Ni les excuses incompréhensibles ni les compensations financières démesurées n’auront servi à modifier l’attitude de la Turquie envers Israël.

A la moindre occasion, les dirigeants turcs et à leur tête le « sultan » Recep Erdogan se permettent de considérer Israël comme un pays soumis à la dhimma.

Lundi, c’était au tour du vice-Premier ministre turc Bakir Buzdag d’avertir des « conséquences catastrophiques » d’une reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël.

Appelée au secours par l’Autorité Palestinienne autant que par le Hamas, la Turquie se dit catégoriquement opposée à cette éventualité qui selon Ankrara « provoquerait un nouveau conflit au Proche-Orient ».

Le chef du Hamas Ismaïl Hanyeh a téléphoné à son ami Recep Erdogan pour l’exhorter à réunir un sommet islamique pour s’opposer à une éventuelle reconnaissance de Jérusalem.

Il faut aussi savoir que la Turquie d’Erdogan tente depuis des années de prendre pied à Jérusalem dans son objectif de se présenter comme le leader du monde musulman et le défenseur des « lieux saints ».

Le gouvernement turc ainsi que des organisations islamiques turques déversent des millions de dollars à des institutions situées en Vieille ville et dans la partie orientale de la capitale.

En coulisses se joue une sourde lutte entre Ankara, Ryiad, Amman et Ramallah pour renforcer l’emprise musulmane sur Jérusalem.

Photo Flash 90

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