Abbas n’abandonne pas. L’Autorité palestinienne (AP) tente, encore une fois, de convaincre Israël de geler l’ensemble de ses constructions, à la fois dans les implantations et à Jérusalem-Est. Entre trois et six mois de suspension seraient nécessaires pour la reprise des pourparlers, précise l’AP. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a toutefois peu de chances d’accéder à cette demande, selon plusieurs hauts responsables israéliens.


Mahmoud Abbas.
Photo: AP , JPost
Lors de sa venue, la semaine prochaine, l’envoyé spécial des Etats-Unis au Proche-Orient, George Mitchell, abordera sans doute cette question. Il rencontrera Netanyahou jeudi à Jérusalem. Mitchell est d’abord attendu au Liban, pour une visite de deux jours, en plus d’un passage à Ramallah.

L’appel au gel à Jérusalem-Est est interprété comme une tentative du chef de l’AP, Mahmoud Abbas, de reprendre les négociations « sans perdre la face ». Depuis les encouragements israéliens à retourner à la table des négociations, Abbas a maintes fois répété son unique exigence : l’arrêt des constructions au-delà des lignes de 1967. Binyamin Netanyahou a déjà décrété un moratoire de dix mois dans les implantations. Considérant qu’il a fait suffisamment de gestes envers les Palestiniens, il n’aurait aucune intention de céder aux pressions de l’AP.

Futures concessions de l’Etat hébreu

De leur côté, les Etats-Unis poussent l’Autorité palestinienne à reprendre le processus de paix, depuis plusieurs mois. L’administration de Barack Obama tente également d’amener les pays arabes – notamment l’Egypte et l’Arabie Saoudite – à faire pression dans ce sens sur Mahmoud Abbas. En échange d’une relance des négociations, l’Etat hébreu devra sans doute franchir de nouvelles étapes à son tour. L’une d’entre elles consisterait à agrandir la zone A en Judée-Samarie – où les Palestiniens possèdent à la fois l’autorité civile et sécuritaire. Autres exemples : le retrait de plusieurs barrages routiers, la libération de prisonniers palestiniens, l’ouverture des points de passage de la bande de Gaza et la réouverture de la Maison de l’Orient à Jérusalem-Est.

Dimanche, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, s’est ouvertement prononcé contre toute forme de nouvelle main tendue envers les Palestiniens. Israël a déjà offert « tout son arsenal de gestes de bonne volonté » et Jérusalem attend désormais des gestes en retour, a-t-il dit.

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