Les Émirats arabes unis proposent des milliards de dollars pour acheter cette défense aérienne. Des sources à Jérusalem craignent qu’en raison du récent rapprochement des Émirats avec l’Iran, qui est un sujet de grande préoccupation en Israël, la pression d’Abou Dhabi ne soit renouvelée pour exécuter l’accord.

Le désir des Émirats arabes unis de disposer de batteries de défense aérienne avancées développées par Israël, et en particulier d’un dôme de fer et du systeme « baguette magique », a commencé avant les accords abrahamiques. D’autres pays qui n’ont pas d’accords avec Israël, comme l’Arabie saoudite, ont également exprimé un grand intérêt pour un tel accord de sécurité, étant entendu que la menace iranienne affecte toutes les parties.

Suite à la signature des accords abrahamiques et à l’établissement de relations diplomatiques entre Israël et les Émirats arabes unis, la pression des émirats sur la question s’est intensifiée, mais Israël refuse de faire avancer l’accord. La raison en est avant tout la sécurité : au sein des Émirats arabes unis, il y a des éléments iraniens, et la présence de ces systèmes sensibles dans un pays auquel l’Iran a libre accès, n’est pas quelque chose qu’Israël peut se permettre à ce stade.

Malgré les craintes de l’émirat d’une offensive iranienne et de son programme nucléaire, les Émirats arabes unis et l’Iran ont non seulement des relations diplomatiques mais aussi des relations commerciales complètes, et en Occident – en Israël, aux États-Unis et en Europe, les Émirats arabes unis sont considérés comme la principale source de sanctions internationales contre l’Iran.