Trump donne enfin le feu vert pour procéder à la transition de Biden
Lundi, la GSA, l’agence fédérale qui doit approuver les transitions présidentielles, a déclaré à Biden qu’il peut officiellement commencer le processus de transfert.
Le candidat démocrate à la présidentielle américaine de 2020, Joe Biden, célèbre sa victoire présumée avec sa femme Jill sur scène lors de son rassemblement électoral, après que les médias ont annoncé que Biden avait remporté l’élection présidentielle américaine de 2020 contre le président Donald Trump, à Wilmington, Delaware, États-Unis, le 7 novembre 2020. (crédit photo: JIM BOURG / REUTERS)
Après des semaines de défi, le président Donald Trump a autorisé lundi les responsables à procéder à une transition vers le président élu Joe Biden, donnant à son rival démocrate accès à des séances d’information confidentielle et à des financements alors même qu’il s’engageait à poursuivre ses efforts pour lutter contre les résultats des élections.
Trump, républicain, a allégué une fraude électorale généralisée lors des élections du 3 novembre sans fournir de preuves. Bien qu’il n’ait pas reconnu la victoire de Biden depuis que l’ancien vice-président a décroché le Collège électoral il y a plus de deux semaines, l’annonce de Trump lundi était la plus proche d’une reconnaissance implicite de sa défaite.
Les efforts juridiques de la campagne Trump pour renverser les élections ont presque entièrement échoué dans les principaux États du champ de bataille, et un nombre croissant de dirigeants républicains, de chefs d’entreprise et d’experts en sécurité nationale ont exhorté le président à laisser la transition commencer.
Biden a remporté 306 votes électoraux État par État – bien plus que les 270 nécessaires à la victoire – contre 232. Biden est également en tête avec plus de 6 millions de voix au vote populaire national.
Il a commencé à nommer les membres de son équipe sans attendre un financement gouvernemental ou la moindre concession de la part de Trump. Mais les démocrates ont accusé le président de saper la démocratie américaine par son refus d’accepter les résultats.
Lundi, l’Administration des services généraux, l’agence fédérale qui doit approuver les transitions présidentielles, a déclaré à Biden qu’il pourrait officiellement commencer le processus de transfert. L’administrateur de la GSA, Emily Murphy, a déclaré dans une lettre que Biden aurait accès à des ressources qui lui avaient été refusées en raison des défis juridiques cherchant à annuler sa victoire.
Cette annonce est intervenue peu de temps après que les responsables du Michigan ont certifié Biden comme le vainqueur dans leur État, ce qui rend les efforts légaux de Trump pour modifier le résultat des élections encore plus improbables.
‘LE MEILLEUR INTÉRÊT POUR NOTRE PAYS’
Trump et ses conseillers ont déclaré qu’il continuerait à chercher des voies juridiques, mais son tweet a servi de signe que même la Maison Blanche comprenait qu’il était presque temps de passer à autre chose.
« Notre Dossier continue FORTEMENT, nous continuerons le bon … combat, et je crois que nous vaincrons! Néanmoins, dans le meilleur intérêt de notre pays, je recommande à Emily et à son équipe de faire ce qui doit être fait en ce qui concerne aux protocoles initiaux, et j’ai dit à mon équipe de faire de même », a déclaré Trump dans un tweet.
Un conseiller de Trump a décrit le geste comme similaire au briefing des deux candidats pendant la campagne, et a déclaré que le tweet du président n’était pas une concession.
Un communiqué de la transition Biden a déclaré que les réunions commenceraient avec des responsables fédéraux sur la réponse de Washington à la pandémie de coronavirus, ainsi que des discussions sur les questions de sécurité nationale.
« C’est probablement la chose la plus proche d’une concession que le président Trump pourrait émettre (sans le dire explicitement) », a déclaré le leader démocrate du Sénat Chuck Schumer.
Cette décision de la GSA signifie que l’équipe de Biden disposera désormais de fonds fédéraux et d’un bureau officiel pour effectuer sa transition jusqu’à son entrée en fonction le 20 janvier. Cela ouvre également la voie à Biden et à la vice-présidente élue Kamala Harris pour recevoir des séances d’information régulières sur la sécurité nationale que Trump obtient également.
Deux responsables de l’administration Trump ont déclaré à Reuters que les équipes d’examen de la future administration Biden pourraient commencer à interagir avec les responsables de l’agence Trump dès mardi.
L’ÉQUIPE DES POLITIQUES ÉTRANGÈRES PREND FORME
Plus tôt lundi, Biden a nommé les principaux membres de son équipe de politique étrangère, faisant appel à l’aide de confiance Antony Blinken pour diriger le département d’État et John Kerry, ancien sénateur américain, secrétaire d’État et candidat démocrate à la présidentielle de 2004, pour devenir son envoyé spécial pour le climat.
Biden, qui a déclaré qu’il annulerait la politique «Amérique d’abord» de Trump, a également nommé Jake Sullivan comme son conseiller à la sécurité nationale et Linda Thomas-Greenfield comme ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies – tous deux ayant une expérience gouvernementale de haut niveau.
Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies
Le démocrate de 78 ans rassemble une administration depuis son domicile du Delaware, alors qu’il se prépare à diriger un pays confronté à sa plus grande crise de santé publique de mémoire d’homme.
Il est également susceptible de faire appel à l’ancienne présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen pour devenir la prochaine secrétaire au Trésor, ont déclaré deux alliés de Biden, qui se sont exprimés sous couvert d’anonymat pour discuter d’une décision du personnel qui n’était pas encore publique.
Née dans une famille juive originaire de Pologne à Brooklyn (New York), elle est la fille d’un médecin (Julius Yellen) et d’une institutrice (Anna Blumenthal) qui ont vécu la Grande Dépression et le chômage de masse, épisode qui fait partie de l’inconscient familial
Biden a fait un pas en avant pour renverser les politiques d’immigration radicales de Trump en nommant l’avocat juif d’origine cubaine Alejandro Mayorkas à la tête du département de la sécurité intérieure.
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Biden n’est officiellement pas président élu contrairement à ce que croit Reuters.
Trump joue le jeu en facilitant les choses à titre conservatoire mais ses recours sont loin d’être purgés vu l’ampleur de la fraude qui ressort de milliers de témoignages sous serment.
Biden peut nommer tous les juifs qu’il veut, ils sont tous antisionistes. Ils continueront la politique d’Hussein Obama.
Personne n’est dupe, Obama entame son 3ème mandat.
ROSA