Les émeutiers se rendent à la frontière de Gaza avec des cerfs-volants incendiaires pour la sixième semaine de protestation
Moins nombreux, plus violents : A quand le Dôme de Vent anti-cerfs-volants qui les renvoie direct au producteur Hamas?
Selon une source, pour compenser la faible mobilisation, le Hamas a préparé 200 de ces cerf-volants «pour cramer du juif ». Pendant ce temps, Tsahal a équipé ses snipers de “viseurs intelligents ” qui suivent une cible en mouvement : soit pour détruire en vol ces engins incendiaires, soit pour éliminer les terroristes, puisque les consignes de tir ont été durcies
Tandis que Tsahal se mobilise contre les événements en cours pour la sixième semaine de manifestations de la « Marche du retour », les chiffres auxquels on s’attend s’amenuisent, mais les habitants du sud d’Israël s’inquiètent de l’utilisation accrue de cerfs-volants par les Palestiniens – une nouvelle arme primitive qui a jusqu’ici échappé aux capacités high-tech de l’armée israélienne.
La manifestation de la « Grande Marche de retour » à la frontière de Gaza a repris vendredi pour la sixième semaine consécutive, alors que les responsables de Tsahal et les habitants des alentours de la bande de Gaza sont excédés par l’utilisation accrue de cerfs-volants incendiaires destinés à incendier leurs champs.
Le Hamas prévoit de maintenir l’élan qu’il a gagné par ces émeutes hebdomadaires près de la barrière frontalière jusqu’au jour de la Nakba, le 14-15 mai, d’ici une semaine et demie.
Voyant l’efficacité des cerfs-volants incendiaires, qui ont provoqué d’énormes incendies dans le sud d’Israël et détruit les récoltes, le Hamas et les organisateurs de manifestations encouragent leur utilisation.
« Les cerfs-volants ont causé des dégâts et sèment la peur parmi les Israéliens », a déclaré le Hamas dans un communiqué faisant référence à l’incendie de mercredi dans la forêt de Be’eri, qui a réduit en cendres des centaines de dunams.
Pendant ce temps, le porte-parole de Tsahal, le Maj Avichai Adraeem, a appelé les habitants de la bande de Gaza et les amis en garde contre l’envoi de cerfs-volants incendiaires en territoire israélien.
« Le phénomène des cerfs-volants incendiaires n’échappe pas à notre surveillance et nous le voyons très sévèrement », at-il tweeté, ajoutant que « Tsahal considère le Hamas comme responsable de tout ce qui se passe à Gaza et qui en provient ».
S’adressant directement aux habitants de Gaza, Adraee a déclaré: « Le Hamas vous utilise et vous pousse vers le cercle vicieux du terrorisme. »
Terrorisme par l’incendie criminel
Des centaines d’hectares de forêts du FNJ ont été incendiés dans les environs de Gaza par des cerfs-volants incendiaires lancés depuis la bande depuis le début des émeutes frontalières.
Moshe Baruchi, un garde du FNJ dans la région du Néguev, a déclaré dans une interview à Ynet, que des millions de shekels de dégâts ont déjà été causés aux champs agricoles de la région.
« (Mais) il ne s’agit pas seulement de l’argent », a-t-il souligné, expliquant qu’il faudrait des décennies pour faire repousser la végétation dans les champs qui ont été incinérés.
« Nous vivons ce phénomène depuis plusieurs semaines maintenant, des dizaines d’incidents, entre quatre et cinq cerfs-volants par jour », a-t-il ajouté, notant que mercredi, il n’a fallu que « entre cinq et sept cerfs-volants » pour enflammer la forêt Beeri.
« Les cerfs-volants sont improvisés à partir de nylon et de moulures simples, ne coûtant qu’un shekel et demi », explique-t-il, en soulignant leur efficacité. « (Tout ce qu’ils ont à faire est d’y attacher un petit cocktail Molotov ou des braises enflammées, enveloppées dans un sac. »
Selon Baruchi, le FNJ n’a pas les moyens de faire face au phénomène, « mais je crois que l’armée y travaille ».
Depuis le début de l’offensive il y a cinq semaines, des centaines de cerfs-volants incendiaires ont été envoyés en Israël, mettant le feu à environ 800 dunams de champs agricoles et causant des dégâts matériels estimés à un demi-million de shekels.
« Nous n’avons pas vraiment la capacité de faire face à cela », a déploré Reuven Nir mercredi, le responsable des grandes cultures pour les kibboutzim de Kfar Aza et Mefelsim dans les environs de Gaza.
«Nous restons en alerte et dès que nous voyons un cerf-volant atterrir dans un champ, nous nous précipitons vers l’endroit pour arrêter le feu avant qu’il ne s’étende à de plus en plus de zones», a-t-il déclaré. « Nous avons de l’expérience ici dans le voisinage de Gaza, nous avons tout traversé : des roquettes, des tunnels, des opérations militaires, des manifestations, etcetera, mais ce phénomène est intolérable. »
Elior Levy, Attila Somfalvi et Alexandra Lukash ont contribué à cet article.
Adaptation : Marc Brzustowski
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Yen a bien un qui va flamber avec son cerf-volant avant même de l’envoyer !
Pourquoi ne pas faire pareil: envoyer sur Gaza une escadrille d’engins inflammables à raison de 10 engins pour un cerf volant envoyé sur Israël. Ce ne devrait pas être très compliqué et ça ferait comprendre aux incendiaires qu’ils feraient mieux d’arrêter s’ils ne veulent pas que le feu prenne dans toute la bande de Gaza.
Peut-être demander conseil à Bachar El Assad qui est un spécialiste des bombes incendiaires.
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