Ex-espion : la « Théologie de la Libération » -qui inspire tant le Pape François, lorsqu’il étreint Abbas- a été une pure création du KGB
En tant que responsable de haut-rang de la police secrète de Roumanie communiste, Ion Mihai Pacepa disposait d’un fauteuil au premier rang, lorsque la guerre de « Libération » du dirigeant soviétique Nikita Kroutchev a débarqué en Roumanie.
La Théologie de la Libération trouve son origine au sein même du KGB et son but était de prendre le contrôle total du Conseil Mondial des Eglises (CME), une organisation oeucuménique internationale qui représentait 550 millions de Chrétiens dans 120 pays. La Théologie de Libération devait, en théorie, être employée pour entraîner des millions de Chrétiens Sud-Américains vers le courant révolutionnaire.
Pacepa, qui a déserté pour le camp américain dans les années 1970, déclare qu’il a « pris connaissance des points précis de l’implication du KGB dans la Théologie de la Libération, de la part du Général soviétique Aleksandr Sakharovsky, conseiller en chef (officier traitant) de la razvedka (renseignements exétrieurs) en Roumanie communiste – et mon patron de fait, jusqu’en 1956, lorsqu’il est devenu chef des services d’espionnage soviétiques, le PGU ».
« Au cours des années que j’ai passées au sommet de la communauté des renseignements du bloc soviétique, j’ai dirigé les opérations roumaines du Conseil pour la Paix Mondiale (CPM). C’était une pure invention du KGB, telle qu’il savait en produire. La plupart des employés du CPM étaient, en fait des officiers des renseignements du bloc soviétique sous couverture », a affirmé Pacepa.
« J’ai appris de la bouche de Sakharovsky, cependant, qu’en 1968, la Conférence des Chrétiens pour la Paix, créée par le KGB, et soutenue par le Conseil Mondial pour la Paix, était en mesure de manipuler un groupe d’évèques sud-américains de gauche, sur le point de tenir une Conférence des Evèques d’Amérique Latine à Medellin, en Colombie. La mission officielle de la Conférence devait être d’améliorer les conditions de vie des pauvres. Son objectif non-déclaré consistait à reconnaître un nouveau mouvement religieux encourageant les pauvres à se rebeller contre « la violence institutionnalisée contre les pauvres ».
La tactique de Kroutchev en Roumanie a commencé en 1959, dans ce que Pacepa dit qu’on a appelé « les six jours de vacances de Kroutchev ». A l’époque, la roumanie était l’unique nation « latine » du bloc soviétique et Kroutchev lorgnait sur ce pays pour qu’il devienne le tremplin à paretir duquel exporter le communisme en Amérique Centrale et du sud.
La Théologie de la Libération est née dans l’esprit du chef du KGB Aleksandr Shelepin, au sein de son « Programme de Dezinformatsiya-Désinformation de l’Etat-Parti » et elle a été approuvée par le membre bu politburo soviétique Aleksey Kirichenko, qui coordonnait la politique internationale du Parti Communiste.
Le KGB était présent dans un grand nombre de mouvements dits de « libération », dont les FARC (Armée Nationale de Libération de Colombie), avec l’implication de Fidel Castro, l’Armée Nationale de Libération de Bolivie, qui disposait du soutien de Che Guevara et au sein de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), de Yasser Arafat.
Jeudi 14 mai 2015 | Posté par WorldTribune.com
Adaptation : Marc Brzustowski.
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