Photo Gili Yaatri / Flash 90
Dimanche, quelque soixante-mille adhérents du Parti travailliste choisiront la liste des candidats pour les élections.
Ces primaires auront rarement été aussi tendues par le fait que les candidats qui s’affrontent devront obligatoirement se placer dans les cinq à sept premières places pour espérer entrer ou revenir à la Knesset.
Ce qui veut dire que beaucoup de visages de ce parti ne seront plus sur les bancs lors de la prochaine législature.
La cheffe de l’opposition Shelly Yehimovitch a tenté de donner le change et montrer de l’optimisme tout en ne niant pas la gravité de la situation pour ce parti historique: “Le Parti travailliste a surmonté des crises pires que celle-là dans le passé et je suis convaincue qu’au lendemain des primaires, lorsque notre liste sera présentée avec des valeureux candidats, nous commencerons déjà à sortir de la crise. Il n’y a aucune alternative au Parti travailliste, qui est étatique, sioniste, social-démocrate et avide de paix”.
Au sein du parti, certaines personnalités exhortent Avi Gabbaï à faire alliance avec Meretz pour éviter le risque de ne pas atteindre le seuil d’éligibilité.
Et afin de reconquérir l’électorat qui s’est enfui vers Yaïr Lapid et Benny Gantz, Avi Gabbaï a déclaré que s’il était élu Premier ministre il autoriserait les transports publics le Shabbat…