Un homme de 30 ans doit être jugé lundi par le tribunal correctionnel de Strasbourg pour apologie par voie électronique d’un crime en relation avec une action terroriste. A la suite de l’attentat perpétré mercredi à Paris contre le journal satirique Charlie Hebdo, il avait publié sur Facebook une photo, qui circule actuellement sur les réseaux sociaux, montrant une kalachnikov à terre et des mots de réjouissance.

L’internaute avait publié le cliché sur un compte ouvert avec un pseudonyme, mais la police est parvenue à l’identifier. C’est la brigade anticriminalité qui l’a interpellé jeudi soir dans le quartier du Neuhof où il réside.

Placé en garde à vue et déféré devant le parquet vendredi après-midi, le trentenaire, connu de la justice pour des faits de droit commun, n’a pas expliqué la raison de cette publication mais il a assuré ne pas être le créateur de la photo.

Il encourt jusqu’à sept ans de prison.

Les supporters des terroristes responsables des attaques de cette semaine n’ont qu’à bien se tenir. L’un d’entre eux, dont l’identité n’a pas été révélée, comparaîtra lundi devant le tribunal correctionnel de Strasbourg pour apologie par voie électronique d’un crime en relation avec une action terroriste. Les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), qui révèlent l’affaire, notent que l’homme, âgé de 30 ans, a été interpellé jeudi soir dans un quartier sensible de Strasbourg par la brigade anticriminalité.

3721 messages repérés

Ce n’est pas le seul à se féliciter des attaques macabres commises cette semaine. Selon LeMonde.fr, cité par numerama.com, le ministère de l’Intérieur a indiqué aux préfets que «3721 messages faisant l’apologie des attentats avaient été recensés sur les réseaux sociaux depuis l’attaque».

Sept ans de prison au maximum

Sur Twitter, la police a indiqué aux internautes la marche à suivre pour dénoncer ces messages.

Numerama rappelle que le code pénal puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende «le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes. Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 € d’amende lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne». Une législation durcie depuis la dernière loi Cazeneuve du 13 novembre 2014.

Un texte qui complète celui voté en 2004 obligeant les réseaux sociaux à retirer les contenus ayant fait l’objet d’un signalement, sans attendre une décision de justice. Mais quid des messages postés hors des frontières de l’hexagone? Twitter et Facebook freinent toute entrave à une totale liberté de parole. Il est ainsi aisé de trouver sur ces plateformes des comptes tenus par des mouvances terroristes.

Alors que tout le monde était sous le choc de l’attentat au fur et à mesure de la diffusion des images et de la communication du nombre de victimes, de nombreux messages de haines se sont noyés au milieu des messages de soutien et de tristesse. Cette fois, l’impunité ne sera pas de mise et un premier internaute vient d’être interpellé pour apologie de l’attentat, d’autres devraient suivre dans les jours à venir.

Apologie au terrorisme : des internautes déjà visés par la justice…

Sur internet, nombreux sont les internautes qui s’immiscent dans les conversations pour polémiquer ou pour provoquer via des messages haineux. Ces « trolls », qui polluent les fils de conversations, sont devenus un vrai phénomène de société. Cependant, l’impunité ne sera pas de mise face à l’horreur dont a été témoin le pays durant ces trois derniers jours, après l’attaque de Charlie Hebdo. Un premier internaute vient d’être repéré et arrêté par la justice. Ce strasbourgeois de 30 ans sera jugé par le tribunal correctionnel lundi. Il risque jusqu’à 7 ans de prison et 100.000 euros d’amende.

L’homme en question a publié une photo de kalachikov posée sur le sol, avec une phrase de satisfaction sur l’attentat qui a touché Charlie Hebdo. L’article visé par la justice pour ce type de comportements haineux sur internet ou sur les réseaux sociaux est l’article 421-2-5 du code pénal : « le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende », et précise que « les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 € d’amende lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne ».

Beaucoup d’internautes auront donc à répondre de leurs propos haineux et de leur apologie au terrorisme dans les jours et semaines à venir, car le gouvernement en a fait une priorité absolue. Le ministère de l’intérieur suit de très près tous les messages qui auront été signalés par d’autres internautes, dont certains amèneront leurs auteurs devant les tribunaux. Internet ne sera peut-être plus une zone de non droit et chacun devra assumer ses propos…

[DNAArticle original

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Lieberg

Bonjour,

Je voulais juste faire ce petit commentaire .
En premier désolé je ne serais pas à la manif cet après midi
je ne veux pas cautionner tous ces hypocrites qui vont verser une larme (s)
de crocodile et qui demain retourneront à leur pensée première !
Et surtout pendant ce temps sur Internet et sur un site trouvé au hasard d’une recherche

https://twitter.com/domes_minarets/status/554255141197840384/photo/1

ce site , musulman continue à nous , et vous, narguer en affichant
que les dirigeants Israéliens sont les tueurs d’enfants !
Je suis peut-être un esprit … simple ? mais je pense que tant qu’on aura rien fait
pour lutter contre ce genre de site ? vous pourrez être des milliers voir des millions à manifester
rien n’y fera ;
la spirale de la violence et de l’endoctrinement islamique est en route tel un rouleau compresseur
et je pense que l’avenir pour nous et bien d’autres est bien sombre
Lieberg