A demonstrator holds a sign and a Palestinian flag during clashes with Israeli troops at a protest against U.S. President Donald Trump's decision to recognise Jerusalem as the capital of Israel, near the West Bank city of Nablus, December 29, 2017. REUTERS/Mohamad Torokman

Les États-Unis ont versé en 2016 plus de 300 millions de dollars d’aides au développement.

Les Etats-Unis ont menacé mardi de mettre fin au financement de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) jusqu’à ce que l’Autorité palestinienne “retournent à la table des négociations” avec Israël.

“Le président Trump ne veut pas accorder de financement supplémentaire jusqu’à ce que les Palestiniens acceptent de revenir à la table des négociations, et ce que nous avons vu après la résolution sur Jérusalem n’a pas amélioré la situation”, a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, lors d’une conférence de presse.

“Les Palestiniens doivent maintenant montrer leur volonté qu’ils veulent venir à la table des négociations. S’ils ne viennent pas à la table et qu’ils demandent de l’aide, nous ne donnerons pas l’aide. Nous essayons d’avancer dans la direction d’un processus de paix, mais si cela n’aboutit pas, le président ne va pas continuer à financer cette situation”, a-t-elle mis en garde.

Le Comité administratif et budgétaire des Nations Unies a rejeté la semaine dernière une demande visant à augmenter le financement de l’UNRWA, pour la période 2018-2019.

Israël accuse l’agence onusienne de pérenniser le conflit israélo-palestinien avec la question des prétendus réfugiés palestiniens. De plus, de nombreux employés de l’UNRWA ont été accusés d’inciter à la haine du Juif et des Israéliens.

Katty Scott

Trump veut réussir là où ses prédécesseurs ont échoué

Se faisant la porte-voix du président américain, elle avait déploré devoir « payer pour le privilège douteux d’être méprisés », menaçant à nouveau de « mieux dépenser » l’argent des Américains à l’avenir.

Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump s’est targué de pouvoir obtenir un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens, un dossier sur lequel tous ses prédécesseurs ont échoué. L’émissaire du président américain pour le Proche-Orient, Jason Greenblatt, multiplie depuis des mois les rencontres dans la région pour tenter de relancer l’entreprise de paix moribonde. Jared Kushner, gendre et conseiller de Donald Trump, est également chargé de travailler sur un plan de paix.

Les efforts de paix fragilisés

Mais cette nouvelle mesure de sanctions à l’encontre des Palestiniens – quelques semaines après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël – promet de rendre encore plus hasardeuse toute reprise du processus de paix.

Quelques jours après cette annonce controversée, le président palestinien Mahmoud Abbas avait annoncé qu’il ne recevrait pas le vice-président américain Mike Pence dans le cadre d’une visite prévue en décembre et finalement repoussée à mi-janvier.

Les détails de cette visite seront annoncés « dans les prochains jours », a indiqué la porte-parole de Mike Pence, Alyssa Farah. Deux dignitaires religieux égyptiens, chrétien et musulman, avaient également annoncé qu’ils refuseraient de recevoir le vice-président américain.

Huffingtonpost

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