78 pour cent des étudiants juifs raportent avoir été témoins d’antisémitisme (66 pour cent) ou avoir été sujets à des comportements antisémites (46 pour cent) pendant leur vie. Ces grands nombres sont inquiétants et contredisent l’idée selon laquelle l’antisémitisme ne constitue pas un défi pour la jeune génération.

Près de deux tiers (63 pour cent) des étudiants juifs caractérisent les critiques qu’ils entendent en ce qui concerne Israël comme étant injustes. Quand les étudiants juifs entendent une critique envers Israël, seuls 14 pour cent des participants la caractérisent comme étant légitime, en comparaison avec 27 pour cent qui la considèrent comme étant anti-israélienne, et 44 pour cent la considérant comme étant antisémite.

Bien que la définition précise d’ « antisémitisme » n’ait pas été examinée dans ce contexte, le sondage commence à examiner les relations entre une critique légitime d’Israël et des satires anti-israéliennes / antisémites. Ces étudiants rejettent l’idée selon laquelle la critique liée à la sécurité d’Israël ou des colonies dépassent les limites. Mais ils croient que la question du droit à l’existence d’Israël, la démonisation d’Israël par l’usage de caricatures offensantes, l’attaque d’une personne au lieu de critiques contre la politique, ou l’usage de messages ambigus dépassent vraiment les limites définissant le débat politique légitime.

Cette distinction complexe entre différent types de débat prouve que ces étudiants ne font pas que crier « au loup! » mais prouve qu’ils sont inquiets du fait que les propos dirigés contre Israël dépassent les limites.

Mitchell Bard, le président-directeur général de l’Organisation Coopérative Américano- Israélienne à buts non lucratifs et le co-fondateur de la recherche, précise: «Des administrateurs des universités prétendent qu’il n’y a pas de problème d’antisémitisme dans leurs campus et souvent, ils font très peu ou ne font rien en réaction aux plaintes d’étudiants. Les résultats choquants de notre sondage montrent que des étudiant du pays entier font l’expérience et sont temoins d’actes antisémites. Il est temps que les éléments officiels dans les collèges et les universités prennent des mesures afin de mettre fin à la discrimination des étudiants juifs et adoptent une politique de non tolérance envers l’antisémitisme dans leurs campus, y compris envers des attaques masquées contre des juifs et la délégitimation d’Israël par des étudiants et des membres de l’administration.

Alors que les satires antisémites et anti-israéliennes constituent un défi évident pour ces étudiants, les efforts de soutien du boycott, du désinvestissement et des sanctions contre Israël (BDS) ne constituent pas un tel défi. Nombreux sont ceux qui auraient voulu laisser entendre que des étudiants juifs deviennent opposés à Israël à cause de sa politique actuelle, dont ils désirent se déconnecter. Dans une précédente analyse, nous avions vu que 66 pour cent des étudiants juifs affirment ressentir une connexion avec Israël, en comparaison avec 68 pour cent des juifs de l’état. De plus, les données montrent clairement qu’il y a un léger soutien au BDS pour faire une quelconque pression sur Israël.

Alors que seulement un pour cent des étudiants juifs soutiennent en force le mouvement BDS, 59 pour cent s’opposent avec force à ces efforts. Et après avoir entendu la description suivante de BDS, ce soutien ne s’accroit nullement, alors que l’opposition au BDS croit jusqu’à 81 pour cent (71 pour cent s’y opposant avec force:

«La campagne du boycott, du désinvestissement et des sanctions contre Israël a pour but d’obliger Israël à faire des concessions politiques envers les palestiniens par un boycott contre Israël grâce à une liste de moyens, dont la qualification d’Israël en tant qu’état d’ « apartheid », l’appel aux universités d’éviter toute relation avec des entreprises faisant des affaires avec Israël, le boycott contre la vente de marchandises produites dans les colonies de la Cisjordanie, et la sanction d’universités israéliennes et de professeurs israéliens».

4 pour cent seulement des participants au sondage stipulent qu’ils sont persuadés que ces efforts sont porteurs d’une plus grande chance de mener à la paix, alors que seulement 5 pour cent pensent que les universités américaines ou leur université spécifique doivent soutenir les efforts du boycott.

Les participants au sondage mettent l’accent sur les raisons les plus convaincantes de l’opposition au boycott en expliquant qu’il y a de meilleurs moyens d’exprimer l’inquiétude (74 pour cent), et ils mentionnent qu’il s’ agit d’un instrument de propagande qui est à la place de l’aide pour promouvoir une paix réelle (73 pour cent).

Le sondage (cliquez ici pour recevoir des données) a été conduit en ligne par des stratégies d’opinion publique du 28 octobre jusqu’au 29 novembre 2011. 400 interviews de gens se définissant comme juifs ont été recueillies. Le coefficient d’erreur est de + 4.9 pour cent.

CFCA – Le Forum de Coordination de lutte Contre l’Antisémitisme

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KM

Déjà que pour nous les adultes la question de l’antisémitisme en France se pose, je pense que pour les Jeunes, la question de rester en France ne devrait pas se poser. Monter en ISRAEL où ils auront une bien meilleure formation qu’en FRANCE où le système scolaire n’est devenu que de la garderie, et où ils seront aidés par l’AGENCE JUIVE et par le Gouvernement Israélien. Ils ont toute leur vie devant eux, pourquoi donc rester dans un pays où l’antisémito-sionisme ira grandissant puisque qu’en 2030, soit dans 20 ans à peine 40 % de la population française sera musulmane.

KM

Déjà que pour nous les adultes la question de l’antisémitisme en France se pose, je pense que pour les Jeunes, la question de rester en France ne devrait pas se poser. Monter en ISRAEL où ils auront une bien meilleure formation qu’en FRANCE où le système scolaire n’est devenu que de la garderie, et où ils seront aidés par l’AGENCE JUIVE et par le Gouvernement Israélien. Ils ont toute leur vie devant eux, pourquoi donc rester dans un pays où l’antisémito-sionisme ira grandissant puisque qu’en 2030, soit dans 20 ans à peine 40 % de la population française sera musulmane.