La chef du service pénitentiaire n’a pas l’intention de démissionner suite à l’évasion des 6 terroristes palestiniens.

La commissaire de l’IPS a informé le personnel de service qu’elle n’avait pas l’intention de démissionner. Dans une lettre écrite, Katie Perry a déclaré aux employés de l’organisation: «Je suis là pour continuer à vous guider, dans tous les aspects et de mener des processus d’apprentissage approfondis, qui feront avancer notre travail».

Perry a poursuivi en disant: «Il s’agit d’un événement opérationnel national continu, qui n’est pas encore terminé, et nous travaillons sans relâche pour aider à retrouver les prisonniers évadés  et à éradiquer les émeutes à l’intérieur de l’organisation».

Pendant ce temps, l’IPS a annoncé ce matin qu’immédiatement après avoir appris l’évasion des prisonniers, la commissaire des prisons a ordonné le déplacement de tous les prisonniers et une répartition entre les prisons de sécurité des quartiers centre et sud.

Le commissaire pénitentiaire a également décidé d’augmenter le nombre de personnel de sécurité, en menant des perquisitions au niveau des évacuations des cellules et des quartiers, en renforçant les ailes dans les prisons et en rompant les routines, en fermant les cellules des détenus de sécurité tout au long de la journée et l’opération de mobilisation visant à disperser les centres de détention où se trouve 300 prisonniers du jihad.

La Commissaire a également demandé de prêter attention aux besoins de tous les centres de détention gérés par l’IPS. Au cours de la mise en œuvre du plan, les gardes de l’IPS ont été confrontés à un certain nombre d’émeutes et d’incendies criminels, qui ont été traités immédiatement tout en obtenant un contrôle immédiat sur les incidents.

Suite aux critiques sur la liberté des terroristes emprisonnés et affirmant qu’ils dirigent réellement les prisons, une porte-parole de l’administration pénitentiaire a déclaré que «l’IPS continuera d’agir avec détermination pour mener à bien sa mission et exercer sa souveraineté dans tous les centres de détention».

La responsabilité globale de l’incident incombe à Perry qui a été élu au poste de commissaire, après que l’ancien ministre de la Sécurité intérieure, Amir Ohana, l’a placée comme sa candidate préférée pour le poste. Sa nomination a été approuvée en janvier dernier par le gouvernement, pour une durée de trois ans. Perry, 56 ans, mariée et mère de trois enfants, elle s’est enrôlée dans l’IPS il y a environ 30 ans et a depuis occupé divers postes au sein de l’organisation, notamment officier du renseignement, commandant de centre de détention, chef du département des prisonniers, chef des ressources humaines, adjointe au commandant du district central, etc.

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