Américains et Turcs passent leur temps à se renvoyer la patate chaude. On verra, plus tard, que l’Etat Islamique utilise des gaz chimiques pour exterminer le peuple kurde. Rien d’urgent, ils ne sont pas Palestiniens!

Pas d’accord entre Ankara et Washington sur l’utilisation de bases turques.
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Malgré une contre-offensive des combattants kurdes, les jihadistes de l’EI avançaient hier dans la ville, prenant le centre de Kobané. Umit Bektas/Reuters

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Preuves d’utilisation de gaz chimiques.

Ils sont venus

ILS SONT TOUS LA…

Ils sont venus et ils sont tous la. Plus de quarante pays coalisés contre la menace du Daesh ou de l’Isil ou de l’Isis ou de l’EI ou de terroristes ou des Djihadistes mais surtout éviter de parler d’Islam. Les plus grandes puissances mondiales occidentales ont rallié des alibis arabes aux capacités militaires inexistantes afin de ne surtout pas oser frapper des musulmans sans une « caution » arabe ou musulmane.

Cette coalition a déjà effectué des milliers de frappes aériennes contre les « forces du califat ». Personne n’ose parler de riposte disproportionnée ou de nécessité d’un cessez-le-feu.

Dans ce conflit qui tait son nom, les sunnites et chiites, la Turquie et l’Iran, tentent de tirer des avantages. Ce que les USA et leurs alliés ont réussi est d’avoir mobilisé autour du drapeau noir les talibans, le Boko Haram et d’autres groupes musulmans à travers la planète. Tout en souhaitant pleine réussite à la coalition, on peut s’interroger sur quelques aspects de cette guerre.

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Face à la puissance militaire écrasante des alliés, se trouve une force armée de quelque dix ou quinze mille barbares. Alors que les combats au sol font rage entre les combattants kurdes et les musulmans de l’Etat islamique, ce sont ces derniers qui avancent et prennent de nouveaux territoires. Pas un journaliste au sol pour nous ne transmettre l’ampleur des dégâts dans les villages bombardés par les F16. Pas un journaliste pour montrer les images des « enfants » combattants tués par les bombes alliées. Pas un relevé quotidien des pertes « civiles » ou non causées par les frappes aériennes et relevées par des journalistes.

A croire qu’il n’y a pas de journaliste sur place.

A croire surtout que tous les journalistes sont restés à Gaza !

En considérant la disproportion frappante entre les puissances coalisées et les barbares au sol, on comprend qu’il ne peut y avoir de victoire réelle sans troupes au sol affrontant l’ennemi. C’est ce que les quarante pays intervenant ont peur de s’avouer. Ils n’osent pas et n’auront pas le courage de terminer réellement cette guerre.

Le massacre de troupe chiites, la décapitation d’ occidentaux, le comportement somme toute habituel de forces islamiques et la présence de raffineries de pétrole ont amené la Coalition à entrer en guerre. Il est remarquable de constater que les attentats innombrables commis en Israël par des barbares de même nature n’ont pas amené les occidentaux à soutenir Israël dans sa riposte mais au contraire à l’affaiblir en soutenant les exigences de ses ennemis. Vraisemblablement parce que les victimes n’étaient que juives.

Les USA ont perdu toutes leurs guerres depuis la seconde guerre mondiale. Sauf l’invasion de l’île de Grenade, tous les terrains d’opération ont amené les Etats-Unis à la défaite tant en Corée qu’au Vietnam, à Cuba ou en terre musulmane. Les talibans ont repris le pouvoir, le retrait d’Irak a amené le Daesh. Les français au Mali n’ont pas empêché le Boko Haram de continuer à contrôler de vastes zones ou à empêcher la dramatique mise à mort d-un alpiniste. Quand l’Occident se retire, ce sont les musulmans les plus radicaux qui s’installent. C’est le même cas pour le retrait israélien de Gaza et de certaines villes de Judée et Samarie où le Hamas prend le pouvoir.
« Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » disait le grand Camus. Tant que l’occident mènera une guerre sans nommer l’ennemi, il perdra. L’ennemi est l’Islam.

