Les relations entre l’Allemagne et le Hezbollah : Une tension croissante
Les relations entre l’Allemagne et le Hezbollah connaissent une dégradation manifeste, marquée par plusieurs incidents récents qui exacerbent la méfiance mutuelle. Le Hezbollah, déjà soupçonneux à l’égard de la politique de Berlin en raison de son soutien à Israël, voit dans certaines actions allemandes une tentative délibérée de nuire à ses intérêts. Ces frictions risquent d’affecter la composition et le rôle de la force intérimaire de l’ONU au Liban (FINUL), à laquelle l’Allemagne contribue de manière significative.
L’incident le plus marquant a eu lieu le 1er novembre, lorsque le capitaine Imad Amhaz, un membre de la force navale du Hezbollah, a été enlevé à Batroun par des commandos israéliens. Le Hezbollah a immédiatement accusé l’Allemagne, responsable de la supervision de la composante navale de la FINUL, de fermer les yeux sur l’opération israélienne. Naïm Kassem, le secrétaire général du Hezbollah, a dénoncé une « insulte » à la souveraineté libanaise, soupçonnant une complicité tacite de la part des Allemands pour faciliter cette attaque.
L’hostilité s’est intensifiée à la suite d’un autre incident, survenu le 17 octobre, lorsqu’un drone, probablement lié au Hezbollah, a été abattu par un navire militaire allemand opérant au sein de la FINUL. Cet acte a provoqué une vive réaction dans les milieux proches du Hezbollah, notamment à travers un article dans le quotidien pro-Hezbollah al-Akhbar, qui a accusé les Allemands de vouloir « abattre un drone de la résistance ». Cette accusation fait écho à une autre critique de la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, lors de sa visite à Beyrouth, où elle a qualifié le Hezbollah de « terroristes » et mis en cause ses actions contre Israël.
Les tensions ne se limitent pas à ces incidents spécifiques. Le Hezbollah reproche à l’Allemagne son soutien inébranlable à Israël, le qualifiant de source principale des désaccords. Selon Mohammad Obeid, un analyste proche du Hezbollah, Berlin ne fait qu’aggraver la situation en fournissant à Israël des armes et un soutien logistique, ce qui accentue la perception d’une Allemagne alignée sur les positions israéliennes. Un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) a d’ailleurs révélé que l’Allemagne est l’un des principaux fournisseurs d’armements à Israël, en particulier des véhicules blindés.
Cette dynamique a des implications sur la mission de la FINUL. Le Hezbollah pourrait chercher à remettre en cause la présence de l’Allemagne au sein de cette force, un organisme chargé de maintenir la paix entre Israël et le Liban. Cependant, selon des experts, le Hezbollah, bien que puissant, pourrait ne pas être en mesure de dicter la composition de la FINUL, un rôle qui reviendrait plutôt à l’État libanais, qui maintient des relations avec toutes les parties prenantes. Karim Mufti, politologue, souligne que le rôle de l’Allemagne au sein de la FINUL pourrait être réévalué, mais cela dépendra de l’approche du gouvernement libanais.
Les relations germano-hezbollahiennes ont commencé à se dégrader sérieusement après avril 2020, lorsque Berlin a interdit toutes les activités du Hezbollah sur son territoire, inscrivant l’ensemble de l’organisation sur sa liste des groupes terroristes. Cette décision a marqué un tournant, car auparavant, l’Allemagne faisait la distinction entre l’aile militaire du Hezbollah, considérée comme terroriste, et son aile politique. Depuis cette évolution, la diplomatie allemande s’est alignée sur celle des États-Unis et d’Israël, rendant toute tentative de médiation avec le Hezbollah plus complexe.
Dans ce contexte de relations tendues, l’Allemagne, qui jouait un rôle clé dans les médiations passées entre Israël et le Hezbollah, pourrait désormais perdre sa place de négociateur privilégié. Les récents événements ont clairement montré que la diplomatie allemande pourrait nuire à ses relations avec le Hezbollah et compromettre ses efforts pour jouer un rôle de médiateur dans cette région troublée.
Jforum.fr
🙂 🙂 🙂 Dieu merci, l’Allemagne n’est pas le seul pays complice, auquel en veulent les déchets. Malgré toutes ses tentatives, la macronette de francekipu est encore plus détestée par ces mêmes déchets.
Si vous ne croyez pas, allez vérifier sur Youtube en cliquant sur n’importe quel clip de propagande antijuive promu par Google…