Israël à la recherche de nouveaux canaux d’approvisionnement en armements
Face aux tensions croissantes avec les États-Unis, principal fournisseur d’armes, Israël explore activement des alternatives pour assurer son approvisionnement militaire. Selon des sources sécuritaires citées par les médias israéliens, l’État hébreu craint que le soutien américain ne vienne à s’éroder en raison des critiques grandissantes à l’encontre de l’opération militaire en cours dans la bande de Gaza.
La situation humanitaire préoccupante à Rafah, où les forces israéliennes sont intervenues, alimente un climat de défiance qui pourrait pousser Washington à revoir à la baisse son aide militaire. « Notre ancrage demeure les États-Unis, mais les tensions actuelles au sujet de Rafah affecteront probablement leur volonté de continuer à nous appuyer avec la même vigueur », confie une source autorisée.
Israël tente donc de trouver des circuits alternatifs d’approvisionnement pour pallier d’éventuelles pénuries en équipements de combat essentiels. Plusieurs pays pratiquent déjà un « boycott discret » en refusant de vendre des armes aux belligérants, à l’image récemment du Canada pour certains composants du Dôme de fer, ou de l’Italie pour des navires de guerre.
La France et l’Allemagne seraient également tentées par cette voie face aux tensions géopolitiques mondiales et aux besoins militaires nationaux croissants. Une perspective d’autant plus préoccupante que les stocks munitions s’amenuisent.
Face à ces défis logistiques, Tsahal multiplie les démarches. Le ministre de la Défense doit d’ailleurs s’entretenir avec de hauts responsables américains cette semaine sur les approvisionnements d’Israël. Tandis que certaines voix sécuritaires prônent une évacuation des civils palestiniens de Rafah si aucune trêve n’est conclue, soulignant l’impératif d’intervenir militairement sur place.
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L’islam, est, l’ennemi de la Raison; dixit Denis Diderot.