Il est évident que la majorité des musulmans ne sont pas prêts à décapiter ou à prendre les armes pour imposer la charia en Europe. Mais il s’agit d’une majorité silencieuse soumise à un Coran qui donne raison aux assassins d’AlKaida, du Daesh ou du Hamas et que personne ne retirera de ce livre les passages innombrable appelant à la destruction des « infidèles » chrétiens et juifs ou ordonnant la conquête du monde. Nommer l’ennemi est déjà une bataille gagnée. L’Occident tout coalisé qu’il soit, perdra également cette bataille tant qu’il ne nommera pas l’ennemi sous son vrai vocable : Islam.
Alors seulement, les mesures indispensables à l’arrêt de sa propagation seront prises en connaissance de cause.

Pour gagner la guerre, l’Occident doit établir un cordon sanitaire autour des pays musulmans, stopper les courses au contrat avec le Qatar et veiller sur le sol européen à stopper la propagation de cette idéologie de haine et de guerre qu’est l’islam.

Les avions alliés volent mais les Kurdes paient le prix fort sous le regard intéressé de l’armée turque aux mains des islamistes « modérés ».
Quiconque veut exister dans cet environnement musulman et au milieu de cette lâcheté munichoise de l’Occident doit avoir sa propre armée puissante. Sinon les avions occidentaux survolent les terrains comme le firent les alliés en survolant Auschwitz sans bombarder.

Dans le même temps où les pays démocratiques tentent de stopper l’avancée des troupes du Califat, ils se réunissent avec les états arabes au Caire pour la reconstruction de Gaza.

Pas de Sderot ou Ashkelon !

Comment mieux transmettre aux assassins de l’Islam qu’ils peuvent tout se permettre. Le message d’un Obama, d’un Fabius ou des autres participants est clair. En somme les « pays donateurs » déclarent aux terroristes de Gaza qu’ils peuvent envoyer des milliers de fusées contre les villes israéliennes, creuser des tunnels pour assassiner des enfants, kidnapper et égorger des adolescents, commercer avec des restes humains pour récupérer des assassins. Tout cela sans la moindre sanction internationale. Plus de cinq milliards de dollars pour reconstruire les tunnels, les bunkers, les domiciles des chefs criminels, les mosquées pour stocker des armes, les écoles pour tirer des fusées, les comptes en banque des « dignitaires palestiniens » corrompus. Le Hamas peut donc tranquillement préparer la prochaine bataille contre Israël.

A quoi sert de bombarder le Daesh quand on active le terrorisme du Hamas !
Ce pseudo peuple « palestinien » entre dans l’histoire comme un groupe de terroristes et de mendiants, de squatters et de maîtres-chanteurs permanents.

Gaza doit rester détruite et vidée. Si ce n’est maintenant, alors ce sera forcement lors du prochain conflit.
Et le plus tôt sera le mieux !

Jacques Kupfer

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Les jihadistes du groupe État islamique (EI, ex-Daech) ont pris position pour la première fois dans le centre de Kobané hier, alors que de violents combats entre les combattants de l’EI et les forces kurdes avaient lieu dans les faubourgs nord de la ville, à moins d’un kilomètre de la frontière entre la Syrie et la Turquie.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les jihadistes ont pu s’emparer hier du centre culturel de Kobané et s’installer pour la première fois dans le centre de cette localité qu’ils convoitent depuis le lancement le 16 septembre de leur grande offensive sur cette région kurde de la Syrie. « Auparavant, ils venaient de l’est, avançaient puis reculaient mais cette fois ils se sont bien installés (au centre). Ils contrôlent désormais la moitié de la localité », a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.

Dans la troisième ville kurde de Syrie, la journée a par ailleurs été marquée par trois explosions à la voiture piégée déclenchées par des kamikazes de l’EI, selon l’OSDH, qui n’était pas en mesure de fournir un bilan des victimes. Deux de ces explosions ont eu lieu au nord de Kobané dans une zone où un journaliste de l’AFP présent à la frontière turque a pu constater que les jihadistes avaient lancé une offensive.

« Objectif stratégique »

Ce secteur du poste-frontière de Mursitpinar est emprunté quotidiennement par des civils fuyant les combats et par des combattants kurdes évacués pour être soignés dans les hôpitaux de Suruç en Turquie. C’est devenu « un objectif stratégique » pour les jihadistes, a indiqué Feyza Abdi, élue au conseil municipal de Kobané et réfugiée en Turquie, selon qui l’EI cerne « déjà la ville de trois côtés différents ». « S’ils réussissent à prendre le contrôle de cette zone, ils fermeront tous les accès et pourront commencer leur massacre » à Kobané (Aïn al-Arab en arabe).

