Cet aveu confondant est rapporté dans ce reportage de l’Observatoire des journalistes et le l’information médiatique (IJIM) !

La violence morbide de la photo du petit Aylan publiée en couleurs et en pleine une du Monde daté du vendredi 4 septembre n’est pas dans les habitudes du journal du soir habituellement plus pondéré. Dans un article de son édition en ligne du 6 septembre signé Antonin Sabot, Le Monde se justifie et vend la mèche : il fallait influencer l’opinion française jusqu’ici rétive à l’incessant flux migratoire. Décryptage.

Une image mais pas n’importe laquelle, pas celle d’un enfant palestinien, pas celle d’un décapité de Daesh, non « une image symbolisant la mort de l’Europe nous renvoyant à notre indifférence collective » La mort de l’enfant n’est pas la conséquence des exactions islamistes ni des actions de ceux qui encouragent les passeurs mais celle de notre « indifférence collective ». La démarche culpabilisatrice est un peu grosse mais ça peut marcher, ça va marcher. D’ailleurs qui sont ces morts, le petit Aylan ou les noyés de la Méditerranée, sinon des « victimes de la forteresse Europe ». Vraiment ? L’Europe serait une forteresse ? Il semblerait que l’actualité des derniers mois l’assimile plutôt à une passoire… Et puis cet enfant est devenu un « emblème », une sorte de drapeau compassionnel destiné à sidérer les opinions européennes.

L’image fut tout d’abord publiée en ligne avec de désagréables réactions de lecteurs dénonçant une « image morbide et racoleuse ». Puis tout s’emballe, la presse quotidienne britannique du Times au Guardian publie la fameuse image. Alors il faut suivre mais pas n’importe comment, trouver l’angle qui permettra de faire basculer les consciences européennes du côté obscur de la faiblesse « Nous avons cherché le meilleur moyen de la présenter, avec un titre qui disait qu’elle serait peut-être la photo qui permettrait la prise de  conscience de l’Europe » (c’est nous qui soulignons), écrit la responsable éditoriale Emmanuelle Chevallereau. Se pose alors la question du choix du meilleur angle, plusieurs images de la même scène sont disponibles. Celle où l’on voit le garde-côte turc observant le petit corps est « la plus forte » celle qui « marquera les consciences », vos consciences. La photo fait l’objet d’un éditorial du directeur du journal. « Cette photo, terrible, est en elle-même une prise de position » (c’est nous qui soulignons), ajoute Luc Bronner. Une prise de position en faveur d’un flux migratoire incontrôlé, inexorable, irréfragable et même souhaitable.

Comme le souligne Slobodan Despot dans l’édition en ligne de Causeur du 7 septembre « Les européens à qui l’on veut faire avaler sans broncher un des mouvements de population les plus colossaux de l’histoire ne sont pas des citoyens qu’on veut convaincre mais des chiens de Pavlov qu’on s’emploie à dresser ». Comme les prises se position du Monde le confirment.

CQFD.

Finalement, la conclusion de tout cette manipulation médiatique se résume à cela.

Daesch n’est pas le vrai responsable de ces malheurs !

Le vrai coupable, c’est la « forteresse Europe » !

Si le Front national n’est pas le grand vainqueur aux prochaines élections, ce ne sera pas la faute de la gauche et de sa presse !

la gauchematuer

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Lucchini Patrice

j’ai résilié mon abonnement après plus de deux ans de tergiversations et trente ans de fidélité, car il fut un temps où ce journal était autre chose que la caisse de résonance de l’élite libérale (au mauvais sens du terme) mondialisée et boboïsée et le soutien en toutes circonstances de la soumission à l’islam et à la doxa prétendument « antifasciste » et qui n’est que prélude à l’instauration d’une véritable police de l’esprit au service d’une certaine idéologie anti-française et anti-lumières.

Paul

L’Immonde est un journal propagandiste qui trahit l’éthique journalistique.

Pilou

Nous avions bien compris la démarche propagandiste.

Rien ne sert de cette confession contrite.