71 ans après notre indépendance, les Palestiniens refusent toujours notre existence  by

Le Hamas et le Jihad islamique ont prémédité la dernière escalade pour en tirer profit et obtenir de nouvelles concessions de la part d’Israël.

A la veille du Ramadan, ils pensaient que la politique de retenue du gouvernement israélien était une faiblesse et qu’ils demeureraient impunis.

La riposte foudroyante de Tsahal prouve le contraire. Elle s’inscrit dans la préparation d’une opération de grande envergure qui sera déclenchée le moment voulu.

Le déluge de roquettes tirés de la bande de Gaza, dont la majorité écrasante a été interceptée, n’arrêtera pas notre détermination pour poursuivre notre train de vie quotidien. Célébrer avec joie notre Jour d’Indépendance comme diffuser avec éclat le grand show de l’Eurovision.

Les chefs terroristes de la bande de Gaza ne pourront jamais paralyser le pays. Dicter l’ordre du jour et notre agenda, ni par des tirs de roquettes, ni par le chantage macabre, ni pour obtenir plus de billets verts pour les déposer dans des caisses noires et financer les actes de terreur.

Tous les chefs terroristes, de tous bords, sont actuellement dans le collimateur de Tsahal et, tôt ou tard, seront éliminés.

Depuis 1948, les Arabes veulent anéantir le seul Etat juif de la planète. Toutes leurs tentatives ont été vouées à l’échec, et elles le seront ainsi pour l’avenir. Nos ennemis et détracteurs savent parfaitement qu’ils ne peuvent plus nous battre sur le champ de bataille.

Aujourd’hui encore, avec l’encouragement et le soutien de l’Iran islamique, les groupes et mouvements terroristes sabotent tout compromis et toute entente, en semant le chantage et le terrorisme aveugle.

Ils ne respectent pas la vie des hommes et des femmes, ni des enfants innocents, et ils cultivent, sans répit, le culte de la haine et de la mort.

Les roquettes du Hamas ont fait un mort dans la nuit du 4 mai 2019 et plusieurs blessés parmi les civils Israéliens

Nous ne cherchons pas la guerre et évitons de tuer des civils innocents. Les frappes aériennes sont ponctuelles et précises. Nous sommes aussi sensibles à la détresse des deux millions de Palestiniens pris en otage par 30 000 terroristes membres du Hamas. Malgré les combats et sous les tirs et les frappes, nous fournissons des vivres et du fuel. Nous évitons par tous les moyens une crise humanitaire et l’obscurité totale de ce territoire.

Nous appartenons à une autre civilisation. Notre culture et notre éducation sont bien différentes. Israël est le seul pays au monde qui consacre des journées entières au souvenir. Toute la population est concernée, du plus grand au plus petit. Notre souvenir est solidement soudé dans notre mémoire collective, comme dans une grande famille. Dans aucun pays au monde, la circulation ne s’arrête subitement et volontairement et les voyageurs sortent de leurs voitures pour réfléchir et méditer durant de longues minutes. Ils réfléchissent et méditent en souvenir des six millions d’hommes et de femmes et d’un million et demi d’enfants assassinés par la barbarie nazie, et dont le seul crime était d’être Juifs. Et une semaine plus tard, ils plongent dans leur pensée pour se souvenir des jeunes soldats tombés héroïquement pour la patrie.

Contrairement aux islamistes, les Israéliens se posent quotidiennement des questions sur les moyens d’éviter la guerre et de comment faire la paix avec l’ennemi. Ils s’interrogent sur le Bien et le Mal, sur la Justice et sur leur avenir. Comment appliquer les valeurs du Judaïsme dans un Etat démocratique en conflit permanent ?

Dans ce contexte unique, comment faire pour arriver chez nous à l’union sacrée et à la solidarité, justement quand les dangers existentiels surgissent soudain ? Est-il juste de critiquer un gouvernement au moment où des roquettes tombent sur notre sol ? Pourquoi cette absence de fraternité face à nos ennemis qui profitent justement de ces querelles politiciennes pour diviser et déchirer notre peuple, et ainsi l’affaiblir dans son combat ?

