Le procès de onze militants des droits de l’Homme, dont deux responsables d’Amnesty international, s’ouvre mercredi en Turquie, plusieurs mois après leur arrestation qui avait suscité une vague de critiques à l’étranger.
Huit des accusés sont toujours en détention, dont Idil Eser, directrice d’Amnesty International en Turquie, et Taner Kiliç, président de l’ONG dans le pays, ainsi qu’un ressortissant allemand et un suédois.
M. Kiliç est accusé d' »appartenance à une organisation terroriste armée » et les autres d' »aide à une organisation terroriste armée ». Ils risquent jusqu’à 15 ans de prison s’ils sont jugés coupables.
M. Kiliç a été arrêté en juin, soupçonné de liens avec le putsch manqué du 15 juillet 2016 imputé par Ankara au prédicateur Fethullah Gülen, installé aux Etats-unis.