La Turquie nie officiellement toutes ces accusations selon lesquelles il soutiendrait les activités des terroristes en leur permettant entre autre de passer par son territoire pour se rendre en Syrie et lutter contre le régime Assad. Ankara a demandé à plusieurs reprises l’éviction du dictateur syrien Bachar al-Assad.

Le media arabe Al-Watan Al-Arabi, cite les sources des médias turcs qui disent que l’intention des chancelleries occidentales, qui envisagent d’étudier la relation entre le régime turc et l’Etat islamique, a soulevé les craintes du président turc Recep Tayyip Erdogan. Une panique qui l’a conduit à exiger de Hakan Fidan, le chef du service de renseignement Turc et bras droit de M. Erdogan, de se débarrasser de tout élément de preuve qui pourrait être utilisé contre lui devant les tribunaux internationaux.

Erdogan aurait demandé aux services de renseignement de cacher toutes les preuves et documents qui montrent l’implication du gouvernement turc dans son soutien à l’EI, de peur d’être obligé de comparaître devant les tribunaux internationaux pour soutien à une organisation terroriste.

Les experts estiment que la Turquie ferme les yeux sur l’infiltration de terroristes qui vont en Syrie rejoindre des groupes extrémistes via les passages frontaliers turcs. Ils soulignent que la Turquie, en dépit du fait qu’elle est membre de l’OTAN ce qui induit des avantages réglementaires et logistiques, facilite ce trafic dans l’espoir que cela augmentera les chances de renverser le régime d’Assad.

Par exemple, certains médias pro-kurdes ont déclaré récemment qu’une voiture piégée conduite par un kamikaze en provenance du territoire turc a explosé au passage frontalier avec la Syrie, près de Kobane, soulevant des questions quant à la volonté de la Turquie de respecter ses engagements de lutter contre l’EI.

En outre, de nombreux jeunes hommes qui sont allés se battre en Syrie et en Irak, puis sont retournés dans leurs foyers, ont reconnu qu’ils avaient traversé la frontière turque et coopéré avec des «médiateurs» pour rejoindre « la terre du djihad. »

En outre, les responsables internationaux ont accusé l’Etat turc de ne pas faire assez pour faire cesser les combats dans Kobane, situé sur le flanc syrien de la frontière, où les forces kurdes locales se battent contre l’EI.

Les analystes disent également que la tolérance des Turcs à ces forces extrémistes élève le niveau de préoccupations au sujet de la coordination entre le régime Erdogan et les groupes djihadistes militants.

[Al WATANALARABI- adaptation Kathie KriegelArticle original

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André

Encore une occasion raté en 1918 d’en finir avec cet « empire ottoman » avec la création, comme il était prévu, d’un Etat kurde et renvoyer ainsi les turcs en Anatolie…