Qui est responsable de la dégradation de la situation ? De l’escalade, sinon les Palestiniens ? Nous entendons dans les débats télévisés, notamment de la bouche d’anciens généraux et surtout de l’opposition, plusieurs sortes de solutions souvent irresponsables et aventureuses. Certains journalistes et des producteurs du show-business focalisent le débat sur la question de savoir si l’Eurovision aura lieu ou pas. Est-ce là le problème majeur ? Comment ne pas être solidaires avec nos compatriotes du sud du pays vivant sous le déluge de roquettes ? Y a-t-il deux populations distinctes ? Une, nonchalante et insoucieuse, à Tel-Aviv et une autre dans les villes du Néguev sous les tirs des roquettes et les décombres ?

Dans les moments de conflit armé qui concernent tout le pays, la responsabilité et le sang-froid sont nécessaires. Pour l’heure, il n’existe pas de solution magique.

Le Premier ministre et ministre de la Défense Nétanyahou suit de près la situation (ici avec le général Tolédano, photo GPO)

Sur le fond, rappelons que depuis le jour de notre Indépendance nous n’avons pas connu un seul jour de paix véritable, et pourtant ce pays se construit merveilleusement, s’épanouit et grandit à des pas gigantesques. Notre peuple est hors du commun, capable de faire des miracles : fleurir le désert, forger une société, renouveler une langue, construire un pays fort et ultramoderne. Tandis que nos voisins arabes sont toujours plongés dans la misère, sans aucun progrès, sans avenir ni espérance, en demeurant figés au Moyen-Age.

Certes, Israël n’est sans doute pas parfait et de graves problèmes intérieurs existent sur tous les plans. Nous avons le devoir de les résoudre et d’améliorer la situation. Toutefois, pourquoi chez une partie du peuple, on constate toujours cette vive appréhension dans les esprits. Chez les intellectuels, journalistes et leaders politiques, l’amertume et la déception l’emportent largement. Ils se présentent comme des prophètes de malheur et prédisent la fin de l’Etat sioniste.

N’exagérons pas et regardons la belle réalité en face et le fait que la majorité des Israéliens soient vraiment heureux de vivre dans leur cher pays, et ce malgré la guerre et le terrorisme. Pour l’heure, il n’existe pas d’alternative réaliste et pragmatique pour aboutir à une paix solide, et aucune réconciliation n’est en vue entre les frères ennemis palestiniens.

Soulignons que les islamistes palestiniens ne souhaitent pas seulement une trêve, mais la destruction de l’Etat sioniste par étapes.

Cessons donc d’être pessimistes et grincheux, pensons sérieusement aux générations futures, et comment se renforcer sur tous les plans dans le modernisme et l’innovation, dans le cadre de nos valeurs démocratiques.

L’Etat juif s’apprête à célébrer 71 ans de réussites hors du commun (photo Kobi Gideon, GPO)

Sans raison de douter, l’Etat juif tient dans le monde une place singulière et le sionisme est toujours vivace.

Notre Etat est un exemple formidable et admirable que nul au monde ne pourrait ignorer ou contester. Notre force est dans l’union et la solidarité. Notre satisfaction est forte d’avoir accompli de gigantesques projets. Notre espoir est de pouvoir relever de nouveaux défis, toujours avec un noble soutien de la diaspora juive.

Enfin, en dépit du bruit de bottes, de l’odieuse propagande, des tentatives de délégitimation, la désinformation et les critiques cyniques de certains médias, nous pouvons être fiers d’avoir réussi, et pouvoir célébrer dans la joie notre 71ième anniversaire.

HAG HAATSMAOUT SAMEAH!

