L’espion israélien Jonathan Pollard, emprisonné aux Etats-Unis depuis 1985, sera libéré le 20 novembre prochain, selon le site d’information Ynet, qui rapporte une décision prise mardi soir par la commission américaine pour les libérations conditionnelles. Néanmoins, il devra rester aux Etats-Unis pendant les cinq prochaines années, selon l’avocat du détenu israélien.
Ayelet Shaked, la ministre israélienne de la Justice, a aussitôt repris l’information sur son compte Twitter. « Pollard sera libéré le vendredi 20/11, ainsi a décidé la commission des libérations conditionnelles ! », peut-on lire sur le message posté par la ministre israélienne. La procureure générale des États-Unis, Loretta Lynch, avait déjà déclaré samedi dernier que la justice américaine ne s’opposera pas à la libération du détenu âgé de bientôt 61 ans.
Jonathan Pollard ne sera pas autorisé à rejoindre Israël après sa libération pendant une période de cinq ans, affirme le site d’information Ynet, qui cite l’avocat de l’espion israélien. Néanmoins, le président américain Barack Obama pourrait user de son pouvoir afin de raccourcir cette période.
L’avocat a affirmé mardi soir : « M. Pollard remercie les milliers de personnes qui l’ont soutenu aux États-Unis, en Israël et dans le monde entier. Il attend avec impatience d’être à nouveau réuni avec son épouse Esther. »
Le député Yaïr Lapid, chef de file du parti centriste Yesh Atid a salué l’annonce de la libération de M. Pollard : « Il s’agit d’une décision juste, mais trop tardive. Il eut été préférable qu’après autant d’années de souffrances dans les geôles américaines, M. Pollard soit libéré plus tôt. Nous parlons aujourd’hui de la décision, mais tout le peuple d’Israël attend de le voir à la maison. »
Le secrétaire d’État américain, John Kerry a de nouveau souligné mardi que la libération de Jonathan Pollard n’a rien à voir avec la conclusion de l’accord de Vienne entre les Iraniens et les grandes puissances.
N.R et YA israpresse
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