Elections en Israël: J – 3 ‒ Qu’est-ce qu’ils disent ?

Faites votre choix ! Trois jours avant les élections, c’est ce que disent les principaux hommes politiques…

Dans le contexte de la pandémie Corona, Israël se rend aux urnes pour la quatrième fois en deux ans. Qu’est-ce qui est le plus important pour vous lorsque vous faites votre choix derrière le rideau? Qu’est-ce qui est le plus urgent pour vous de changer?

C’est ce que disent les principaux hommes politique trois jours avant les élections:

– Lieberman : Nous voulons un gouvernement sans Shas et sans le Judaïsme et Torah

Le président de Yisrael Beiteinou, Avigdor Lieberman, précise: « Nous voulons un gouvernement sans Shas et sans Torah Judaïsme, et nous l’avons toujours dit. Si Netanyahou forme un gouvernement avec Litzman, Smotritch et Ben Gvir – quiconque travaille recevra une augmentation d’impôt de 16%. »

– Bennett : « Netanyahou m’a proposé d’être ministre de la Défense, j’ai répondu – vous devez être remplacé » « Je serai avec Saar dans la coalition, nous formerons un gouvernement qui remplacera Netanyahou ».

Le président de droite a affirmé que Netanyahou lui avait proposé d’entrer dans le dernier gouvernement « dès qu’il s’est rendu compte qu’il s’effondrait ».

• Il a ajouté : « Je veux m’assurer que Netanyahou, Lapid et Saar ne nous entraîneront pas vers une cinquième élection. Gideon et moi nous soucions de l’Etat d’Israël de la même manière », a-t-il déclaré. « A la fin de toutes les rivalités, il aime l’Etat d’Israël et moi aussi, ensemble nous formerons un gouvernement de droite qui remplacera Netanyahou».

Gidon Saar : « Mon seul objectif est de faire tomber Netanyahou ».

Saar a appelé Bennett : «Quelques jours avant les élections, annoncez que vous n’allez pas avec Netanyahou », s’est exclamée Saar. « Annoncez que vous rejoignez une coalition de changement. Ensemble, nous serons un noyau national fort avec des partis qui sont au centre de la carte politique et nous formerons une coalition alternative si Netanyahou n’amène pas 61 sièges».

– Yair Lapid « Bibi a peur de la confrontation, la proposition tient toujours ».

Après que Netanyahou ait conditionné la confrontation avec Lapid s’il annonce qu’il est candidat au poste de Premier ministre, le président Yesh Atid a répondu : «Tout est une excuse. Il a peur parce qu’il sait ce qui sortira diminué d’une telle confrontation. L’offre reste en place.

– Amir Ohana ne rejette pas la proposition d’arrêter le procès de Netanyahou : «Quand il se présentera, nous en discuterons».

Le ministre de la Sécurité intérieure a déclaré dans une interview accordée à News 13 qu’il n’avait pas rejeté la proposition d’arrêter le procès du Premier ministre Netanyahou : « Nous en discuterons, nous verrons les détails et formulerons une décision ».

Si nous obtenons 61 sièges, Bennett et Shaked seront ministres dans mon gouvernement

– Netanyahou : « Si j’obtiens 61 sièges, Bennett et Shaked auront des ministres avec moi ; sinon, ils se retourneront vers Lapid ».

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré dans une interview avec Rina Matzliach sur Channel 12 : « Si nous obtenons 61 sièges, Bennett et Shaked seront ministres dans mon gouvernement. Sinon, ils seront ministres dans le gouvernement de Lapid, avec rotation».

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré ce soir (samedi) qu’il s’opposait à l’initiative d’Itamar Ben Gvir d’arrêter le procès contre lui. Trois jours avant les élections, il a promis dans une interview accordée à News 12 qu’il ne licencierait pas le procureur général Avichaï Mandelblit, mais s’est engagé à changer le système judiciaire.

« Je suis contre. Aucun procès n’a lieu », a-t-il déclaré interrogé sur un éventuel projet de loi. « Les affaires cousues s’effondrent sous les yeux de tout le monde. Je passerai en jugement, je gagnerai ce procès. Le procès le plus important est le procès du public et le public décidera maintenant, pas les avocats».

« Nous allons faire des réformes dans le système judiciaire. Il y a un déséquilibre », a-t-il poursuivi, essayant de calmer la crainte de sortir en action directe contre le médiateur. Cet équilibre a été bouleversé. «

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