Diffusion à l’Assemblée nationale des attaques terroristes

Diffusion à l’Assemblée nationale des images des attaques terroristes du 7 octobre : Un acte nécessaire pour prévenir l’oubli

Le député Mathieu Lefèvre, président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale, souligne l’importance de ne pas oublier les attaques terroristes perpétrées par le Hamas le 7 octobre en Israël. Les images de ces événements tragiques seront projetées à l’Assemblée nationale le 14 novembre, à 17h15, dans la salle de projection du palais Bourbon.

Mathieu Lefèvre reconnaît que cette diffusion sera difficile et douloureuse, mais il estime qu’elle est indispensable pour témoigner de la barbarie et empêcher que ces événements horribles ne soient relégués à l’arrière-plan de l’actualité. En tant que président du groupe d’amitié France-Israël, il considère que les parlementaires ont un rôle crucial à jouer dans la préservation de la mémoire de ces attaques.

La projection sera ouverte à tous les membres du groupe d’amitié France-Israël, comprenant des députés de divers horizons politiques tels que Aymeric Caron (LFI-Nupes), Sébastien Chenu (RN), Jérôme Guedj (PS), Meyer Habib (LR), Julien Odoul (RN), Sylvain Maillard (Renaissance), Eric Pauget (LR), Astrid Panosyan-Bouvet (Renaissance), Benjamin Haddad (Renaissance), et Valérie Rabault (PS).

Le député insiste sur le caractère non politique de cette initiative, soulignant qu’il ne s’agit ni d’une justification de la politique d’Israël ni d’une incitation à une réplique quelconque. Les images, qualifiées de « brutes », ont déjà été diffusées à l’ambassade d’Israël à Paris un mois après les attaques, lors d’une projection qui a réuni une cinquantaine de journalistes. Ces images proviennent de diverses sources, notamment des téléphones et des caméras des terroristes, ainsi que des dispositifs de vidéosurveillance, des téléphones des victimes et des secours.

Mathieu Lefèvre anticipe les critiques, mais il reste ferme dans sa conviction que « rien ne serait pire que l’oubli » et que la préservation de la mémoire de ces événements tragiques est essentielle.

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