Le président Herzog qualifie la diffamation d’Israël d’antisémitisme lors de son discours au Congrès américain.
Le président Isaac Herzog a prononcé un discours poignant devant le Congrès américain, soulignant que vilipender Israël et nier son droit à l’existence équivaut à de l’antisémitisme. Herzog a rappelé que permettre à l’Iran de développer des capacités nucléaires était inacceptable. Ses remarques ont été faites lors d’une session conjointe du Congrès américain, qui célébrait les 75 ans d’indépendance d’Israël.
Herzog a exprimé son respect pour les critiques, en particulier celles provenant d’amis, mais a averti que la critique d’Israël ne devrait pas franchir la ligne de déni du droit à l’existence de l’État d’Israël. Il a souligné que remettre en question le droit du peuple juif à l’autodétermination était de l’antisémitisme, et non de la diplomatie légitime.
Le discours de Herzog fait suite à l’adoption par le Congrès d’une résolution affirmant le soutien américain à Israël et condamnant l’antisémitisme. La résolution a été une réponse aux commentaires de Pramila Jayapal, présidente du Progressive Caucus, qualifiant Israël d' »État raciste ». Plusieurs membres du caucus ont boycotté le discours de Herzog.
Herzog a également abordé le débat sur la réforme judiciaire en Israël, le qualifiant de « houleux et douloureux ». Il a souligné que malgré les imperfections de la démocratie israélienne, il avait une grande confiance en sa force et sa résilience. Il a noté que la démocratie israélienne reposait sur des élections libres et équitables, le respect du choix du peuple, la protection des droits des minorités et un système judiciaire fort et indépendant.
Le président Herzog a également abordé le défi majeur posé par le programme nucléaire iranien. Il a souligné qu’il était inacceptable de permettre à l’Iran de devenir un État du seuil nucléaire et que cela représenterait une menace pour la stabilité du Moyen-Orient et au-delà. Herzog a rappelé les ravages causés par l’Iran dans des pays comme le Yémen, Gaza, la Syrie, le Liban et l’Irak, ainsi que la répression brutale du régime en Iran même. Il a souligné qu’Israël n’avait aucun conflit avec le peuple iranien, mais que l’Iran cherchait à anéantir Israël.
Le président Herzog a également évoqué l’importance des Accords d’Abraham et des traités de paix entre Israël et les États arabes. Il a exprimé son désir de voir Israël et les Palestiniens parvenir à la paix, mais a souligné que cela ne serait possible que si la violence et le terrorisme étaient rejetés.
En concluant son discours, Herzog a exprimé sa gratitude envers le Congrès américain pour son soutien constant à Israël et a souligné que la relation américano-israélienne était une alliance à double sens, avec Israël contribuant également à la sécurité nationale et aux intérêts des États-Unis.
Le discours de Herzog devant le Congrès américain témoigne de la ferme détermination d’Israël à protéger son droit à l’existence et à promouvoir la paix dans la région. Il met en évidence la nécessité de condamner l’antisémitisme et de travailler ensemble pour résoudre les défis régionaux, notamment le programme nucléaire iranien. La relation entre Israël et les États-Unis reste solide, basée sur des intérêts communs et une coopération étroite.
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