D’après Ynet (le site Internet du quotidien israélien Yédiot Arahonot) le détournement du cargo russe Arctic Sea serait « une mise en scène de la Russie elle-même » (???). Le cargo aurait été retrouvé après que les autorités russes aient reçu un tuyau « anonyme » (???). La Russie aurait décidé cette mise en scène « après avoir appris » (???) que des missiles se trouvaient sur le cargo. Par ailleurs, sur la blogosphère israélienne, on affirme que rien ne prouve que l’information selon laquelle Israël a délesté le cargo de ses missiles, information diffusée par nous et reprise par le magazine américain Time, rien ne prouve, lit-on sur la blogosphère israélienne, que cette information soit « authentique ». Il est vrai que les autorités israéliennes ont décidé de garder le silence.

Le cargo russe Arctic Sea a – selon nous – été délesté de ses missiles par des forces agissant pour Israël. C’est ce qu’a confirmé un haut responsable de l’Union européenne, l’amiral Tarmo Kouts, au magazine américain Time. Tarmo Kouts, Rapporteur européen sur les Affaires de piraterie, a ajouté que les explications des autorités russes sur cette affaire ne sont pas plausibles, ce que nous avons du reste écrit il y une quizaine de jours. Amiram Lewin, ancien sous-directeur du Mossad, a déclaré sur les ondes de Galei Tsahal, la radio de l’armée, qu’Israël, s’il le fallait, « était capable d’intervenir partout dans le monde ». Le cabinet de Netanyahu, le Mossad et le Shin Bet, ont refusé de réagir à ces informations.

Pour mémoire, selon Ritt Goldstein, du magazine américain The Christian Science Monitor, cité notamment par Confidential Reporter, l’Arctic Sea transportait du matériel ou des équipements stratégiques destinés à la Syrie. L’information avait été confirmée entre autre par China Confidential. Mikhail Voitenko, rédacteur du bulletin maritime russe de Sovfracht, avait écrit que l’Arctic Sea avait peut-être été attaqué parce qu’il transportait du matériel sensible (et non pas du vulgaire bois). Le journaliste Bruno Waterfield avait confirmé cette déclaration le 12 août dans le journal britannique Telegraph. Le 18 août, Vladimir Pimonov, correspondant à Mouscou du journal danois Ekstra Bladet, écrivait que l’Artic Sea transportait des missiles destinés à l’Iran. L’information avait été également relayée par Les Ogsa dans le média norvégien Nyhetene.

Au moment du « piratage » présumé de l’Arctic Sea, Nick Blackmore, rédacteur du magazine Safety at Sea International, écrivait : « Nous nous serions attendus, s’ils avaient été piratés, qu’ils contactent un port » (en effet, entre le début du « piratage » et la prise d’otage proprement dite, l’équipage avait tout de même quelques minutes de battement pour alerter par radio le port le plus proche…). Le 13 août, Lynn Berry, correspondante de l’Associated Press à Moscou écrivait : « Le cargo a été repéré à Kaliningrad, une enclave russe (…) avant de recevoir le sceau légal de navigation dans un port finlandais ».

Fait étrange, l’Arctic Sea avait été repéré par les Portugais (le Cap-Vert est une ancienne colonie portugaise). Mais ce sont les Français qui avaient rendu publique cette information. Et se sont les militaires russes qui avaient alors récupéré l’Arctic Sea. Autrement dit, on est en droit de se demander pourquoi les Portugais et les Français, visiblement présents dans la zone du Cap-Vert (vu qu’ils sont à l’origine de l’info sur l’emplacement du cargo), ont informés les militaires russes, qui, de toute évidence, tenaient énormément à être les premiers – et les seuls – à récupérer ce cargo, certes sous pavillon de complaisance maltais, certes exploité par une compagnie finlandaise, mais au service de la Russie…

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires