** FILE ** Then Interim Palestinian leader Mahmoud Abbas, the front-runner in the upcoming Jan 9 presidential elections is carried by the Al Aqsa Martyrs' Brigades leader in West Bank, Zakaria Zubeidi, center left, during a campaign visit to the Jenin refugee camp, in this Thursday Dec. 30, 2004 file photo. A seemingly byzantine debate over the expiration date of Mahmoud Abbas' term is threatening the Palestinian president's ability to head off a permanent split between Gaza and the West Bank. (AP Photo/Enric Marti)

Corruption et crise financière dans l’Autorité palestinienne

L’AP (Autorité palestinienne) essaie d’obtenir de l’aide des pays européens et a même demandé à l’administration Biden, de faire pression sur les pays arabes pour qu’ils renouvellent leur aide en raison de sa détresse financière. Il refuse toute réforme et couvre les violations des droits de l’homme

La corruption dans l’Autorité palestinienne est de nouveau à l’ordre du jour international. Sa situation financière est catastrophique. La ministre suédoise des Affaires étrangères, Anna Linda, qui s’est rendue dans la région il y a environ une semaine et a rencontré le président de l’ l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre Muhammad a-Shtayé, a jeté une « bombe médiatico-politique » en déclarant à la fin de la visite :

« Le niveau de corruption de l’Autorité palestinienne a atteint un niveau intolérable. Et elle nous met dans l’impossibilité de lui fournir une assistance. »

L’Autorité palestinienne a tenté d’occulter cette corruption. Le ministre du Développement économique Ahmad Majdalani a affirmé que la ministre suédoise n’a pas tenu ces propos, mais qu’ils lui avaient été imputés par un site Internet du Hamas, « C’est une grande amie des Palestiniens », a-t-il ajouté. Cependant, ces propos ont été publiés sur le site officiel de la Radio suédoise en langue arabe, qui a bien vérifié les propos de la ministre et qui les a validés, autorisant leur diffusion.

La corruption des dirigeants de l’Autorité palestinienne est l’une des raisons de sa détresse financière. Le Premier ministre palestinien Muhammad a-Shtayé effectue une tournée dans certains pays européens, où il tentera d’obtenir une aide financière et des dons. Quant à l’administration Biden, elle fera pression sur des pays arabes afin qu’ils renouvellent leur aide financière annuelle à l’Autorité palestinienne. Durant l’administration Trump et selon des responsables de l’Autorité, les pays arabes dirigés par l’Arabie saoudite, ont quasiment arrêté l’aide financière à l’Autorité palestinienne.

L’Union européenne, la plus grande contributrice financière à l’AP, pour la première fois s’est abstenue cette année, d’octroyer son aide d’une valeur de 150 millions de dollars. Les responsables de l’UE soutiennent que le non versement de cette somme est dû à des « raisons techniques ». Mais, il est clair, que ce n’est qu’une excuse. Plusieurs facteurs principaux semblent avoir motivé cette décision : la corruption financière endémique de l’AP, l’absence d’élections depuis 16 ans, les violations des droits de l’homme par l’AP, la dernière en date, l’assassinat du militant palestinien Nizar Banat

L’Union européenne a demandé à Mahmoud Abbas d’enquêter de manière approfondie sur l’affaire de Nizar Banat et de poursuivre les tueurs. Par ailleurs, les responsables de l’AP affirment que l’UE a accepté de lui transférer une somme de 26 millions d’euros à condition qu’elle entreprenne des réformes globales de sa gouvernance. Indépendamment de la mauvaise volonté de l’AP, l’UE continue de soutenir l’agence pour les « réfugiés palestiniens » l’UNRWA à hauteur de 55 millions de dollars par an. Pour surmonter le problème de liquidités, pour pouvoir payer les salaires de ses fonctionnaires, l’AP a dû contracter des emprunts auprès des banques du Moyen-Orient à des taux d’intérêt élevés.

Certains responsables du Fatah (Organisation de libération de la Palestine) affirment que des personnalités de l’Autorité palestinienne créent des sociétés fictives pour faciliter le détournement des fonds. Selon les mêmes sources, Mahmoud Abbas est au courant de la situation, mais ferme les yeux, car ce sont ses collaborateurs directs qui se rendent coupables de ces pratiques et le président de l’AP a besoin de leur soutien. Le seul organisme qui contrôle les activités financières de l’Autorité palestinienne est… le bureau d’audit de l’Autorité palestinienne. Cette année, un rapport d’audit interne, qui concernait 110 secteurs et institutions de l’Autorité a révélé des anomalies comptables et une corruption financière systémique au sein de l’Autorité palestinienne. Il n’est pas clair si les faits découverts seront corrigés, car la corruption dans les organes de l’AP est très profonde et elle imprègne aussi bien le sommet, que le dernier de ses fonctionnaires. EG

Édouard Gris, MABATIM.INFO
Traduction et adaptation

Source: Yoni Ben Menahem, News1 25/10/2021

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LECHARTIER

Effectivement un puits sans fondement, il y a plus urgent sur la planète que de filer du pognon à ces assoiffés de sang……….!

Bonaparte

L’escroquerie est simple :

Depuis 48 le nombre de « réfugiés  » n’a cessé d’augmenter ainsi que ses comptes en banque .
( Abbas ) .
Payer , payer…..c’est le prix de la bonne conscience de cet occident moribond , sans âme , lâche et antisémite .

Où va tout cet argent ? ………..tout le monde le sait naturellement .

Guidon

On appelle cela un puits sans fonds. Bon courage aux pays encore donateurs qui finiront par être entraînés dans ce puits sans fonds s’ils s’obstinent à vouloir nuire à Israël parce que là est leur seule motivation.