La Cour suprême a repoussé lundi la requête de squatteurs arabes palestiniens qui demandaient de geler un acte de démolition de structures construites illégalement dans un point de peuplement installé sur le site archéologique de l’ancien village juif de Soussia, à proximité de la localité du même nom, dans la région de Har Hévron au sud de la Judée. Les résidents palestiniens avaient saisi la plus haute juridiction israélienne pour demander le report de la démolition des 80 édifices illégaux du village, également appelé Soussia, jusqu’à l’issue d’une procédure juridique relative à une éventuelle légalisation rétroactive des constructions.
Le juge Noam Solberg a refusé d’accéder à cette demande, fondant son verdict sur des irrégularités justifiant l’application des lois relatives aux constructions illégales.
D’après le site d’informations de droite Aroutz 7, les Arabes se prévalent d’un rapport historique avec le site, bénéficiant en cela du soutien de l’organisation de gauche « Des rabbins à la défense des droits de l’Homme ». Toutefois, des documents prouvent que les squatteurs ne se sont installés que récemment sur les terres du site archéologique de l’époque du Second Temple. Ces documents font partie d’une thèse de doctorat du Dr Seth J. Frantzman, auteur d’un ouvrage sur « les implantations bédouines à la fin de l’époque ottomane et de la Palestine mandataire ».
Aucun village arabe ne se trouvait sur les lieux à l’époque où ont été menées des fouilles sur place en 1976, puis en 1983, avait déjà indiqué au journal de droite, qui suit l’affaire depuis plusieurs années, l’ancien président du conseil général de Har Hévron, Tzvika Bar-Hai. Notons que la localité juive de Soussia a été édifiée à proximité du site archéologique en 1983, parallèlement à la deuxième série de fouilles qui a mis à jour un intéressant pan de l’histoire de la communauté juive de Judée à l’époque du Temple.
 |
 |