Le roi Abdallah II de Jordanie a présenté jeudi à Washington son pays comme un havre de stabilité au milieu d’un Proche-Orient agité devant un parterre d’investisseurs Américains.

La Jordanie est « une porte d’entrée stable et sûre » dans la région a déclaré le monarque à la Chambre de commerce américaine. « Je suis ici pour vous dire que la Jordanie est ouverte aux affaires. Non pas en dépit du printemps arabe, mais bien du fait du printemps », a-t-il ajouté, faisant référence au mouvement de contestation populaire de 2011, qui n’a pas épargné son pays. En effet, a estimé le roi, « les messages du printemps arabe sont en fin de compte que les gens veulent plus de liberté, plus de travail et plus de dignité ». D’autre part, le Fonds monétaire international a indiqué dans un communiqué qu’Abdallah II avait été reçu par sa directrice générale, Christine Lagarde, à Washington. La Jordanie est un des pays arabes à qui le FMI dit être prêt à fournir une assistance financière.

La Jordanie est un grand bénéficiaire de l’aide publique américaine, mais selon des chiffres de l’ONU, les afflux d’investissements directs étrangers dans ce pays en 2008 étaient principalement britanniques (29%), émiratis, (26%), Koweïtiens (16%) et saoudiens (11%).

Les États-unis et la Jordanie ont signé un traité libre-échange en 2000. Selon le ministère du Commerce extérieur, celui-ci est pleinement mis en œuvre depuis le 1er janvier 2010.

WASHINGTON, 20 jan 2012 (AFP)

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