Freddy Eytan

Le CAPE de Jérusalem

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Shlomo Khalifa

(1)- Réponse de Shlomo Khalifa, à Schlomo – auteur du commentaire précédent :
Je ne sais si Freddy Eytan, ancien ambassadeur, est le fils de Walter Eytan, lui-même ancien ambassadeur, en tout cas l’article du premier est tout aussi magistral, et même plus, que celui du deuxième, reproduit ici tel qu’il a paru dans Le Monde Diplomatique daté de février 1968, peu après « la Guerre des six jours ».
(2)-Réponse de Shlomo Khalifa à Freddy Eytan, à la question que celui-ci se pose dans son article, demandant « Qui est responsable de la dégradation de la situation actuelle par rapport à Gaza? » :
A mon humble avis, le premier responsable est l’orgueilleux Général de Gaulle,- après la guerre des six jours, justement -, traitant les Juifs de « peuple fier, sûr de lui et dominateur », déclaration accusatrice lancée pompeusement lors d’une conférence de presse et qui a immanquablement donné, pour longtemps, du grain à moudre à la Ligue Arabe, aux Musulmans en général et …aux antisémites et antisionistes de tout poil.
Cette déclaration venimeuse fut suivie, depuis, d’une politique pro-arabe franche et systématique, entraînant avec elle l’opinion publique française voire internationale.

Bonaparte

J’allais oublié :

En attendant Machiah , pour patienter D. nous a envoyé TRUMP .

Bonaparte

Quand on regarde dans le rétroviseur les 2000 derniéres années , le peuple Juif n’a jamais été aussi épanoui et aussi fort à travers Israël .

Les nazis ont été écrasés de Stalingrad à Berlin et le drapeau Juif flotte aujourd’hui sur la Lune comme un message envoyé par D. à son Peuple.

Nous sommes de retour sur nos Terres et plus personne ne nous délogera : Cette fois il jouera avec sa vie .

En effet…..

Aujourd’hui nous avons les moyens de nous défendre , nous l’avons prouvé largement .

Schlomo

Cher Monsieur Eytan,
Je vous lis toujours avec beaucoup d’attention et constate avec respect la pertinence de vos arguments. mais de grâce, pourquoi appeler ces intrus, illégitimes en terre d’Israël, autrement que par « Arabes » ce qu’ils sont et qu’ils affirment eux-mêmes être. « Les Palestiniens » à l’époque du mandat et même après, désignaient uniquement les Juifs qui vivaient sur le territoire du futur état d’Israël. J’ai retrouvé un article du « Monde diplomatique » écrit en 1968 par Walter Eytan, le très distingué ambassadeur d’Israël en France à cette époque, article étonnamment contemporain.
Et continuez à nous apporter votre clairvoyance.

« > Février 1968,
https://www.monde-diplomatique.fr/1968/02/EYTAN/28225

La paix a toujours été le but d’Israël

La paix est, comme elle l’a toujours été, le grand objectif de la politique d’Israël (1). Certains nous ont critiqués pour n’avoir pas fait assez, d’autres pour avoir commis des erreurs, mais je puis vous assurer qu’à aucun moment, dans notre conscience et dans notre jugement, nous n’avons perdu de vue ce but. Notre objectif n’est pas, et n’a jamais été de rechercher un agrandissement territorial. En 1947 nous étions disposés, et nous l’avons déclaré, à accepter les frontières proposées par les Nations unies malgré tout ce qu’elles avaient d’artificiel et d’imparfait. En 1949 nous avons accepté librement le règlement territorial négocié avec la Jordanie, l’Egypte, le Liban et la Syrie. Nous avons prouvé en 1956-1957 que l’expansion territoriale n’était pas notre objectif, et nous avons renouvelé aux uns et aux autres l’assurance qu’elle ne l’est pas plus aujourd’hui.
Les Etats arabes accepteront-ils jamais l’existence d’Israël ? C’est toute la question ! S’ils ne l’acceptent pas, il est difficile de prévoir ce que l’avenir peut apporter, sinon des guerres répétées.
par Walter Eytan 
 