Si l’EI a pu installer une position au centre de la ville, une semaine après être entré à Kobané et trois jours après avoir délogé les combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) de leur QG, ces derniers ont mené une contre-offensive dans le sud de Kobané et repris deux positions des jihadistes, dont ils ont tué 13 membres, selon l’OSDH.

Ailleurs en Syrie, l’armée de l’air syrienne a intensifié ses raids aériens hier dans l’ouest, en lançant au moins 40, a rapporté l’OSDH. Les avions syriens ont notamment bombardé les positions des rebelles dans les provinces d’Idlib et de Hama, a déclaré M. Abdel Rahman.

(Lire aussi : Les raids américains contre l’EI : des frappes pour la galerie ?)

Réunion de la coalition à Washington

En attendant, près de trois mois après le déclenchement de la campagne aérienne contre l’EI en Irak et près de trois semaines après le début des raids visant les jihadistes en Syrie, les chefs militaires de 21 pays de la coalition vont faire le point aujourd’hui à Washington sur leur campagne. Elle rassemblera notamment des représentants de tous les partenaires européens de la coalition ainsi que des cinq pays arabes – Bahreïn, Jordanie, Qatar, Arabie saoudite et Émirats arabes unis – qui jouent un rôle actif dans les frappes aériennes en Syrie. À ce sujet d’ailleurs, le secrétaire d’État américain John Kerry a « remercié » hier soir à Paris son homologue français Laurent Fabius pour la contribution de la France au combat contre l’EI, selon un responsable du département d’État.

Dans ce contexte, des déclarations contradictoires de Washington et Ankara sur un accord concernant l’utilisation de bases aériennes turques par les avions américains pour effectuer des raids contre l’EI ont par ailleurs semé une certaine confusion. Alors qu’un responsable américain indiquait dimanche que les États-Unis pourraient utiliser la grande base d’Incirlik dans le sud, où 1 500 Américains sont stationnés, une source gouvernementale à Ankara a affirmé hier qu’un tel accord n’avait pas été signé. Actuellement, les avions américains employés pour les bombardements contre l’EI décollent des bases aériennes, plus éloignées, d’al-Dhafra aux Émirats arabes unis, d’Ali al-Salem au Koweït et d’al-Udeid au Qatar. Cette confusion illustre les relations difficiles entre la Turquie et les États-Unis, deux pays de l’Otan, sur le dossier syrien. Ankara refuse pour l’instant de se joindre à la coalition militaire internationale au motif que les frappes aériennes dirigées contre les jihadistes pourraient renforcer par ricochet le camp du président syrien Bachar el-Assad, la bête noire de ses dirigeants islamo-conservateurs.

[OLJ/Agences 14/10/2014

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michel boissonneault

ce titre est tellement vrai que au mois de juillet dernier tout les médias du monde entier critiquait israel
pourtant il y avait des milliers de missiles lancer …… maintenant que les kurdes essai uniquement de survivre
tout les médias s’en foutent…… c’est vrai car le fait qu’il y a aucun juif alors le massacre fait par des muzz
est sans importance

rahm

que ce qu on peut dire de plus!
la photo parle d elle meme ,le hamas ramasse 4.5billions de $$$$$$ et les kurdes nada,
tiens dans le Figaro Un jeune Palestinien de 13 ans a été tué aujourd’hui par les forces israéliennes à Beït Likya, un village de Cisjordanie, a-t-on appris auprès du personnel médical local et de témoins.
voila le pauvre petit se promenait gentiment et les mechants soldats de tsahal ho ho ho !ben ils l ont tué ,
voila et le forum 100 peut etre 300 a la fin de la journee et les kurdes 3 ou 4 reponses .
chabat shalom

Armand Maruani

{{A Jacques Kupfer .
}}

{{ {{Jacques quel plaisir de vous lire . Dommage vous vous faites rare .}}

{{Cordialement .}}

{{Armand Maruani}}

jacqueline

Israël ne bougera pas (rappelez vous de Sabra et Chatila) les chrétiens ont assassiné et c’est Israël que l’on a accusé à 100%.

Israël met la coalition au courant de tout ce qui arrive aux Kurdes mais personne ne bouge. Les Kurdes sont assassinés à coup de gaz chimiques.

Peu importe cette coalisation a pour pleurer « le hamas », ça leur suffit grandement. Les Kurdes peuvent crever !