Journée de la Shoah: les actions d’hommages dans le monde
Le 27 janvier 2022 marque la Journée internationale du souvenir de l’Holocauste , désignée par l’Assemblée générale des Nations Unies comme une journée pour honorer la mémoire des six millions de juifs et autres victimes du nazisme.
La date coïncide également avec l’anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau, un complexe de trois camps près de la ville d’Oswiecim, en Pologne, où 1,1 million de personnes ont été envoyées à la mort par le biais de chambres à gaz ou de travaux forcés. Près d’un million de Juifs ont péri dans le camp.
Israël compte 165.800 survivants dont 90% ont plus de 80 ans
Selon un rapport du ministère israélien du Travail et des Affaires sociales pour les droits des survivants de l’Holocauste publié mercredi, à la veille de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah, Israël compte actuellement 165.800 survivants dont 90% ont plus de 80 ans.
L’âge moyen des survivants de la Shoah est de 85 ans. 19% d’entre eux, soit environ 31.000 personnes ont dépassé l’âge de 90 ans et plus de 950 ont plus de 100 ans.
Les chiffres montrent également que 60% des survivants sont des femmes – environ 105.000, dont l’âge moyen est de 85,4 ans.
Par ailleurs, 64% des survivants sont originaires d’Europe dont 59.900 sont natifs de l’ex-Union soviétique. 19.100 sont nés en Roumanie, 8.900 en Pologne, 4.500 en Bulgarie, 2.400 en Hongrie et 2.300 en Allemagne.
36% sont originaires d’Asie et d’Afrique du Nord. Parmi eux, 30.600 étaient originaires du Maroc et d’Algérie et ont souffert d’antisémitisme et de diverses restrictions sous le « régime de Vichy. »
En outre, 18.000 survivants sont originaires de Bagdad et 11.000 sont originaires de Tunisie et de Libye, ils ont subi des lois raciales et ont été envoyés dans des camps de concentration et de travail.
5% des survivants ont immigré en Israël avant même la création de l’État; 11% des survivants sont venus en Israël à la fin de 1948, environ 80.500 personnes (48%) ont immigré à la fin des années 1950 et plus d’un tiers (35%) en 1989.
En 2021, 98 survivants de la Shoah ont rejoint la Terre d’Israël.
Des survivants de l’Holocauste lors d’un événement d’allumage de bougies à Hanoucca, le 23 décembre 2019. (crédit : COURTESY CLAIMS CONFERENCE)
Des diplomates étrangers participent à une cérémonie virtuelle pour marquer la journée internationale de l’Holocauste
Johannes Eisele (AFP/File)Une rose et une bougie à côté d’une « stolperstein » ou pierre d’achoppement, une plaque de cuivre de la taille d’un sous-verre encastrée dans le trottoir devant la dernière adresse connue d’une victime de l’Holocauste à Berlin.
L’ambassadrice d’Allemagne a affirmé qu’elle était la représentante de « la nation responsable de la Shoah »
Plus de 100 diplomates étrangers en poste en Israël se sont joints mercredi au vice-ministre des Affaires étrangères Idan Roll pour une cérémonie virtuelle marquant la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste.
Des diplomates d’Allemagne, de Russie, de l’UE, du Honduras, de Thaïlande et du Cameroun ont allumé à l’occasion des bougies commémoratives sur lesquelles étaient gravées des noms de victimes juives de la Shoah.
L’événement était organisé en coopération avec l’organisation « Nos 6 millions », qui s’est fixé pour mission de commémorer la mémoire des victimes de la Shoah.
Selon le ministère des Affaires étrangères, plus de cinq millions de bougies commémoratives ont été allumées en Israël et dans le monde par l’intermédiaire de cette organisation.
« Il est de notre devoir de nous souvenir de tous ceux qui ont perdu la vie ; mais aussi d’honorer et de chérir les survivants », déclare Idan Roll.
« Nous devons nous souvenir de leurs visages, de leurs noms et de leurs histoires personnelles afin de s’assurer que leur héritage soit transmis à nos enfants et à toutes les générations futures. Toutes les nations du monde doivent se donner la main et rester unies dans la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et l’extrémisme, et défendre les valeurs démocratiques et humanistes pour les générations futures », a-t-il ajouté.
