Quatre ans après Charlie Hebdo, Riss témoigne: «L’époque est fragile pour la démocratie» Par  

INTERVIEW – «On a presque fini par oublier ce qu’a signifié ce qui nous est arrivé. Une partie des Français trouvent que Charlie exagère», s’alarme le rédacteur en chef de l’hebdomadaire qui publie cette semaine un numéro spécial.

Quatre ans après les attentats qui ont fait douze morts dans la rédaction, le numéro spécial de Charlie Hebdo, baptisé «Le retour des anti-lumières» est sombre.

À la une, et sur fond noir, un évêque et un imam soufflent sur la flamme d’une bougie, dont la lumière éclaire le dessin qui avait fait la une du numéro du 14 janvier 2015, «Tout est pardonné». Dans son édito, le rédacteur en chef, Riss, interroge: «Êtes-vous encore là?». Aujourd’hui, «le moment est venu pour les lecteurs de se battre pour les valeurs de liberté», explique-t-il au Figaro.

LE FIGARO. – Vous faites votre édito sur les Lumières. Ce n’est pas un peu dépassé, comme notion?

RISS. – C’est un hommage à ce qui nous a permis d’exister. Les Lumières ont engendré la démocratie. Et la presse est née de là. Sans liberté d’expression, il n’y a pas de Charlie Hebdo.

C’est donc à nous de faire vivre les lumières. À nous, mais à nous tous. Un journal satirique, c’est comme le canari des mineurs. Lorsqu’on ne l’entend plus chanter, c’est que le danger est très proche.

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Claire Bommelaer Source: lefigaro.fr

 

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Élie de Paris

Rissounet, à quoi ça sert de jouer la zizique sur le pont du Titanic ? Les crabes aiment ils diner en musique ?
La démocratie, c’est comme le code de route, ça fonctionne quand tout le monde l’observe.
Si on reprends pas les fous furieux qui veulent taper le rodéo, tout part en cou…les.