“Mort à Israël”, “Ramenez les bleus à l’hôpital” : des étudiants d’extrême gauche ont vandalisé l’université Jean Monnet de Saint-Étienne

Le syndicat étudiant l’UNI a annoncé que son local, situé sur le campus de l’université Jean Monnet à Saint-Étienne, avait été vandalisé. Des tags antisémites et anti-flics ont été découverts.

Des membres du syndicat étudiant d’extrême gauche, Ose-CGT, sont suspectés d’avoir tagué des murs à l’université Jean Monnet de Saint-Étienne. Plus précisément, le local du syndicat étudiant l’UNI a été pris pour cible. Des injures antisémites et anti-police ont été découvertes sur la porte d’entrée et le couloir menant au local, situé sur le campus Tréfilerie. « Des stickers et des tags comportant des injures et menaces de mort (« mort aux FAF ») pouvaient être lisibles », a en effet annoncé l’UNI dans un communiqué ce mercredi 8 février. D’autres messages étaient également inscrits : « Free Palestine », « Mort à Israël », ou encore « Ramenez les bleus à l’hôpital ».

Un amphithéâtre squatté

Cet acte de vandalisme intervient sur fond de tensions à l’université Jean Monnet. L’UNI a fait savoir dans son communiqué que le syndicat Ose-CGT a dernièrement participé à des blocages au sein de l’établissement scolaire. Un amphithéâtre aurait également été squatté. « Nous avons constaté dans cet amphithéâtre que des bougies avaient été installées à proximité des matelas installés par les squatteurs. En plus de cela, une forte odeur de stupéfiant était présente », a dénoncé l’UNI. De quoi causer « un réel danger pour la sécurité des étudiants et des personnels de l’université ».

Drapeau palestinien, slogan anti-Israël…

Le 3 février, une conférence a été organisée par les bloqueurs dans cette salle, lors de laquelle un participant aurait crié « mort à Israël, vive la Palestine », sans que personne ne réagisse. L’UNI a aussi indiqué qu’un « drapeau palestinien » y a été accroché, ainsi qu’un autre du « collectif antisémite ‘Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS)’ ». De « nombreux tags antisémites » ont encore été inscrits dans l’amphithéâtre. L’UNI a enfin condamné fermement « les agissements de ces groupuscules d’extrême gauche » au sein de l’université Jean Monnet. « L’antisémitisme, sous couvert d’antisionisme, les entraves à la liberté d’étudier et d’enseigner et les violences n’ont pas leur place au sein de l’Université. » Le syndicat étudiant de droite a enfin demandé à la direction de l’université de prendre « des sanctions ».

Par valeursactuelles.com
Des tags antisémites et anti-police ont été découverts à l’université Jean Monnet © DR

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Chesnel

La bête immonde est revenue et ce n’est pas « l’extrême droite ».

Jg

Rien de nouveau dans les universités française ,
Si ce n est que ces actes de violences augmentent partout en France .
Ces fondamentalistes antisémites ou antisionistes bénéficient de l impunité !