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Une librairie ( Francois Guillot (AFP/Archives) )

Le jury du prix Femina, l’une des principales récompenses littéraires françaises, a couronné lundi l’Haïtienne Yanick Lahens et l’Israélienne Zeruya Shalev.

Zeruya Shalev a reçu le « Femina étranger », décerné à un roman écrit dans une autre langue que le français, pour « Ce qui reste de nos vies », que le jury a préférée au romancier irlandais Sebastian Barry.

L’auteure s’est dite « ravie d’être la première Israélienne à recevoir ce prix », ajoutant vouloir « partager ce moment avec » son père, décédé il y a deux semaines.

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« Ce qui reste de nos vies » est une envoûtante variation, au soir de la vie d’une mère, sur les mystérieux liens tissés entre parents et enfants.

Yanick Lahens pour sa part a été primée pour « Bain de lune », roman d’une violente beauté sur son pays, traversé par la destruction, l’opportunisme politique, et les familles déchirées.

« Je suis très contente. La reconnaissance fait du bien et je suis surtout sensible au fait que le jury a compris que cette histoire, si elle se passe en Haïti est universelle », a déclaré à l’AFP la lauréate.

Grande figure de la littérature haïtienne et engagée dans le développement social et culturel de son pays, Yanick Lahens est née à Port-au-Prince en 1953.

(Avec AFP)

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