La paix a toujours été le but d’Israël

Durant les vingt dernières années, les Arabes ont refusé de reconnaître l’existence d’Israël et ont maintenu contre lui un état de guerre ; tout en invoquant les droits de belligérance, ils ont exercé contre lui le blocus, et le boycottage, et attaqué son territoire par de continuelles infiltrations armées. Cette politique ne s’est pourtant pas révélée payante, mais elle n’a jamais été modifiée. Si elle est maintenue, l’avenir parait bien sombre, et les pays du Moyen-Orient continueront à dépenser, pour leurs armées et leur armement, plus, beaucoup plus, que leurs économies sous-développées ne les y autorisent.
Engager des négociations
Depuis le début, Israël a proposé aux Arabes de faire la paix. Il fut un temps où nous avons cru, naïvement peut-être, que les Arabes ne s’y refuseraient pas. Chacun des quatre accords d’armistice conclus en 1949 stipulait explicitement qu’ils avaient été négociés « en vue de faciliter le passage de l’état de trêve à celui d’une paix définitive » et encore « en vue de favoriser le retour à une paix définitive en Palestine ». Pour nous, et c’est un des signataires de l’accord d’armistice avec l’Egypte qui vous le dit, il n’y avait aucun doute à ce sujet. Nous ne considérions les accords d’armistice, en toute sincérité, que comme le premier pas, un pas essentiel, vers la paix, et nous pensions que les Etats arabes, qui avaient librement négocié ces accords avec nous et qui avaient apposé leurs signatures au bas des mêmes textes, les comprenaient comme nous. Hélas ! nous perdîmes bientôt nos illusions. La conférence de Lausanne, qui se tint un peu plus tard la même année, a très vite montré ce qu’étaient les sentiments réels des Arabes, et cela en dépit de larges concessions unilatérales de la part d’Israël, notamment en ce qui concerne le rapatriement des réfugiés. C’est à Lausanne que nous avons appris la leçon que les gestes et les concessions à sens unique ne servent pas à grand-chose. On les interprète comme un signe de faiblesse, et ils sont tournés en dérision. Ils ne sont même pas toujours acceptés.
La voie normale, et la seule voie entre nations indépendantes, pour parvenir à la paix est la négociation entre les intéressés. Personne ne s’étonne que Paul VI réclame des négociations en vue de régler le conflit du Vietnam, mais beaucoup se prétendent étonnés qu’Israël réclame des négociations pour régler le conflit du Moyen-Orient. Les Arabes déclarent que des négociations avec Israël, à l’heure actuelle, signifieraient qu’Israël leur imposerait les conditions de paix. Or, les Etats arabes furent vaincus en 1948, quand ils tentèrent de détruire Israël à sa naissance, et nous ne leur avons pas imposé, ni même cherché à imposer, les conditions d’un armistice. Nous avons, à l’époque, conclu les accords au moyen de négociations libres, directes, ouvertes et loyales, avec l’Egypte d’abord, puis avec le Liban, ensuite avec la Jordanie et enfin avec la Syrie. Les négociations avec l’Egypte s’engagèrent le 12 janvier 1949 et durèrent six semaines. Moins de cinq semaines après, au début d’avril, des accords étaient également conclus avec le Liban et la Jordanie, et le 20 juillet nous parvînmes même à l’armistice avec la Syrie, qui a toujours été le moins commode de nos voisins. Ainsi, il ne fallut guère plus de six mois pour établir l’armistice sur toutes nos frontières.
