Alors que des djihadistes circulent tranquillement dans une France « démocratique » Zemmour est menacé pour ses opinions, avec des risques réels pour sa vie. Cela pourrait bouleverser la campagne présidentielle, voire mettre le feu aux poudres, s’il arrivait quelque chose. Les médias et autres personnages publics qui l’affublent de tous les qualificatifs haineux par manque d’argument souvent ,en seraient les premiers responsables.

On peut ne pas être d’accord avec ses thèses, et ses propos, mais rien n’autorise ce flot de haine, avec des accusations les plus stupides comme « Zemmour antisémite ». Que Zemmour fasse peur à la classe politique est un fait incontestable, mais les menaces ont déjà dépassé toutes les bornes.

Zemmour, l’homme le plus menacé de France.

Menacé, agressé, molesté… Éric Zemmour fait désormais face à une violence assumée par ses adversaires. Jusqu’au drame ?

Le bruit des hélices et des rotors impressionne. L’équipe de Zemmour n’en revient pas. L’événement du jour n’est pourtant pas public. Mais les Suisses ne rigolent pas avec la sécurité. Mercredi 25 novembre, Éric Zemmour rencontre des soutiens et donateurs lors d’un dîner débat à l’hôtel Hilton de Genève. Dehors, une dizaine de fourgons de policiers sont là pour assurer la sécurité du futur candidat à la présidentielle française. Un hélicoptère survole la zone pour surveiller le périmètre et la police patrouille jusque dans l’hôtel. « Qui imagine ça en France ? », glisse Albéric Dumont, chargé de la sécurité d’Éric Zemmour et patron de la société de sécurité Ultreïa.

Depuis plusieurs semaines, la tension s’accentue autour du candidat. À mesure que les intentions de vote en sa faveur progressent dans les sondages, les menaces de l’extrême gauche augmentent en flèche. À Marseille, au lendemain de son déplacement en Suisse, la situation s’aggrave. Albéric Dumont est effaré. Comment la préfecture des Bouches-du-Rhône a-t-elle pu à ce point échouer ? La présence d’une poignée d’antifas a contrarié les nombreux déplacements du “Z” et permis à la presse de célébrer le premier coup d’arrêt de la campagne. En amont, tout avait été organisé pour que le déplacement se passe bien. Le pôle sécurité d’Éric Zemmour s’était préalablement entretenu avec la préfecture, en liaison avec les policiers du Service de la protection (SDLP, ex-SDHP), le service chargé de la protection des personnalités en danger.

J’avais l’impression d’être à Bagdad. Les CRS ont fait le travail, mais la préfecture a fait le minimum

Malgré toutes les précautions prises par les équipes de Zemmour, le programme – envoyé individuellement aux journalistes souhaitant s’accréditer – fuite dans les milieux d’ultragauche, qui s’empressent de saboter ce déplacement. L’inaction des pouvoirs publics interroge. « J’ai appelé plusieurs fois la préfecture pour l’avertir de ce qui était en train de se passer, raconte Albéric Dumont. Elle m’a répondu qu’il fallait laisser faire les professionnels, sans avoir recours à la moindre interpellation, à ma connaissance. »

L’autorité absente, l’extrême gauche en profite. Deux militants de Génération Z chargés de conduire les équipes d’Éric Zemmour dans Marseille sont retenus dans un bar par une trentaine d’antifas avant l’arrivée tardive de la police. Le restaurant où Zemmour a déjeuné est attaqué, saccagé et détérioré. Vers 20 heures, des tirs de mortier d’artifice sont déclenchés en direction de l’hôtel Mercure où il doit rencontrer quelques soutiens. Le lendemain, après une journée difficile, Zemmour repart. Un comité d’accueil l’attend à la gare Saint-Charles. Un militant parvient à s’approcher à un mètre d’Éric Zemmour sur le quai de la gare, avant d’être expulsé par le service d’ordre et la police. « J’avais l’impression d’être à Bagdad. Les CRS ont fait le travail, mais la préfecture a fait le minimum », commente un membre de l’association Les Amis d’Éric Zemmour, qui soupçonne le gouvernement de se servir des mouvements d’extrême gauche à sa convenance, « comme durant le mouvement des “gilets jaunes” ».

