Vives Tensions entre Israël et l’Espagne sur la Question Palestinienne

Les relations diplomatiques entre Israël et l’Espagne sont au plus bas après la décision de Madrid de reconnaître l’existence d’un État palestinien. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a vivement condamné ce geste jugé « unilatéral » et menace désormais de sévères représailles.

Sur le réseau social X (anciennement Twitter), M. Katz a fustigé le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et la ministre de la Défense Yolanda Diaz, les accusant de vouloir « détruire Israël » au profit d’un État palestinien « du fleuve à la mer ». Des propos qualifiés d' »antisémites » par le chef de la diplomatie israélienne.

Concrètement, Israël a notifié au consulat espagnol de Jérusalem l’interdiction de fournir tout service aux résidents de l’Autorité palestinienne à partir de samedi. Seuls les ressortissants vivant dans la circonscription consulaire de Jérusalem pourront encore être pris en charge.

« Tout lien entre le consulat d’Espagne à Jérusalem et des individus de l’Autorité palestinienne constitue une menace pour la sécurité d’Israël et sera totalement interdit, prévient M. Katz. Nous appliquerons strictement ces directives – en cas de violation, des mesures supplémentaires seront prises, pouvant aller jusqu’à la fermeture du consulat espagnol. »

De son côté, Madrid a fermement rejeté ces « restrictions » unilatérales, les jugeant contraires au droit international et à la Convention de Vienne sur les relations consulaires. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a adressé une note diplomatique à Israël pour demander le retrait immédiat de ces mesures punitives.

« Nous avons demandé à Israël de revenir sur cette décision, martèle M. Albares. Le statut du consulat général d’Espagne à Jérusalem est garanti et ne peut être changé unilatéralement par Israël. »

Cette nouvelle passe d’armes diplomatique illustre l’extrême tension régnant entre les deux pays depuis que l’Espagne a franchi le pas de la reconnaissance d’un État palestinien. Après des années d’atermoiements, Madrid s’est finalement rallié à la position de la majorité des pays européens sur ce dossier ultrasensible.

Mais ce geste, applaudi par les Palestiniens, fait figure de provocation inacceptable pour Israël. En représailles, l’État hébreu n’hésite pas à s’attaquer au fonctionnement même de la représentation consulaire espagnole, au cœur de la Ville Sainte. Un bras de fer aux lourdes conséquences qui risque d’envenimer encore les relations déjà très dégradées entre les deux pays.

Le rôle principal du consulat général d’Espagne à Jérusalem est de représenter les intérêts de l’Espagne et de ses citoyens dans les territoires palestiniens occupés. Ses principales fonctions sont les suivantes:

Services aux citoyens espagnols
Délivrer des passeports et documents d’identité aux citoyens espagnols
Assister les citoyens espagnols en cas de problèmes ou d’urgences
Protéger les intérêts des citoyens et entreprises espagnoles

Relations bilatérales
Promouvoir les relations politiques, économiques et culturelles entre l’Espagne et les Territoires palestiniens
Faciliter les contacts entre les autorités espagnoles et palestiniennes

Affaires consulaires
Traiter les demandes de visas pour l’Espagne
Légaliser des documents pour une utilisation en Espagne
Fournir une assistance aux entreprises espagnoles souhaitant s’implanter dans les Territoires palestiniens.

Le consulat général supervise également le travail des consulats honoraires espagnols à Gaza et Ramallah. Son rôle diplomatique est cependant limité, l’Espagne n’ayant pas de relations diplomatiques officielles avec l’Autorité palestinienne.

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2 Commentaires
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Charles DALGER

La vermine au pouvoir en Espagne, ne représente pas, heureusement, tous les Espagnoles. Cette vermine antijuive, actuellement à la tête de l’Espagne est très contestée par une majorité d’Espagnols. Elle ne devrait plus nuire trop longtemps.

Asher Cohen

Le chef du gouvernement espagnol a interdit à ses ministres de parler de génocide à gaza, car dans ce cas-là, l’Espagne aurait à récupérer les 2,3 millions de squatters arabes de gaza qu’ils aiment tant. Vive l’hypocrisie catholique !