Le problème, en vérité, n’est pas de mener les négociations, mais de les engager. Engager des négociations exige une décision politique. Cette décision a été prise par Israël. Toute la question est de savoir quand elle sera prise par les Etats arabes. Aujourd’hui, ceux-ci affectent de croire qu’Israël cherche à leur dicter un règlement de paix, mais en réalité nous ne cherchons pas plus à faire cela que nous n’avons cherché à le faire à un moment quelconque pendant les vingt dernières années, au cours desquelles nous avons essayé sans relâche d’aboutir à des négociations avec eux, ni plus que nous ne leur avons dicté les accords d’armistice. Pour nous, il ne s’agit point d’une question de vainqueurs et vaincus, il s’agit d’une question se posant entre voisins qui, s’ils ne veulent pas continuer à s’entretuer inutilement, doivent se mettre d’accord sur les conditions de leur voisinage. Nous nous rendons parfaitement compte que des négociations ne peuvent réussir sans que chaque partie prenne en considération les intérêts de l’autre. Je le répète : Israël ne cherche pas à dicter un règlement de paix aux Arabes, mais à négocier cet accord librement et loyalement entre nations qui respectent mutuellement leur souveraineté et leur indépendance, aussi bien que leurs intérêts.
Le retour au « statu quo ante bellum » impossible
La situation actuelle peut être présentée très simplement. Le but d’Israël c’est de négocier une paix permanente et définitive. Le but des Etats arabes, tel qu’il a été défini lors de la dernière conférence « au sommet » à Khartoum, c’est d’effacer les séquelles de ce qu’ils appellent l’ « agression israélienne ». Les séquelles de la guerre pourraient, en fait, être effacées par ce qu’Israël propose, c’est-à-dire par des négociations, mais les dirigeants arabes ne l’entendent pas ainsi. Pour eux, cette formule, qui a trouvé son écho à Moscou, implique quelque chose d’entièrement différent, et de tout à fait irréaliste et inconcevable. L’ « effacement des séquelles » signifie pour eux un retour au « statu quo ante bellum », à la situation telle qu’elle existait à la veille du 5 juin. A ce moment-là, l’Egypte bloquait le golfe d’Akaba et refusait à Israël le droit de naviguer dans le canal de Suez, et cela en dépit de la convention de Constantinople et des décisions du Conseil de sécurité. L’artillerie syrienne bombardait nos villages depuis les hauteurs du Golan. Tous les pays arabes maintenaient un état de guerre contre Israël, poursuivant activement le boycottage économique non seulement sur le plan local, mais encore à travers le monde, s’attribuant des droits de belligérance, exécutant des incursions de sabotage en territoire israélien, refusant de reconnaître l’existence d’Israël, s’efforçant par leur politique et par leurs actions de nous anéantir. C’était là des objectifs suprêmes, et en réalité les seuls véritables objectifs de la Ligue arabe, poursuivis avec une rare constance deux décennies durant.
Une telle situation n’est pas plus acceptable pour Israël qu’elle ne le serait pour aucun autre pays ; elle ne l’est pas non plus pour les Nations unies. Il n’est pas de pays au monde qui consentirait à revenir à une telle situation. Cela nous éloignerait de la paix au lieu de nous en rapprocher.
Il est encore trop tôt pour savoir si M. Jarring parviendra à réunir Israël et les Etats arabes autour d’une table de conférence. Pour Israël, cela reste l’objectif primordial, car nous ne voyons pas de quelle autre manière il sera possible d’arriver à l’accord sur lequel doit se fonder la paix future. Les problèmes pratiques sont bien connus et faciles à définir : problèmes territoriaux, problèmes de la navigation, des réfugiés, de la sécurité, et l’établissement de rapports convenables entre pays voisins. Tous les peuples du monde ne s’aiment pas les uns les autres, et nous ne pouvons contraindre les Arabes à nous aimer. Mais même des pays qui ne s’aiment point entretiennent des relations correctes. De telles relations, qui fournissent aux pays les moyens de communiquer entre eux, sont essentielles à la préservation de la paix. Après vingt ans de fermeture des frontières, il y a beaucoup à faire dans le domaine de la connaissance et de la compréhension mutuelles.
Walter Eytan
Ambassadeur d’Israël à Paris.