Israël Fait Face à un Examen Introspectif Après l’Échec des Services de Renseignement
L’attaque surprise et meurtrière menée par des organisations terroristes à Gaza a secoué Israël, et le pays est maintenant confronté à un examen de conscience concernant les erreurs qui ont précédé cet incident. Le général Aharon Haliva, chef de la Division du renseignement (Aman), a joué un rôle important dans cet examen, publiant une lettre dans laquelle il reconnaît l’échec grave des services de renseignement israéliens et assume l’entière responsabilité de cette défaillance.
Cette lettre a été rendue publique onze jours après l’attaque, signalant un niveau sans précédent de responsabilité acceptée par les hauts responsables israéliens. Le général Haliva a clairement établi que l’échec du renseignement avait été un facteur clé dans le déclenchement du conflit. Il a déclaré : « Nous avons échoué dans notre mission la plus importante, et en tant que chef de l’Agence de sécurité nationale, j’assume l’entière responsabilité de l’échec. »
Le chef de l’Aman a souligné que le début de la guerre était, à ses yeux, un échec du renseignement. Cette déclaration a été faite lors de ses visites aux unités de renseignement au cours des onze derniers jours. Le général Haliva a admis que les services de renseignement israéliens n’avaient pas réussi à anticiper l’attaque surprise des organisations terroristes à Gaza. Cet échec, qui a entraîné des conséquences graves pour Israël, a suscité une profonde réflexion sur les raisons de cette omission.
Le chef de l’Aman a indiqué que l’incident actuel était loin d’être une simple confrontation habituelle. Il a qualifié la situation de « moment unique dans la vie de notre pays et de notre peuple, où nous luttons pour notre foyer et notre droit de vivre dans notre pays en sécurité, paix et liberté. » Il a souligné qu’Israël n’avait d’autre choix que de riposter à l’ennemi et de remporter la guerre.
Le général Haliva a également souligné que cette guerre ne serait pas de courte durée, prévoyant des jours et une période difficile, à un niveau rarement vu depuis de nombreuses années. Il a insisté sur la nécessité de professionnalisme, d’excellence et d’intelligence pour relever le défi qui les attend, en ajoutant qu’aucun compromis ne serait fait sur le leadership, la détermination et la résilience.
Le chef de l’Aman a terminé sa lettre en exprimant son indignation face aux actions des terroristes du Hamas, les qualifiant d' »inhumaines ». Il a également souligné la détermination de l’armée israélienne à lutter contre ces terroristes impitoyables et à les démanteler.
Le général Haliva n’est pas le seul responsable de la sécurité israélienne à avoir accepté la responsabilité de la défaillance des services de renseignement dans l’alerte précoce de l’attaque. Auparavant, le chef d’état-major, Herzi Halevi, avait également publiquement reconnu la responsabilité de cette omission. Le chef du Shin Bet, Ronan Bar, avait adressé une lettre officielle aux employés de l’organisation et à leurs familles, acceptant la responsabilité de l’attaque et soulignant que malgré une série d’actions menées, ils n’avaient pas réussi à créer une alerte suffisante pour contrer l’attaque.
La série d’admissions de responsabilité par les dirigeants de la sécurité israélienne marque un moment sans précédent dans l’histoire du pays. Elle reflète la gravité de la situation et l’importance d’examiner attentivement les erreurs qui ont conduit à cette crise.
Malgré l’échec initial du renseignement, les forces israéliennes ont fait preuve de courage et de détermination lors des combats. Les militaires se sont déployés sur le terrain et ont affronté des dizaines de terroristes. Cette confrontation a eu un coût élevé, avec la perte de dix des meilleurs soldats israéliens, de nombreux blessés et la douleur des familles militaires.
Les actions héroïques des soldats israéliens et leur engagement indéfectible en disent long sur leur détermination à protéger leur pays. Malgré les difficultés, Israël demeure résolu à poursuivre ses objectifs dans cette guerre complexe.
La publication de cette lettre par le général Aharon Haliva, assumant la responsabilité de l’échec du renseignement, souligne l’importance d’une introspection et d’une évaluation approfondie de la situation. L’acceptation de la responsabilité par les plus hauts responsables de la sécurité israélienne est un témoignage de la transparence et de l’engagement envers la protection du pays.
La guerre en cours continue de présenter des défis importants pour Israël, mais le pays demeure déterminé à faire face à ces difficultés et à atteindre ses objectifs. La détermination, le professionnalisme et la résilience restent les piliers de la stratégie israélienne pour cette période critique. La leçon à retenir est que même dans l’adversité, Israël demeure uni dans sa quête de sécurité et de paix.
Jforum.
![]() |
![]() |
Il est rassurant de voir les responsables israéliens reconnaître et accepter leur responsabilité dans cet échec désastreux pour nous les Juifs. L’État Juif en ressortira encore plus fort. La responsabilité de nos choix et actions est un fondamental de notre Judaïsme. Cette capacité d’introspection que nos rabbanim nous ont enseignée pour Kippour, a toujours fait notre force et nous a permis d’avancer.
Ceci est à comparer avec les français, toujours irresponsables et incapables d’introspection. Par exemple, après la débâcle de 1940, n’ont-ils pas refusé catégoriquement de reconnaître leur responsabilité dans l’effondrement de la France, et cherché à rejeter la responsabilité de la débâcle sur les youpins, boucs émissaires, qu’ils n’ont pas manqué de culpabiliser, incarcérer, condamner arbitrairement, et finalement d’assassiner? La méthode du bouc émissaire Juif n’est-elle pas la tactique d’un pays de ratés, et peut-on comprendre combien les ratés français peuvent être antijuifs ?