Vendredi, une femme palestinienne aurait été tuée lors d’une manifestation contre la barrière de sécurité en inhalant des gaz lacrymogènes tirés par les troupes de Tsahal. Mais des sources de l’armée indiquent qu’elle n’était apparemment pas sur place.

PHOTO: AP , JPOST

Tsahal se base sur des documents médicaux obtenus lundi auprès de l’Autorité Palestinienne. Celle-ci avait d’abord refusé de fournir les papiers concernant le décès de Jawaher Abu Rahma, 35 ans.

« Toute l’histoire est pleine de contradictions », selon un responsable de l’armée.

Exemple : le document médical en lui-même. Un rapport de laboratoire sur une analyse de sang d’Abu Rahma montre qu’il a été prélevé à 14h45 vendredi. Sur une autre page, son admission à l’hôpital est indiquée à 15h20.

De plus, les médicaments qu’elle a reçus sont ceux utilisés pour traiter les gens souffrant de cancer du sang, d’un empoisonnement ou d’une overdose.

Tsahal met également en doute la façon dont la mort a été rapportée. Vendredi après-midi, l’armée reçoit un rapport selon lequel deux manifestants ont été blessés légèrement et évacués vers l’hôîtal de Ramallah. Dans la soirée, l’AP indique que les deux personnes sont rentrées chez elles. Le matin suivant, Tsahal reçoit soudainement l’annonce de la mort d’Abu Rahma.

Les Palestiniens rejettent ces affirmations. Selon les activistes et un médecin palestinien, elle est morte en prenant part à la manifestation. Elle a été asphyxiée par la fumée des gaz de Tsahal et transportée à Ramallah. Elle est morte samedi matin et enterrée un peu plus tard dans la journée.

L’activiste israélien Jonathan Pollak dit avoir vu Abu Rahma à la manifestation, puis plus tard être embarquée dans l’ambulance. Il ajoute qu’une personne a envoyé un mesage sur Twitter au moment où elle a été évacuée : « un blessé à l’oeil et Jawaher, soeur de Bassem tué l’année dernière à une manifestation, a été emmenée à l’hôpital ».

Autre incohérence de la version palestinienne : les documents affirmant qu’Abu Rahma n’avait aucun antécédent de santé. Pourtant, Tsahal a appris qu’elle était hospitalisée à Ramallah 10 jours avant la manifestation.

Mohammed Aideh, directeur médical du Complexe Médical de Palestine à Ramallah (où elle a été traitée) affirme qu’elle est morte d’une « insuffisance repiratoire due à une inhalation de gaz ». Il a répété cette déclaration la nuit dernière, ajoutant que cette insuffisance avait entraîné un arrêt cardiaque.

L’histoire médicale fournie par la famille indique qu’elle était une femme bien portante, et que rien de ce qu’il a pu observer à son arriver ne contredit ce témoignage.

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danielle

Une nouvelle affaire Adoura.Il n’y a pas de quoi s’emouvoir.Ce qui me surprend le plus (et en fait c’est devenu la norme helas en Israel) c’est la faiblesse des autorites israelienne.Au nom de la democratie nous mettons en danger notre pays,nos soldats.Tous les vendredis des groupes d’anarchistes exitent et creent des provocations et attaquent nos soldats a coups de pierre.Ceux ci ne peuvent se defendre comme il se doit car ils ont les pieds et poings lies par les instructions qu’ils recoivent du ministre de la defense Ehoud Barak .Celui-ci est tellement interesse par la soi disant paix
qu’il ne prend pas les decisions logiques devant une telle situation.