Hanouna, un virus de la République

Hanouna, un virus de la République

Par Gilles Falavigna

Qu’il me soit permis de vomir ! Cela ne se fait pas. C’est du lashon ara. C’est créateur des plus immondes perversités qui trouveront réceptacle sur cette terre. Mais tant pis, pour celui-là, c’est une mitsva. Le confinement a ceci de terrible qu’il développe une violence outrancière. Nous vivons l’expérience de la détention qui développe la récidive, qui explique pourquoi les prisons sont le lieu privilégié pour faire éclore le Jihadisme.

Hanouna est le virus qui rend con.

Je ne regarde pas la télévision. Ne serais-je pas autorisé à réagir à propos de cette personne ? Mais il n’y a pas un jour sans un article pour parler de lui.

Hanouna n’aime pas le terme de racaille. L’individu représente la somme de tous les vecteurs qui empoisonnent la Nation. Il n’est pas seulement un dhimmi. Il est générateur de dhimmitude plus sûrement qu’un salafiste. Il est porteur de la pratique des Frères Musulmans, ces islamistes qui se cachent derrière les habits occidentaux, ces promoteurs de l’Islam de France, au même titre que l’arabe serait une langue de France.

Hanouna fut caricaturé en moustique peu flatteur par Charlie Hebdo. Sa réponse fut : « je suis Charlie. »

Je ne suis pas Charlie. Je détestais déjà la formule qui corrompait l’identité du journal et surtout la mienne. Je la détestais pour toutes les bonnes raisons qui ont valu, ensuite. On ne répond pas au meurtre par une fausse solidarité, parce qu’on a le cœur lourd. On répond par la plus extrême fermeté. L’Islam est la soumission. La réaction « je suis Charlie », « je suis Paris », « je suis Londres », « je suis Madrid, je suis le Bataclan, … » est la soumission de dhimmitude.

Je déteste cette formule, et surtout dans la bouche d’Hanouna, parce qu’elle est l’expression de la dialectique marxiste qui veut que ce qui est dit compte moins que celui qui le dit.

Parce que Charlie, tout est permis.

Une racaille insulte Eric Zemmour ? C’est permis parce que c’est Zemmour. C’est permis parce que c’est une racaille qui le dit.

Cette dialectique matérialiste est la même que celle qu’utilisent les Frères Musulmans, comble de l’ironie. Nous sommes dans la pensée universaliste et égalitaire. Nous sommes sous cette dictature molle décapiteuse de têtes qui dépassent et surtout de toute pensée qui émergerait.

C’est le principe de la présomption de culpabilité dont Eric Zemmour avait fait les frais avec la loi Gayssot. On n’est pas coupable pour ce qu’on dit mais pour l’intention présumée. Quand Eric Zemmour affirmait que la majorité des détenus sont étrangers, il n’était pas condamné pour le fait rapporté et vérifié mais pour l’interprétation qui en était faite : une intention raciste.

Peu importe ce qui est dit et Hanouna se fait le laquais du Ministère de la vérité de la dictature molle.

Hanouna n’aime pas le terme de racaille. La bien-pensance, à laquelle cette personne veut appartenir, est dominée par le tabou. Hanouna pratique la corruption des mœurs la plus hypocrite.

Il est dans le parti-pris de façade, un gros bras de salon, défenseur de tout ce que le correctness défend.

Certains lui trouveront des circonstances atténuantes. Il est un saltimbanque, une sorte de fou du roi de carnaval où tout lui serait permis. L’image est la même que pour le dénommé Dieudonné.

C’est là que la formule de Charlie Hebdo est pertinente. Hanouna, c’est le virus qui rend con.

Qu’il pique comme un moustique est insignifiant. Il suffit de l’écraser.

Hanouna est un virus. Il est comme un rétrovirus. Les médias, le côté récréatif, jouent alors le rôle de l’enzyme de transcription inverse.

La phase 1 de la mécanique est l’assimilation du virus exogène. Il se fait accepter par la cellule endogène pour prendre sa place. ( l’animateur prend la place du journaliste)

Les symptômes pathologiques sont bénins. Ce ne sont que quelques voitures brûlées dans les cités. Ce ne sont que quelques rapines. Ce sont les jeunes, identifiés comme « jeunes » et non racailles.

La phase 2 est asymptomatique. Le virus remplace les cellules. Tout est joué. L’immunodéficience s’active. Vous n’avez rien vu venir.

La phase 3 est la phase terminale. C’est la mort intellectuelle. Elle est particulièrement douloureuse.

©Gilles Falavigna