source : Barak Ravid – Haaretz
Le ministre égyptien des Affaires étrangères : Netanyahu s’est dit prêt à débattre de la possibilité de faire de la « Jérusalem arabe » la capitale de la Palestine / Barak Ravid – Haaretz

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a affirmé la semaine dernière, lors d’une rencontre avec des ministres des Affaires étrangères européens et arabes qui se tenait au Caire, que, lors de ses entretiens avec le président Moubarak, le Premier ministre Netanyahu s’est dit prêt à débattre de la possibilité que la « Jérusalem arabe » devienne la capitale de l’Etat palestinien. Dans le même temps, l’Autorité palestinienne serait prête à renoncer à sa demande de cesser la construction à Jérusalem-est en échange d’autres engagements israéliens tels que l’arrêt des éliminations d’activistes en Cisjordanie et l’allègement du blocus de la bande de Gaza.

La semaine dernière s’est tenue au Caire une réunion des ministres des Affaires étrangères français et espagnol avec leurs homologues égyptien, jordanien, algérien, marocain et tunisien. L’objet de cette rencontre était la reprise des activités de l’Union pour la Méditerranée, mais une partie des débats ont été consacrés aux processus de paix entre Israël et les Palestiniens.

Selon de hauts fonctionnaires israéliens et des diplomates européens, le chef de la diplomatie égyptienne a rendu compte à ses homologues des entretiens entre le président Moubarak et le Premier ministre Netanyahu qui s’étaient tenus quelques jours auparavant et a fait part de la satisfaction égyptienne face à l’attitude du Premier ministre Netanyahu.

« Ses positions actuelles qui prévoient une pleine compensation territoriale, afin de permettre aux Palestiniens d’obtenir cent pour cent de la superficie de la Cisjordanie, et le fait qu’il soit prêt à débattre de la possibilité que la Jérusalem arabe soit la capitale de la Palestine témoignent de son ouverture et sa bonne volonté et indiquent un changement d’attitude par rapport au passé », aurait ajouté Ahmed Aboul Gheit.

Les ministres arabes des Affaires étrangères ont affirmé que les Palestiniens étaient prêts à troquer les conditions qu’ils posent à la reprise des pourparlers avec Israël – un gel complet de la construction à Jérusalem et la reprise des négociations à partit du point où elles avaient été interrompues – en échange de cinq autres conditions qui seront plus faciles à accepter pour Binyamin Netanyahu. Ces cinq nouvelles conditions sont : L’arrêt des « éliminations ciblées » en Cisjordanie et des opérations de Tsahal dans les villes palestiniennes. L’allègement du blocus de la bande de Gaza et l’autorisation d’importer une certaine quantité de matériaux de construction afin de permettre la reconstruction. La remise en place des « zones A » en Cisjordanie, sous plein contrôle palestinien, et des « zones B », où l’administration civile est assurée par les Palestiniens. Cela signifie le repositionnement des forces israéliennes en Cisjordanie telles qu’elles étaient avant le déclenchement des la deuxième Intifada, en septembre 2000. La libération de certains prisonniers palestiniens au bénéfice de l’Autorité palestinienne. La levée de barrages supplémentaires en Cisjordanie et, en particulier, de huit barrages majeurs.

Si Israël accepte ces conditions, les Palestiniens seront prêts à reprendre les négociations même sans arrêt de la construction à Jérusalem-est et sans qu’elles redémarrent au point où elles avaient été interrompues. Au cours de la réunion, le chef de la diplomatie égyptienne a déclaré que les Palestiniens recevront aussi des garanties de la part des Américains qui pourraient condamner la construction à Jérusalem-est et garantir la superficie du futur Etat palestinien.

Les ministres des Affaires étrangères français et espagnol et leurs homologues arabes ont toutefois convenu que la difficulté à faire redémarrer les négociations est le résultat de l’incapacité qu’ont Binyamin Netanyahu et Abou Mazen à faire connaître publiquement leurs positions actuelles.

L’émissaire américain George Mitchell était hier à Paris avant la réunion du Quartette qui se tiendra demain à Bruxelles. M. Mitchell rencontrera aujourd’hui le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Saltanov, qui a proposé de tenir une réunion des ministres des Affaires étrangères du Quartette à Moscou en février. Au terme de sa rencontre avec le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, l’émissaire américain a déclaré que les Etats-Unis « ont un calendrier établi » concernant la gestion des négociations entre Israël et les Palestiniens.

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Alain.benadi

je m apperçois à ma grande affliction que le gouvernement ISRAELIEN est en train de perdre son ame,ses valeurs et sa crédibilité, la paix à tout prix nous vaudra d ici peu les pires calamités (voir gaza) la haine acumulée depuis des générations ne disparaitra pas avec la paix, quand les palestiniens ne recevront plus la mane de l onu et consorts que feront ils? les arabes ont voulu cette situation en n acceptant pas le retour sur leur terre des JUIFS ils me font penser à un joueur dans un casino qui a perdu toute sa fortune au jeu, et qui le lendemain retourne au casino en exigeant le remboursement de ses pertes+ les interets, la france intelligeament mais pas par amour apres la » nakba » algerienne a intégré 1000000 de pieds noirs enfin je veux dire les a accepté sur son territoire sans les avantages sociaux aide au logement ectect!! qu obtiennent les immigrés aujourdhui, enfin passons mais les pieds noirs ont montré combien ils étaient courageux et travailleurs et sans bruler, sans manifester, sans comettre de larcins de vente de drogue j en passe, ils ont retroussé leurs manches et se sont intégrés, que les palestiniens en prenent exemple, mais ceci est une autre histoire, que les gouvernenments europeens qui veulent imposer sans frais leurs idées libre à eux mais pour d autres causes, ce n est pas ce qui manque dans le monde (n est ce pas monsieur Kouchner) d aujourdhui et qui ne se mellent pas des affaires d ISRAEL.

LESTORET

Je ne pense pas que les choses soient aussi faciles mais il faut discuter: la discussion est une mesure qui n’engage pas où chacun essaie de faire valoir son point de vue auprès de l’adversaire. Sans discussion rien n’avance et les choses restent en l’état, voire s’aggravent. Je ne crois pas que sur Jérusalem les adversaires puissent s’entendre rapidement ou facilement. Mais il faut toujours discuter et c’est seulement à ce prix que les choses peuvent avancer.