Le porte-parole de la présidence palestinienne Nabil Abu Rudeineh a réagi mercredi soir à la décision américaine de retirer la mention « territoire occupé par Israël » pour parler du Golan lui préférant le terme « territoire contrôlé » dans un rapport du département d’Etat sur les droits humains.

Cette décision américaine est « une continuation de l’approche de l’administration américaine hostile à notre peuple palestinien et contraire à toute les résolutions de la légitimité internationale », a indiqué M. Rudeineh dans un communiqué, ajoutant qu’elle s’inscrivait dans la lignée du « plan américain visant à faire passer le prétendu ‘accord du siècle’ pour liquider la cause palestinienne »

Interrogé sur cette évolution sémantique, un haut responsable américain a déclaré mercredi devant la presse à Washington qu’il n’y avait « pas de changement » dans la « politique vis-à-vis de ces territoires et la nécessité d’une solution négociée ».

« Ce n’est pas une question liée aux droits humains, c’est une question de statut juridique », a fait valoir Michael Kozak.

ABBAS MOMANI (AFP) Palestinian Authority president Mahmud Abbas attends a meeting with the Revolutionary Council of the ruling Fatah party in the West Bank city of Ramallah  ABBAS MOMANI (AFP)

Une évolution sémantique avait déjà fait son apparition dans ce rapport en 2018. Alors que, jusque-là, un chapitre était consacré à « Israël et les Territoires occupés », le titre de cette section était devenue « Israël, Golan, Cisjordanie et Gaza » –une formulation confirmée cette année.

Ramallah estime pour sa part que ces « approches américaines ne changeront pas le fait ques les territoires palestiniens et le Golan sont des territoires sous occupation israélienne, conformément aux résolutions de l’ONU et au droit international ».

« Quelles que soient les tentatives et les complots qui subsisteront, le peuple palestinien dirigé par l’Organisation de libération de la Palestine et par le président Mahmoud Abbas, respectera scrupuleusement ses obligations nationales, pour l’établissement d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale », a insisté M. Rudeineh.

Cet épisode marque un nouveau bras de fer entre les Palestiniens et Washington, qui ont rompu leurs relations depuis la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et le transfert de l’ambassade américaine.

Israël a conquis une grande partie du Golan syrien lors de la guerre des Six Jours en 1967 et l’a annexée en 1981. Cette décision n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.

i24news

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Miraël

Un peu hors sujet, mais je viens de voir une brève suréaliste dans le Figaro à propos des saisies de terre par Israël.
L’article passe totalement sous silence le fait que la Cour Suprême a validé la plupart de ces saisies en raison de l’absence de preuve de propriété des demandeurs.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/des-terres-palestiniennes-saisies-par-l-armee-israelienne-echoient-aux-colons-20190314

marc

Le Golan Est Israélien et le restera pour l’éternité
Le Golan est une nécessité vitale pour la sécurité D’Israël
Ils peuvent tous s’agiter et parler dans le vide c’est sans importance