CRISE DADOLESCENCE CHEZ LES DEPUTES : UN INSOUMIS AU PARLEMENT 

 

NOTE D’HUMEUR

 

Les parents le savent bien, entre 13 et 18 ans, leurs enfants, entre deux boutons sur le visage, connaissent leur crise d’adolescence qui se traduit par la contestation a priori de l’autorité de leurs géniteurs ainsi que de l’injustice (réelle) de leur société. Ils ont des idées sur tout. Ils ont des solutions radicales pour tout. Ils sont souvent « révolutionnaires ».

Et puis l’âge adulte venant, ils s’alignent sur les idées dominantes, quitte à devenir encore plus réactionnaires que leurs prédécesseurs.

Exister, quand on n’a pas acquis encore une autonomie, c’est être impertinent, insoumis… On y gagne le respect des copains et copines, on devient un exemple, surtout si l’on est puni et que l’on persiste, martyr de la cause boutonneuse.

A chaque époque ses clichés fétiches.

Depuis plus d’une dizaine d’année, il est de bon ton, dans la presse, quand on reçoit une personnalité, et encore plus quand l’hôte est un ministre ou, pire, un président, de faire preuve d’ « impertinence » à son égard.

Plus le grade de l’invité est élevé, plus certains journalistes se payent d’impertinence, coupant la parole sans arrêt, cherchant à le prendre en défaut sur le moindre détail, contestant ses réponses. A l’exception des dictateurs étrangers, devant lesquels les paroles de ces journalistes sont de velours.

L’impertinence, pourtant sans risque quand elle est pratiquée avec des acteurs français, est comme un rite qui permet à chacun de montrer son courage, son indépendance…

L’impertinence se substitue au talent, qui devient accessoire, et à la rigueur professionnelle, qui devient complicité.

Mais l’impertinence est maintenant tellement répandue qu’elle tombe dans la banalité. Quand tout le monde est impertinent, on devient invisible si l’on se montre impertinent. Or l’important c’est d’être vu : c’est le mal de notre siècle. Il faut donc  trouver autre chose si l’on veut subsister sur la toile.

Cet autre chose, on va le chercher dans le passé. Rien de nouveau sous le soleil. L’adolescence ne manque pas d’exemples. Tiens ! L’insoumission, ce mot tombé en désuétude, ce n’est pas mal…

S’affirmer auprès des adultes par l’insoumission, c’est furieusement tendance. Le mot prend aujourd’hui en politique un caractère magique : « insoumission ». Hier, il valait le peloton d’exécution pour les soldats qui refusaient un commandement débile qui envoyait le soldat à une mort vaine ou la gifle à un adolescent qui poussait trop loin sa révolte.

Aujourd’hui, c’est devenu un slogan politique.

Un slogan visant à nous faire croire à l’existence d’un complot assujétissant les citoyens, à un pouvoir qui menace les réfractaires de la prison s’ils n’obéissent pas à « big brother ».

Le mot devient arme de démagogie. Toutes les frustrations, toutes les violences, peuvent se liguer sous se label. Insoumission rime avec « révolution », c’est dire ! C’est un mot vide de sens : l’insoumission n’est pas une programme, ce n’est pas une idée, c’est une attitude.

On n’ose pas dire encore « révolution », c’est trop tôt, les esprits ne sont pas prêts. Mais on n’y pense très fort.

On n’utilise les règles de la démocratie, par la participation aux élections, que pour mieux la détruire. Combien de despotes ont transformé leur pouvoir en dictature ? L’histoire de France en compte quelques exemples.

Il est des gens qui rêvent de Mr Chavez, président du Venezuela et de son clone, qui, d’un pays riche grâce au pétrole et à l’activité de ses habitants a fait un enfer où l’on se bat pour manger. Rien que pour manger. Quand on y arrive.

La plupart des adolescents, avec l’affirmation de soit et l’entrée dans la vie active, oublient leurs chimères au point de ne plus les comprendre chez leurs propres enfants.

Certains ne sortent pas de leur logiciel de destruction et souhaitent y entraîner les autres.

 

Par MICHEL ROZENBLUM

2017 07 03

 

©JForum

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Akerman Michel

Mélenchon a la haine accrochée à son visage quand il parle des « Sionistes », de l’extrême droite d’Israël.
Mais quand on connait ses amis : Chavez ou Castro, ses idoles comme Ché Guévara qui n’aurait jamais été l’idole des jeunes sans l’extraordinaire photo qui en fit une légende, ses références : il fait partie de ceux qui applaudirent les « révolutionnaires » cambodgiens qui otn causé la mort de 2 millions de personnes dont leurs propres parents,
quand on sait tout çà on comprend l’attitude de ce nantis qui a besoin des islamistes pour être élu.