L’ambassadrice d’Allemagne en Israël, Susanne Wasum-Rainer, a déclaré qu’elle allumait une bougie en tant que représentante de « la nation responsable de la Shoah ».
La journée internationale de commémoration de l’Holocauste aura lieu jeudi. Le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid sera à Vienne pour marquer cette journée, tandis que le président de la Knesset Mickey Levy sera à Berlin pour s’adresser au Bundestag.
Témoignage de survivants de l’Holocauste dans la technologie de réalité virtuelle dans un musée américain
Les visiteurs du musée et du centre d’éducation sur l’Holocauste dans l’État américain de l’Illinois pourront entendre les « histoires des victimes » en utilisant la technologie de réalité virtuelle, le dernier ajout du musée qui s’est concentré sur la « transmission des voix des survivants » directement aux visiteurs portant les nouvelles lunettes .
Au centre s’ajoutent deux films utilisant cette technologie, dont l’un s’appelle « Promise Fulfillment » – « A PROMISE KEPT », qui raconte l’histoire de la survivante Fritzie Fritzl, qui a été emprisonnée et réduite en esclavage dans le camp nazi d’Auschwitz en tant que fille, travaillant comme directrice de musée jusqu’à sa mort l’année dernière à 91 ans.
Le nom du film provient de la promesse de Fritzl aux femmes qui l’ont aidée dans le camp de concentration et qui ont décidé plus tard qu’elle raconterait leurs histoires.
Sa petite-fille, Scott Fritzl, a aidé à tourner le film.
Le deuxième film s’intitule « NE M’OUBLIEZ PAS » – et il commémore l’expérience du survivant John Burnett, qui a été détenu dans les prisons d’Auschwitz, Mauthausen et Ebenzi, et a tiré son titre des paroles du père de Burnett, Elio, à Auschwitz, avant d’être séparés pour travailler dans des camps de travaux forcés.
« J’ai toujours pensé qu’il était important de ne pas oublier, de se souvenir », déclare Brent, aujourd’hui âgé de 82 ans, après avoir pris sa retraite de son travail de dentiste, comme le dit Fast Company .
« Si vous rencontrez des gens qui nient ce qui s’est passé, il est important de savoir leur répondre par des faits et de prouver que six millions de Juifs ont été tués. »
Les émissions débuteront le 27 janvier et emmèneront les téléspectateurs dans des gares, des camps de concentration et d’autres lieux impliqués dans les atrocités infligées aux survivants du film et à d’autres survivants emprisonnés par les nazis.
Les films permettent aux téléspectateurs de bouger la tête pour explorer les différents sites tels que décrits par les survivants, et de se faire une idée de la forme et de l’étendue des sites d’une manière difficile à transmettre dans une vidéo ordinaire.
« En général, le public est affecté par ces technologies d’une manière à laquelle il ne pouvait pas s’attendre », explique Susan Abrams, directrice générale du musée.
Le processus de production a duré plus de deux ans et a nécessité des techniques complexes pour éditer les photographies des survivants, dont certaines ont été réalisées à l’aide d’un skimmer tout en incorporant d’autres photographies de sites de l’Holocauste, ainsi que des illustrations et des photographies historiques.
Toute manifestation, commémoration, article, livre, conférence, cours, …. qui se limite à parler de la Shoah et n’explique pas en détail la situation actuelle de l’antisémitisme et en particulier le double standard à l’encontre d’Israël qui est le fait de l’ONU, de la plupart des ONG, journalistes, politiciens,… dans le monde , est non seulement inutile pour lutter contre l’antisémitisme mais même contreproductif.
Des survivants de l’Holocauste lors d’un événement d’allumage de bougies à Hanoucca, le 23 décembre 2019. (crédit : COURTESY CLAIMS CONFERENCE)
Toute manifestation, commémoration, article, livre, conférence, cours, …. qui se limite à parler de la Shoah et n’explique pas en détail la situation actuelle de l’antisémitisme et en particulier le double standard à l’encontre d’Israël qui est le fait de l’ONU, de la plupart des ONG, journalistes, politiciens,… dans le monde , est non seulement inutile pour lutter contre l’antisémitisme mais même contreproductif.