Un préfet en fonction balaye cette accusation « complotiste », mais confie être « très surpris par l’absence de professionnalisme » de la préfecture des Bouches-du-Rhône. « Le dispositif était adapté à la situation », se contente de répondre cette dernière face à ces accusations. L’entourage d’Éric Zemmour fulmine. « On croirait que les antifas ont le monopole de la violence légitime, déplore un proche du candidat. Tout s e passe comme si les violences envers Éric Zemmour étaient acceptées. »

Ciblé depuis longtemps

Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. En 2015, en pleine vague d’attentats islamistes, l’auteur du Suicide français , paru un an plus tôt, fait partie du lot des personnalités potentiellement menacées et se voit donc placé sous protection policière. S’ensuit une période de calme et de liberté, jusqu’à cette agression filmée en pleine rue, en avril 2019, par un jeune homme d’origine maghrébine, qui vaudra à Éric Zemmour une longue conversation téléphonique avec Emmanuel Macron, soucieux de lui témoigner son soutien, ainsi que l’octroi de plusieurs agents de sécurité privée par Vincent Bolloré, son employeur côté CNews. Le SDLP prend la relève, quelques mois plus tard, et renforce sa protection en novembre 2021, allouant trois agents au futur candidat, et même cinq lors de ses déplacements. En septembre dernier, en pleine rue, à Paris, ces derniers doivent par exemple faire face aux menaces de mort proférées par un jeune homme désireux de « fumer » l’éditorialiste, « sur le Coran de La Mecque ».

À la même époque, la percée d’Éric Zemmour dans les sondages suscite un vif intérêt chez les spécialistes de la protection. Chez Ultreïa comme au SDLP, les candidatures pour s’occuper de la sécurité de Zemmour se sont multipliées ces derniers mois. Au sein de la police, près de la moitié des 75 agents de la division des missions temporaires (DMT) du SDLP y ont postulé.

Un homme urine sur la porte du QG

Rue Goujon, dans les locaux de campagne d’Éric Zemmour, une dizaine de cadres s’activent pour gérer la sécurité du candidat, en plus des hommes de terrain, anciens légionnaires pour certains. À leur tête se trouve Albéric Dumont, déjà connu des milieux de droite comme vice-président de La Manif pour tous, dont il avait également géré la sécurité, à titre bénévole. Cette fois-ci, en revanche, pas de bénévolat. Les contrats passent par sa société Ultreïa Sécurité, agréée par le ministère de l’Intérieur – son futur bureau, plaisante-t-il – pour gérer la sécurité des personnes et des événements. « La sécurité de cette campagne couvre un spectre très large par rapport à La Manif pour tous, indique-t-il. Il y a la sécurité des personnes d’abord, que ce soit celle d’Éric Zemmour et des porte-parole, mais aussi celle des événements comme les conférences, et enfin des lieux comme le quartier général [QG] de campagne », déjà visé par le passé, comme le révèle une note du pôle veille du service de sécurité, datée du 23 novembre dernier, que Valeurs actuelles a pu consulter.

Intitulée “Dégradation de la façade du QG et injures publiques contre Éric Zemmour”, la note indique qu’un homme est descendu d’une voiture pour uriner sur la porte du siège de campagne tout en criant des insultes, avant d’attaquer la porte (verrouillée par un Digicode) au tournevis. Des photos des dégradations commises, ainsi qu’une photo de la plaque d’immatriculation de la voiture, accompagnent le document, qui s’achève par une liste de recommandations.

Une grande partie du méticuleux travail du pôle veille porte aussi sur l’action des “antifas”, ces groupuscules ultraviolents qui s’autoproclament défenseurs de la démocratie et rêvent de faire taire Éric Zemmour. Et le font savoir parfois publiquement, tant la complaisance des médias à leur égard est grande. Fin novembre, à Nantes, certains d’entre eux placardent dans toute la ville des affiches représentant Éric Zemmour une cible collée sur le front, ce qui vaut à l’avocat du candidat, Me Olivier Pardo, de saisir le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Nantes.

Menacé mais pas menaçant ?

Mais rares sont les procédures engagées par l’éditorialiste. « Éric Zemmour n’est pas du tout procédurier , confie l’un de ses conseils juridiques, il n’a jamais voulu porter plainte contre les propos médiatico-politiques parfois insultants dont il fait l’objet. Il y aurait pour tant matière à faire ! » L’homme le plus menacé de France serait-il le moins menaçant ? « Il ne réclame jamais aucuns dommages et intérêts » , confirme l’un de ses avocats.

