© 2009 AFP (Wojtek Radwanski)
Des dirigeants d’une vingtaine de pays commémorent ce mardi à Gdansk dans le nord de la Pologne le 70e anniversaire du début de la Seconde guerre mondiale qui a coûté la vie à au moins 50 millions de personnes à travers le monde, dont près de six millions en Pologne.Des dirigeants d’une vingtaine de pays commémorent ce mardi à Gdansk dans le nord de la Pologne le 70e anniversaire du début de la Seconde guerre mondiale qui a coûté la vie à au moins 50 millions de personnes à travers le monde, dont près de six millions en Pologne.

Il y a 70 ans, le 1er septembre 1939 à l’aube, le cuirassé allemand Schleswig-Holstein a tiré les premiers coups de canon de la Seconde guerre mondiale, couvrant de feu la base polonaise de Westerplatte, près de Gdansk.

C’est sur ce lieu historique, au pied d’un monument dédié aux 180 défenseurs polonais de Westerplatte, qui pendant une semaine avaient offert une résistance acharnée contre 3.500 soldats allemands, que se réuniront les représentants des belligérants de l’époque, dont la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre russe Vladimir Poutine.

Parmi les invités se trouvent également les Premiers ministres français François Fillon, italien Silvio Berlusconi, ukrainienne Ioulia Timochenko et suédois Fredrik Reinfeldt, aussi président en exercice de l’Union européenne.

L’administration américaine sera représentée par le Conseiller à la Sécurité nationale James Jones.

« La Pologne tient à ce que le 1er septembre 1939 reste gravé dans la mémoire comme date du début du plus grand cataclysme du XXe siècle, lié à l’agression de l’Allemagne, puis de la Russie soviétique, contre la Pologne », a déclaré la semaine dernière le chef du gouvernement polonais Donald Tusk.

Les discours d’Angela Merkel et de Vladimir Poutine sont particulièrement attendus alors que les interprétations historiques de la guerre divergent dans les trois pays.

Attaquée par les Allemands le 1er septembre sans déclaration de guerre formelle, la Pologne l’a été également 17 jours plus tard par l’Union soviétique qui a envahi l’est du pays, en vertu d’une clause secrète d’un pacte germano-soviétique conclu le 23 août 1939.

Le chef du gouvernement russe a tenu des propos apaisants dans une tribune publiée lundi dans le grand quotidien polonais Gazeta Wyborcza, condamnant le pacte mais ajoutant que l’URSS de Staline n’avait d’autre choix et sans faire la moindre allusion à l’invasion de la Pologne par les forces soviétiques.

La chancelière allemande a quant à elle rappelé samedi dans une déclaration « la souffrance sans fin » que l’Allemagne a fait subir à l’Europe et au monde.

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