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Manafort, l’aide de Trump, flirtait avec le hors-jeu©

Pour l'Arabie saoudite, sa mission visait à empêcher le vote du transfert de l'Ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem

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L’argent du sang de Paul Manafort, le manager de campagne de Donald Trump, cerveau du lobby des tortionnaires.

Aujourd’hui, c’est lui qui est inculpé pour intelligence avec les Russes. La caution pour ces 12 chefs d’inculpation, est de 10M. de $

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Affaire russe : Paul Manafort inculpé de complot contre les États-Unis

L’ex-directeur de campagne de Donald Trump est visé par 12 chefs d’inculpation. Le président américain martèle qu’il n’y a « aucune collusion ».

SOURCE AFP

Modifié le  – Publié le  | Le Point.fr
Paul Manafort a dirigé la campagne de Donald Trump jusqu'en août 2016.
Paul Manafort a dirigé la campagne de Donald Trump jusqu’en août 2016. © AFP

Le principal aide de camp de Trump dirigeait le « Lobby des tortionnaires » (de Marcos à Yanukovitch). Il a, notamment, au nom de l’Arabie Saoudite, milité ardemment pour que Reagan ne transfère jamais l’Ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem! 

Paul Manafort et les partenaires de son entreprise ont fait fortune en représentant et conseillant les dictateurs les plus méprisables du XXème siècle.

 

Tout au long de sa carrière de lobbyiste à Washington D.C, le principal lieutenant de Trump, Paul Manafort et son entreprise ont fait fortune en faisant front pour un groupement de clients auxquels on faisait alors référence en parlant du « Lobby des Tortionnaires ».

Aussi, quand Manafort a accusé l’opposant de Trump, Ted Cruz, d’employer les « techniques de la Gestapo » pour courtiser les délégués républicains dans l’émission Meet the Press de dimanche dernier – il s’agit de quelque chose sur lequel on peut dire qu’il en connaît un rayon, par son expérience de première main.

Manafort a été le dirigeant de l’entreprise de lobbying Black, Manafort, Stone et Kelly (aux côté d’un autre allié de premier ordre de Trump, le conseiller de Nixon, Roger Stone) qui a ménagé des liens étroits avec les administrations de Reagan et de George H. W Bush, ainsi qu’avec d’autres ténors du camp républicain sur la colline du Capitole.

Mais, au fil des années, ils ont fait des millions en représentant une galerie de clients-voyous, bien loin des arcanes policées du pouvoir à Washington D.C : des dictateurs, des groupes de guérillas et despotes en tous genres, sans aucune considération pour le genre humain, dont un homme responsable d’amputations de masse et un autre qui supervisait des viols en série comme sanction méritée, au nom de la « raison d’Etat ».

Un des clients de cet acabit s’appelait Jonas Savimbi, qui dirigeait une armée de guérilla et qui tentait de prendre le contrôle du gouvernement angolais, aux mains des Marxistes, au cours d’une brutale guerre civile. Savimbi a embauché l’entreprise de lobbying de Manafort pour l’aider à obtenir le soutien financier du gouvernement américain pour son groupe de guérilla, l’UNITA (Union Nationale pour l’Indépendance Totale de l’Angola).

Et Manafort et co. ont fait ce qu’il fallait.

« Ce que l’entreprise a réussi à faire a très rapidement été surnommé : « le chic Savimbi », rapportait le Time magazine en 1986. « Les portes battantes de toute la ville restaient ouvertes au chef de la guérilla, soigneusement attifé dans une veste bleue de Nehru et transporté dans une Limousine allongée (plusieurs portes) ».

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Savimbi a payé 600.000 $ à la société pour ses bons services, selon le Washington Post. La contrepartie du Lobby ne s’est pas faite attendre : le dirigeant de la majorité au Sénat Bob Dole a exhorté le Département d’Etat à envoyer des armes luordes à l’armée de guérilla de Savimbi. Savimbi est revenu en chercher bien plus en 1989, mettant l’entreprise sous contrat pour orchestrer une guerre médiatique-éclair. On lui a loué de la place dans 0 Minutes et Nightline, comme le souligne le Post, et ils ont bombardé plus de 200.000 $ pour lui louer le Waldorf-Astoria et le Grand Hotel.

« Cela a grandement contribué à reconditionner Savimbi dans la peau d’un vaillant « Combattant de la Liberté » (freedom Fighter) anti-communiste, comme le décrivait le Daily Nation de Nairobi dans un article.

Et ce soi-disant combat pour la liberté s’est avéré tout aussi lucratif pour l’entreprise de Manafort – tellement lucratif, en fait, qu’ils n’ont pas voulu s’en tenir là. Spy Magazine révélait que « les Faucons du Congrès plaidaient pour fournir encore plus d’aide militaire », au point de tout faire pour empêcher qu’un cessez-le-feu n’intervienne de si tôt dans le cours de la guerre civile.

« Clairement, Savimbi lui-même souhaitait des négociations de paix depuis bien plus longtemps que Black et Manafort! », lâche un conseiller conservateur du Capitole, sympathisant de Savimbi, dans Spy Magazine.

Dans ses mémoires, l’ancien Sénateur Bill Bradley mettait, lui aussi, le prolongement de la guerre sur le compte de l’équipe de lobbying de Savimbi.