À titre d’exemple, en juin 2020, le numéro du téléphone portable du journaliste circule sur les réseaux sociaux et lui vaut un torrent de messages haineux, dans lesquels on menace de l’égorger, de violer sa famille, tout en proférant différents noms d’oiseau. Contraint de changer de numéro, Éric Zemmour transmet ces SMS à la police. « La plupart des personnes qui ont pu être identifiées ont reconnu les faits et ont fait l’objet d’une comparution sur reconnaissance de culpabilité. Mais nous n’avons pas plus de précision, car Éric Zemmour n’a pas souhaité poursuivre la procédure en se portant partie civile », indique Me Laurence Dauxin-Nedelec, associée d’Olivier Pardo.

Des militants sous pression

Éric Zemmour a néanmoins une ligne claire, sur le terrain du combat judiciaire : sa vie privée, durement attaquée depuis le début de son aventure politique par la presse people. Et, avec elle, son entourage, propulsé sur le devant de la scène médiatique et donc exposé, par extension, aux mêmes menaces que lui. Tout comme les militants de sa campagne, dont plusieurs ont fait l’objet d’agressions. « Si les restaurateurs n’avaient pas fait barrage, ils seraient venus nous chercher et nous auraient tabassés. J’ai bien cru que nous y passerions », se souvient l’un des chauffeurs de l’équipe d’Éric Zemmour, poursuivi dans les rues de Marseille par une horde de militants d’extrême gauche. Aujourd’hui encore, ce père de famille d’une trentaine d’années craint qu’on s’en prenne à ses proches.

Fin novembre, à Paris, un lycéen membre de Génération Z reçoit quant à lui un courrier de menace visant ses engagements militants, signé du logo “Action antifasciste”. Début décembre, à Montpellier, une équipe de colleurs d’affiches pro-Zemmour est attaquée à coups de barre de fer et de battes de base-ball. Le militant zemmouriste Tanguy David reçoit pour sa part des milliers de menaces de mort, simplement parce qu’il est noir et pro-Zemmour. Quant au restaurateur marseillais dont l’établissement a été dégradé pour avoir servi le candidat, sa réputation est désormais salie sur les réseaux sociaux.

Plus besoin de se cacher pour s’en prendre au candidat. Éric Zemmour, homme le plus menacé de France… et le moins défendu ? Outre la CGT, de nombreux groupuscules d’extrême gauche appellent ouvertement à « faire taire » Éric Zemmour et, plus ou moins directement, à empêcher le bon déroulement de ses meetings, comme celui qui s’est déroulé le 5 décembre à Villepinte.

Une partie du corps préfectoral est hostile à Zemmour

« Le problème avec les mouvements antifascistes, c’est qu’ils ne sont pas organisés en associations claires. Il est donc difficile de pouvoir prendre des mesures contre eux, en amont », relate une source policière, qui salue néanmoins la fermeté du dispositif mis en place autour de la salle de Villepinte, le 5 décembre dernier : « Les instructions de la préfecture sont très claires : tolérance zéro pour les personnes qui voudraient perturber un rassemblement démocratique. Dissolution et interpellation systématique des groupes de manifestants d’extrême gauche. »

Au sein de la préfecture pourtant, cette fermeté salutaire est mal vue par certains. « Une partie du corps préfectoral est hostile à Zemmour, par attachement à l’ordre établi, et rechigne à tout mettre en œuvre pour assurer sa sécurité. Il ne faudrait pas que la préfecture ait l’air de le soutenir ! » , explique une source policière.

Dimanche 5 décembre, sans surprise, de nombreuses violences éclatent en marge de ce premier grand meeting. Une soixantaine de militants d’extrême gauche sont interpellés et placés en garde à vue. Certains d’entre eux détiennent des cocktails Molotov. Vers 15 heures, un appel anonyme est passé auprès d’une plate-forme de police affirmant que deux bombes sont installées dans la salle du meeting, prêtes à exploser. Cinq individus sont également interpellés et placés en garde à vue pour “apologie du terrorisme” après avoir crié « Allahu akbar » non loin de la salle de meeting. À l’intérieur, la situation aussi est tendue. Plus de 200 personnes sont mobilisées pour assurer la sécurité, mêlant bénévoles et agents de protection. Malgré les fouilles minutieuses (voir notre photo ci-dessous) effectuées à l’entrée, plusieurs agitateurs parviennent à pénétrer dans la salle et à perturber le meeting.

Zemmour agressé

Éric Zemmour lui-même en fait les frais. Alors qu’il remonte l’allée centrale pour rejoindre la scène sous les acclamations du public, un homme de 26 ans, déjà connu pour une dizaine de faits de droit commun, se jette à son cou, avant d’être immédiatement immobilisé par le service d’ordre puis conduit au commissariat de Villepinte, où Albéric Dumont ira porter plainte pour le candidat. Blessé au poignet mais porté par l’adrénaline, Zemmour prononcera tout de même son discours sans rien dire. « Ça aurait pu être pire » , glisse l’équipe de sécurité, qui n’en avait pas fini ce jour-là avec les tentatives de déstabilisation.

