Israël : Trump accepterait des officiers iraniens à la frontière?
Le Président Trump est-il prêt à envisager le plan de zones de désescalade présenté par Poutine, en Syrie, bien que cela conduirait des officiers iraniens à s’installer à la frontière israélienne?. Consternation à Jérusalem

 

Israël s’est trouvé sérieusement consternée mercredi 3 mai,quand les premiers rapports sont parvenus à Jérusalem, quant au contenu de la conversation téléphonique entre les Présidents Donald Trump et Vladimir Poutine, mardi, au cours de laquelle Trump a accepté d’examiner le plan de Poutine en vue de la création de « zones de désescalade » en Syrie, à la place de la proposition américaine de zones de sécurité. Le plan du Président russe comprend l’installation d’officiers de l’armée iranienne dans des avant-postes en tant que co-observateurs de ces zones, dont l’une doit être instaurée à la frontière syro-israélienne.

 

Le Président Trump a décrit la conversation comme « Très bonne ».

Les quatre « zones de désescalade » proposées seraient situées :

1. La province du Nord-Ouest d’Idlib jusqu’à la frontière turque

2. La Province centrale de Homs (où est également située la Base aérienne d’Al-Shayrat a fait l’objet de frappes de Tomahawks américains, le mois dernier)

3. Les faubourgs de l’Est de Damas, à la Ghouta (où se situe, de même, une énorme base aérienne et une piste d’atterrissage des avions-cargo iraniens).

4. La région du Sud le long des frontières de la Syrie avec la Jordanie et la Syrie.

Le Président russe a expliqué que les « pays garants » : soit : La Russie, la Turquie [massacrant les Kurdes en Syrie] et l’Iran [dont l’animosité envers Israël, les Kurdes et les Sunnites n’est plus à démontrer] désigneraient les observateurs devant veiller sur ces « zones de désescalade ».

Les sources des renseignements militaires de Debkafile révèlent qu’Israël est entré dans une profonde inquiétude en découvrant que Trump aurait opiné du chef et suggéré à Poutine de poursuivre son plan, en dépit de toute implication active et dangereuse de l’Iran. Il était même prêt à envoyer un émissaire américain pour la première fois, dans le cadre du quatrième cycle de pourparlers de paix en Syrie, entre le gouvernement syrien et l’opposition à Astana, mercredi, bien que ce processus soit co-parrainé par la Turquie, l’Iran et la Russie. Stuart Jones, agissant au titre d’assistant du Secrétaire d’Etat, a été envoyé en mission afin d’assister à ces réunions dans la capitale kazakh en tant qu’observateur, en élevant ainsi la précédente représentation  des Etats-Unis, d’Ambassadeur à Vice-Secrétaire adjoint.

 

Cette évolution a provoqué l’inquiétude israélienne sur un certain nombre de points :

a) Les observateurs iraniens de ces nouvelles zones seraient situés directement en face de la frontière israélienne. Un avis certifié a donc été retourné à Washington et Moscou pour dire que le gouvernement israélien n’approuvera en aucun cas la moindre présence militaire iranienne le long de ses frontières.

b) Israël envosage également avec défiance le possible déploiement d’officiers russes et turcs, le long de sa frontière avec la Syrie.

c)  Déclarer l’Est de Damas comme zone protégée ferait obstruction aux opérations aériennes d’Israël visant à empêcher que les cargaisons aériennes d’armes avancées iraniennes ne tombent entre les mains du Hezbollah grâce à l’entremise syrienne. L’Iran pourrait ainsi renouveler ses cargaisons pleines d’armes de destruction massives et missiles sous protection pleine et entière.

d) Il y a aussi des craintes en Israël sur la façon dont le Conseiller à la Sécurité Nationale H.R McMaster a qualifié l’approche de la politique étrangère du Président Trump, quelques temps avant que le chef Palestinien Mahmoud Abbas n’arrive à la Maison Blanche mercredi.

« Le Président n’est pas un homme hyper-patient », a t-il signifié. Il n’a pas trop de temps pour « débattre de la doctrine et il cherche plutôt à mettre en doute les politiques qui ont échoué jusqu’à présent, par une approche d’homme d’affaires axée sur les résultats », a déclaré McMaster.

Le problème est que les questions moyen-orientales, comme le conflit syrien et la sécurité israélienne exigent de la patience et un peu plus qu’une approche orientée sur les résultats comme le ferait un businesssman, au risque qu’elles ne débouchent sur de telles conséquences désastreuses comme la présence  militaire iranienne qui serait bien trop proche et dangereuse pour qu’Israël puisse encore exercer sa légendaire retenue.

debka.com

May 3, 2017, 7:54 PM (IDT)

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Ixiane

C’est une raison supplémentaire de ne jamais abandonner la JUDEE SAMARIE qui serait immédiatement occupée par les arabes quels qu’ils soient !!!