A new born baby takes the finger of his mother after the delivery, on September 17, 2013 at the Lens hospital, northern France. AFP PHOTO PHILIPPE HUGUEN

Il y a eu 758.000 naissances en France en 2018, soit 12.000 de moins qu’en 2017.

NAISSANCES – La population française a atteint 67 millions d’habitants au 1er janvier 2019, soit une croissance de 0,3%, limitée par la baisse continue de la natalité depuis 4 ans, a annoncé ce mardi 15 janvier l’Insee.

Le solde naturel entre les naissances et les décès reste positif mais n’a jamais été aussi bas depuis la Seconde Guerre mondiale.

Il y a eu en France 758.000 naissances en 2018 (12.000 de moins qu’en 2017) et 614.000 décès (8.000 de plus), soit un solde naturel de 144.000 personnes qui n’a jamais été aussi bas depuis la seconde guerre mondiale.

L’Insee a modifié son questionnaire de recensement en 2018 pour tenir compte des double résidences (par exemples d’enfants en garde partagée, déclarés chez chacun des deux parents), ce qui se traduit par un chiffre révisé à la baisse pour 2018 de 66.891.000 personnes (contre 67,2 millions annoncés initialement en janvier 2018).

La croissance de la population est tirée en 2018 comme les années précédentes par les naissances davantage que par le solde migratoire. La différence entre les entrées et sorties du territoire ressort en effet à +58.000 personnes.

La baisse des naissances se confirme en 2019, mais à un rythme ralenti: 12.000 bébés en moins l’an dernier, après 14.000 de moins en 2017, 15.000 en 2016 et 20.000 en 2015.

Générations moins nombreuses que celles du baby boom

Ce recul de la natalité est en partie dû à l’arrivée en âge de procréer de générations moins nombreuses que celles du baby boom. Les femmes entre 20 et 40 ans sont en effet 8,4 millions en 2018 contre 8,8 millions en 2008 et 9,1 millions en 1998.

Mais la baisse de fécondité (nombre d’enfants par femme) reste en 2018 le principal facteur d’explication de la diminution des naissances. En 2018, l’indicateur de fécondité est de 1,87 enfant par femme, contre 1,90 en 2017. Cet indice baisse pour la 4e année consécutive, après avoir oscillé autour de 2 enfants par femme entre 2006 et 2014.

La France restait en 2016 (derniers chiffres connus) le pays le plus fécond de l’Union européenne. Avec un taux de fécondité de 1,92 elle se plaçait devant la Suède (1,85) et l’Irlande (1,81).

L’espérance de vie à la naissance s’établit à 85,3 ans pour les femmes, soit l’une des plus élevées de l’Union européenne et 79,4 ans pour les hommes, en neuvième position seulement.

Si l’espérance de vie des hommes progresse (0,2 ans gagnés depuis 2014), elle régresse pour les femmes, qui n’ont pas retrouvé l’espérance de vie à la naissance qu’elles avaient en 2014, de 85,4 ans.

Au 1er janvier 2019, une personne sur cinq en France a 65 ans ou plus (12,8% en 1985).

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Lionel

Les chiffres exposés sont des chiffres officiels, donc justes, publiés par l’INSSEE;
Mais il n’y a aucune donnée sur l’origine géographique et/ou ethnique des parents.
Nous qui vivons dans un pays réel, en prenant l’autobus, en traversant des banlieues,
nous constatons qu’il y a des ethnies où les enfants constituent des familles nombreuses ; le taux de fécondité de ces mères de famille est assurément beaucoup plus élevé que la moyenne française de 1,87. Cela signifie que les femmes autochtones ont probablement un taux de fécondité aussi faible que celle des autres européennes : 1,34.