Car un peu plus tard, plusieurs militants de l’association gauchiste SOS Racisme se dressent brusquement sur leur chaise pour scander « Non au racisme » et dénoncer le prétendu racisme d’Éric Zemmour et de ses soutiens. Côté public, la riposte est immédiate, quelques coups de poing et chaises volent avant l’expulsion des provocateurs, qui iront se répandre dans les médias pour dénoncer la brutalité d’Éric Zemmour et de ses soutiens… et mieux occulter les innombrables menaces qui pèsent sur la campagne du candidat. Il reste quatre mois avant le premier tour de l’élection…

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Richard MALKA

On peut comprendre à quel point tous ces haineux islamogauchistes de la France sont les meilleurs alliés de Macron, futur empereur d’eurabia si çà continu !!!
Macron les avaient bien envoyé pour qu’ils s’infiltrent chez les Gilets jaunes afin de discréditer ce mouvement… Des méthodes violentes dignent de l’inquisition.

Filouthai

Tous ces événements font inévitablement penser à l’instauration du nazisme en Allemagne ou le chancelier Adolf utilisait des milices violentes pour discréditer ou abattre ses opposants. ici, c’est Macron et la goooche auto-proclamée «bien pensante» qui avec les antifas, les black blocs et autres « potes » n’hésite pas à recourir à la violence pour intimider, menacer et abattre Éric Zemmour.
Oui il faut être derrière la bannière de Zemmour ; sinon la France est perdue !

Bonaparte

Je l’ai dit et répété ici………….. Zemmour est en danger de mort .

Abattre quelqu’un c’est de la rigolade dans ce pays où des armes de guerre circulent dans des cités hors zone .
Le tueur peut surgir de n’importe où……..même de l’étranger.
Zemmour est d’un courage inouï ………..et même s’il est élu il continuera à être menacé…plus que jamais .
Même s’il n’est pas élu….il a gagné car on a vu un autre Zemmour ……un Juif qui aime la France .

Bonaparte

J’aime bien la photo du haut .

On dirait les G-men du FBI à l’époque de J.Edgar Hoover .

Georges Kabi

Je suis scandalise par votre conclusion: « Un Juif qui aime la France »
Je suis ne en France, a lepoque seul le droit du sang regissait le droit familial. Mes parents etaient des etrangers refugies. Je fus naturalise a l’age de 5 ans. J’ai fait toute ma scolarite, y compris l’eseignement superieur en France. A un certain moment de ma vie, j’ai compris que je n’aurais pas beaucoup d’avenir en France. Je suis donc parti. Cela fait deja pres de 46 ans. Cela ne m’empeche pas d’aimer la France, sa culture, sa musique, ses chansons, sa gastronomie, son architecture, ses arts, etc, etc…
Je n’ai plus personne en France. Ah, j’avais oublie: je suis Juif et j’ai emigre en Israel.
Mais aujourd’hui, je ne viendrais pas me promener en France, car la France est revenue a son antisemitisme traditionnel, et comme je ne suis pas masochiste, je prefere des sites plus acceuillants (il n’y en a pas beaucoup, je vous l’accorde).

Bonaparte

@  »
Je suis scandalise par votre conclusion: « Un Juif qui aime la France »

@  » Cela ne m’empeche pas d’aimer la France, sa culture, sa musique, ses chansons, sa gastronomie, son architecture, ses arts, etc « 

Et si...

Edifiant! HONTE Â CE GOUVERNEMENT, ces politiques, ces migrants qui font la loi l’accompagnant de meurtres et de violence! Qu’attendez-vous pour filmer ces personnes fous de dieu! Jamais un candidat n’a été suivi avec autant de haine! Jamais il n’y a eu autant de meurtres et de violes que depuis Macron et ces tueurs au nom de dieu qui ne sont pas inquiétés pour leurs exactions et à qui on devrait interdire le couteau! Ces sauvages analphabètes n’ont rien à faire en Europe! ILS DOIVENT ÊTRE EXPULSÉS!

Il n’y a< plus d'hommes en France que des lopettes et des lâches! Et comme dit un ami homo, des hommes? Laisse-moi rire! Des PD oui! Qui leur a demandé de se mêler de notre vie privée? De vouloir nous marier?