqués dans des poursuites criminelles.

Le problème peut devenir plus dangereux si les communautés Bédouines, les Druzes ou Circassiennes décidaient de se soulever contre les règles de la majorité israélienne, parce que leurs enfants s’enrôlent dans Tsahal, la police et les services des prisons. Ils sont armés jusqu’aux dents, hautement entraînés en tant que soldats et peuvent être infectés par le virus du fanatisme nationaliste ou religieux qui balaie la région.

En tout cas, il n’y a aucune chance que des pistolets et armes illégales présents dans chaque maison arabe et dans tout arsenal de gang soient abandonnés volontairement. Il ne serait pas bien vu que les dirigeants nationaux arabes mènent quelque effort que ce soit pour les récolter, parce qu’il est bien plus commode et politiquement profitable pour eux de blâmer les autorités nationales d’Israël pour une violence favorisée par une culture qui a fait de la possession d’une arme aussi répandue un symbole de statut social.

DEBKAfile Reportage Exclusif 7 Janvier 2016, 10:07 AM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski

 

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Elie KAZADO

Le commentaire de Paula Koiran est tout à fait la solution que l’Etat
Juif d’ ISRAEL doit adopter rapidement sans concession.C’est urgent !…

Ratfucker

Cet article, détaillant le tarif du marché des armes illégales ( en moyenne 6 fois plus cher que dans les banlieues françaises, ce qui semble indiquer un accès plus difficile) serait-il un nuage de fumée pour faire oublier que l’Uzi du tueur de la rue Dizengoff à Tel Aviv était détenue LEGALEMENT par son père? Et pour faire oublier que la législation très restrictive de la détention d’armes en Israël, pour les citoyens juifs honnêtes, y compris les réservistes qui savent parfaitement s’en servir, laisse la population sans défense, alors que des membres de la 5° colonne arabe en disposent officiellement grâce à des bureaucrates irresponsables et incompétents.

Jcg

Ils sont nos ennemis .Trop de monde en Israel n a pas compris .Voila le resultat .
La collaboration entre les gangs Israeliens et arabe est complete .il n ya pas que les vols de voitures qui sont un fleau depuis des dizaines d annees .la drogue etc..
On assez de la guerre ,

Paula Koiran

C’est la faute de l’état qui ne fait pas ce qu’il faut. La première chose serait de retirer la nationalité israélienne, à tous ceux qui se conduisent en ennemis d’Israël. En premier les députés arabes pour qui les lois du pays passent après leur religion, et qui se considèrent palestiniens. Ceux qui se comportent en ennemis, on leur enlève la nationalité, ainsi qu’à leur famille, et dehors. Je crois qu’un tel exemple, calmera beaucoup d’autres, quand ils verront ce qu’ils ont à perdre.