Pessah: le septième jour de la fête..(vidéo)

Léon Masliah  jardindelatorah

 

Bien qu’elle se compose en deux parties, comme Souccot, la fête de Pessah est d’une seule pièce.

– Les deux derniers jours (en diaspora) de SOUCCOTH sont une fête spécifique appelé ” Chemini Atséreth ” et il faut faire la bénédiction ” Chéhéhéïanou ” au kiddouch du soir.

– Les deux derniers jours de PESSAH’ font partie de la même fête (donc pas de “Chéhéhéïanou” au kiddouch du soir).

Alors que le premier jour de PESSAH’, nous célébrons la sortie d’Egypte, le septième jour célèbre la traversée à pied sec de la Mer des Joncs (Mer Rouge) par les enfants d’Israël.

Ce miracle exceptionnel, surnaturel, a donné lieu à la ” CHIRA ” (cantique) entonnée par tous les Bené Israël en chœur, inspirés par le même sentiment de fierté pour l’Éternel qui a accompli tant de prodiges pour leur libération, et de reconnaissance de Sa toute-puissance en ordonnant à la mer de se retirer face aux douze tribus d’Israël et de se refermer sur Pharaon et ses chars de combat.

Dans aucun verset de la Loi Écrite, il n’est fait mention de cette date. Seule la Loi Orale nous le révèle (voilà pourquoi le Talmud -Loi Orale- éclaire la Thora -Loi Écrite- et nous fournit les clés de son interprétation).

Cette ” CHIRA ” restera à jamais présente sur nos lèvres, car ses paroles, inventées au même moment par tout un peuple exultant face aux merveilles réalisées sous ses yeux, sont répétées tous les jours dans nos prières du matin : ” Et Israël, libre, glorifia Ton Nom sur les bords de la mer par un nouveau cantique -la ” CHIRA “-. Tous te rendirent hommage, tous Te proclamèrent Roi, et d’une voix unanime ils s’écrièrent : L’ETERNEL RÉGNERA A JAMAIS ! ”

Les 7ème et 8ème jours de PESSAH’ (cette année mercredi 15 Avril et jeudi 16 Avril) sont à la fois la célébration d’une libération définitive de la servitude physique et spirituelle de nos ancêtres , mais aussi la préfiguration de ce que sera notre rédemption finale à l’avènement des temps messianiques.

D’ailleurs, le passage du prophète Isaïe (Chapitres X et XI) que nous lisons après la lecture de la Thora, le 8ème jour, évoque sans ambiguïté cette ère de paix qui couronnera la reconnaissance, par tout le genre humain, de la DIVINITÉ UNIQUE, le D.eu d’Israël : (sous le règne du Messie) –” un rameau de la souche de Jessé (père du Roi David)- …, le mal et la destruction seront bannis de [la] Montagne Sainte ; la terre sera remplie de la connaissance de D.eu. »

Et en ce jour, vous direz : ” Rendons grâce à D.eu, proclamons Son Nom !… Faites retentir des cris de joie, habitants de Sion, car Il s’est montré triomphant au milieu de toi, le Saint d’Israël ! ”

A TOUS ET A TOUTES,  PESSAH CACHER VESAMEAH BONNES FÊTES DE PESSAH 5780!

Léon Masliah 

 

 

Le 7ème jour de Pessa’h – Un miracle incomparable, deux opposés simultanément – Rav Yoshiahou Pinto

La fête de Pessah / Le septième jour de Pessa’h

Nous voilà bientôt arrivés au septième jour de Pessah (Chévii chel Pessah ) Il faut savoir que ce jour et d’un niveau très élevé́, l’âme peut atteindre de hauts niveaux grâce à l’influence de ce saint jour. L’homme s’efforcera de se réjouir par un véritable bonheur.

Il chantera et louera Hakadoch Baroukh Hou de toutes ses forces.  Comme il et écrit: «toute l’âme louera Hachem».

Le Midrach dit que le peuple d’Israël a été sauvé des situations les plus désespérées grâce à des cantiques et des louanges pour Hakadoch Baroukh Hou.

Il est dit également (Isaïe 43, 21) :

«Ce peuple, je l’ai créé pour moi, ils raconteront mes louanges». Il faudra être particulièrement attentif lorsque l’on dira :

אז ישיר משה ובני ישראל

«Alors Moshé entonna un cantique, ainsi que les enfants d’Israël»

De le faire d’une manière agréable.

On sait que ce qui est propice, pour un homme qui a fauté et qui veut se faire pardonner par Hakadoch Barouhk Hou sans avoir à subir de souffrances, consiste à réciter

  • «Alors Moshé entonna un cantique», dans une mélodie grandiose tous les jours de l’année, et il peut alors être assuré que Hakadoch Baroukh Hou lui pardonnera toutes ses fautes, sans souffrances ni maladies ou désagréments.

C’est pourquoi nous nous efforcerons de dire toute l’année le cantique «Alors Moshé entonna un cantique» (Az Yachir Moché), en étant attentifs à la sainteté́ qu’il contient, et tout particulièrement lors de cette sainte et sublime fête.

Pendant cette sainte nuit, nos pères et nos rabbins avaient pour coutume de rester réveillés une bonne partie de la nuit.

C’est un temps propice à la prière, à la réflexion et à l’étude approfondie des merveilles du Créateur : comment il apporta la rédemption à nos ancêtres, et aussi, comment nous avons tous été sauvés individuellement de situations difficiles, de moments complexes de notre existence, ou comment nous espérons et attendons encore notre délivrance.

En cette nuit, Hakadoch Baroukh Hou a déchiré pour les enfants d’Israël la mer des Joncs, et nous avons atteints de hauts degrés comme l’enseigne les sages,

  • « Une servante a vu sur la mer ce que n’a pas vu Yé’hezkel fils de Bouzi dans sa vision du char céleste ».

Et nos Sages ont dit que l’ouverture de la mer des Joncs était un acte extrêmement difficile à réaliser.

C’est incompréhensible y a-t’il quelque chose de difficile pour Hakadoch Baroukh Hou, alors que la terre est emplie de sa gloire, qu’il a créé́ les cieux d’une simple parole ?

Quelle a donc été cette difficulté à l’endroit de l’ouverture de la mer ?

Il est possible en réalité́ d’expliquer que plusieurs empêchements pouvaient remettre en question cette ouverture de la mer.

Tout d’abord, le miracle de la déchirure de la mer ne signifie pas qu’elle se soit coupée en deux.

En fait, là où les enfants d’Israël passaient, la mer faisait place au sable.

C’est que Hakadoch Baroukh Hou déchirait l’eau pour en faire du sable, et c’est ce que dit le texte (Chemot 14, 29) : « Les enfants d’Israël marchaient sur la terre ferme au milieu de la mer ».

La mer devenait terre ferme. C’est miraculeux mais sauver l’un et en même temps perdre l’autre, c’est difficile, car si la mesure de clémence intervient, elle s’applique à tous, et si c’est la mesure de rigueur, il en est de même.

Ici, deux opposés, la rigueur et la clémence, la clémence pour Israël, c’est un miracle des plus extraordinaires.

Le septième jour de Pessa'h - Un miracle incomparable, deux opposés simultanément - Rav Yoshiahou Pinto

jardindelatorah.org

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