Shimon Peres est confiant. Le président s’est exprimé, mardi, au sujet de l’intégration très attendue de l’Etat hébreu dans l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement économique). L’occasion, selon lui, de montrer l’autre visage d’Israël. Celui de l’innovation technologique et scientifique ainsi qu’un bon niveau d’assistance sociale.


Le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, remet un rapport au président Shimon Peres.
Photo: GPO , JPost
Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, est arrivé à Jérusalem lundi, pour une visite de deux jours, en amont du processus officiel d’adhésion. Une adhésion encore confrontée à un certain nombre de difficultés, cependant, qui devront impérativement être résolues avant le mois de mai. En devenant un Etat-membre de l’OCDE, Israël bénéficiera d’une plateforme internationale pour faire la démonstration de ses capacités en matières technologique et scientifique. Peres précise, par ailleurs, que, une fois la paix signée, le PIB israélien devrait atteindre 35 000 dollars par tête.

Lors d’une autre rencontre, mardi, Gurria a félicité le ministre de l’Environnement, Guilad Erdan, pour tous ses efforts visant à respecter les exigences environnementales fixées par l’Organisation. Le secrétaire général a rappelé, entre autres, la promesse israélienne de réduire de 20 % la croissance de ses émissions de gaz à effet de serre.

Trois derniers défis

Quoi qu’il en soit, la principale raison de la visite de Gurria consistait à présenter deux grands rapports à l’Etat hébreu : l’un regroupe des informations macro-économiques israéliennes ; l’autre traite de l’emploi et de l’atmosphère sociale locale. Les deux dossiers seront présentés mercredi aux responsables israéliens.

Pour l’heure, Israël s’est plié à la majorité des exigences de l’OCDE – qui compte aujourd’hui 30 Etats-membres – dans les domaines de l’innovation, de la finance, des technologies et de l’investissement. En revanche, trois sujets plus délicats doivent encore être pris en compte avant l’adhésion définitive de l’Etat hébreu, soit : la mise en place de politiques anti-corruption, le respect de la législation appliquée dans les pays de l’OCDE sur la propriété intellectuelle et, enfin, l’exclusion de statistiques concernant certains territoires qui ne sont pas concernés comme appartenant à l’Etat.

Le défi le plus important à relever, en Israël, semble être l’instauration de mesures contre la corruption. Car, même si l’Etat a signé, en mars dernier, la Convention anti-corruption de l’Organisation, son application reste plus délicate. L’OCDE reproche notamment à la censure militaire israélienne de protéger certaines entreprises appartenant à l’industrie nationale de défense. Phénomène qui empêche parfois les médias d’enquêter au sujet d’éventuelles fraudes dans les entreprises en question.

Avant son départ, Angel Gurria rencontrera également le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, le ministre des Finances, Youval Steinitz, le ministre de l’Industrie, du Commerce et du Travail, Binyamin Ben-Eliezer, le gouverneur de la Banque d’Israël, Stanley Fischer, et le président de l’Association des fabricants, Shraga Brosh.

source jerusalempost
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1263147928581&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

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