Boston: licencié après avoir subi une agression antisémite

Un vétéran handicapé, agressé par un manifestant anti-israélien à Boston, déclare avoir été licencié

Scott Hayes a déclaré au « Daily Wire » que son employeur le tenait « coupable jusqu’à preuve du contraire » et lui avait demandé de percevoir des allocations chômage.

Scott Hayes, de Framingham, dans le Massachusetts, a déclaré au Daily Wire qu’il avait été licencié un mois après avoir été accusé d’agression et de coups et blessures avec une arme dangereuse par le tribunal de district de Newton. Hayes, qui, dans une vidéo enregistrée, semblait tirer sur un manifestant anti-israélien qui traversait une rue et l’attaquait, a été libéré sous caution de 5 000 dollars.

Le vétéran handicapé, qui a servi dans l’armée américaine en Irak, a déclaré lundi au Daily Wire que son employeur, la société énergétique National Grid, « a essayé de me tenir coupable jusqu’à preuve du contraire et m’a empêché de travailler pendant un mois à cause de l’image qu’il avait de lui ».

« Puis, au bout de 30 jours environ, alors que j’étais en train de rendre hommage aux otages, j’ai reçu un appel téléphonique me disant que je devais aller toucher des allocations chômage », a-t-il ajouté. « À ce jour, je suis sans emploi. »

Hayes, qui n’est pas juif, participe souvent à des rassemblements pro-israéliens, selon la publication. Il a plaidé non coupable, invoquant la légitime défense, pour avoir tiré sur Caleb Gannon.

Un juge a levé le couvre-feu et l’obligation de porter un bracelet électronique, mais Hayes ne peut toujours pas posséder d’arme, selon le Daily Wire .

Les autorités du Massachusetts tentent également d’inculper Gannon, a rapporté le Boston Globe.

JForum.fr avec jns

Gyrophare d’une voiture de police. Crédit : Fleimax/Pixabay.