« Je pense que nous avons fait une erreur colossale en Angola »,  écrit-il. « Il était clair que Jonas Savimbi, notre client et guérillero, n’était pas plus engagé en direction de la démocratie que ne l’était le cercle dictatorial gauchiste. Quand Gorbatchev a laissé tomber le gouvernement angolais en arrêtant l’aide soviétique, nous n’avions absolument plus aucune raison d’aider Savimbi. Mais, entre-temps, il avait embauché une entreprise de lobbying très efficace à Washington, qui a réussi à obtenir des financements supplémentaires ».

Plus le processus de paix était lent et plus la violence se prolongeait. Entre 1986 et 1987, l’Administration Reagan a livré un total de 42 millions de $ à l’UNITA. Selon le livre de Joy James Resisting State Violence: Radicalism, Gender, and Race in U.S. Culture, l’armée de Savimbi « a mutilé ou tué des dizaines de milliers de personnes, générant une des plus vaste populations d’amputés au monde, du fait de ses dépôts de mines terrestres dans les champs des fermes, sur les routes et dans les cours d’écoles ».

Comme c’est souvent le cas, le « Combattant de la liberté » de l’un n’est jamais que le terroriste de l’autre. Et l’armée de Savimbi s’est avérée être extrêmement violente.

« Massacres indiscriminés, mutilations des membres ou des oreilles et le passage à tabac étaient utilisés par les rebelles pour punir les sympathisants du gouvernement ou comme un avertissement de ne pas trahir l’UNITA », selon le rapport de Human Rights Watch. « L’UNITA a continué à recruter de force des hommes et des adolescents pour le combat. Les filles étaient détenues en esclavage sexuel et utilisées comme ressource de travail forcé ».

Mais, Savimbi et l’UNITA n’étaient pas les seuls clients de Manafort totalement à leur affaire avec la brutalité la plus extrême.

Un rapport de 1992 du Centre pour l’Intégrité Physique liste Black, Manafort, Stone, et Kellycomme l’une des entreprises à profiter le plus de faire des affaires avec des gouvernements étrangers qui violent systématiquement les droits de leurs peuples.

De 1991 à 1992, l’entreprise a obtenu 3. 3 millions de $ de la part de ce que le Centre pour l’Intégrité Physique surnomme : « Le Lobby des Tortionnaires ».

De 1990 à 1993, le gouvernement kenyan a versé plus de 1, 4 million de $ à l’entreprise de Manafort, afin de courtiser le gouvernement américain pour qu’il lui envoie une aide supplémentaire. Durant cette fenêtre de temps, les Etats-Unis exerçaient de fortes critiques quant au comportement de ce pays vis-à-vis des droits de l’homme, comme le détaille le CPI.

La brutalité extrêmement grave de la police, l’abus des prisonniers et la répression des grévistes de la faim, tout lui apportait l’opprobre. Néanmoins, ce pays a encore ratissé plus de 38, 3 millions de $ grâce au dur labeur de Manafort et de ses partenaires.

Mobutu Sese Seko, le dictateur du Zaire (aujourd’hui République Démocratique du Congo) a aussi bénéficié de l’expertise de Manafort en lobbying. Le Guardian le décrivait comme l’un des dirigeants corrompus les plus flamboyants de toute l’Afrique.

Il a aussi été l’un des pires. On le tient pour responsable de toutes les peines de torture, de détention abusive et de viols imposées par son gouvernement.

« Quantitativement, je pense que le Zaïre détient le palmarès les plus stupéfiant en matière de droits de l’homme de toute l’Afrique », déclarait un responsable de l’ONU au Chicago Tribune en 1997.  « Le noyau dur de ces violations des droits de l’homme ne sera jamais connu. Il s’agit d’un trou noir ».

Et ce trou noir avait un allié tout-puissant. Le dictateur a passé contrat avec l’entreprise de Manafort en 1989 pour l’aider à remédier à des problèmes de communication extérieure sur le long terme – pour un forfait de 1 million de $ l’an.

Le partenaire de Manafort, Charlie Black, qui soutient, quant à lui John Kasich, le gouverneur de l’Ohio dans la course à la Maison Blanche, a dû retirer ses prétentions disant que les clients étrangers de cette société étaient au-dessus de tout soupçon et qu’ils n’ont jamais (de 1981 à aujourd’hui) accepté un client sans clarifier de façon informelle, avec le Département d’Etat, que l’étendue de notre travail était bien dans l’intérêt des Etats-Unis ».

« Dans le cas de Mobutu, il a déclaré aux Etats-Unis qu’il y aurait des élections démocratiques au Parlement. Le Département d’Etat nous a demandé d’organiser ces élections », affirme Black. « Nous l’avons fait. Il n’a pas apprécié les résultats et nous a virés ».

Mais il y a plus. En 1985, Manafort lui-même a annoncé que son entreprise allait prendre comme client la Chambre des Fabricants, Exportateurs et Associations touristiques des Philippines. Ce groupe avait des liens étroits avec le Dictateur Ferdinand Marcos, dont la junte avait mis le pays en coupe réglée, sous loi martiale et qui est responsable de centaines de cas de torture. En 2004, Transparence Internationale l’a signalé parmi les dix dirigeants mondiaux notoires des deux précédentes décennies (avec Mobutu Sese Seko, un autre client de Manafort). L’Observatoire estime que Marcos a détourné des poches de son peuple entre 5 à 10 millions de $. Il y a près de 50.000 Philippins qui ont déposé plainte pour exiger des réparations pour des  crimes exécutés contre eux pendant l’ère de la loi maritale sous Marcos, selon le site philippin d’actualités Rappler.com.

Marcos a embauché l’équipe de Manafort dans le cadre d’un effort visant à apparaître plus démocratique. Le Time a révélé qu’il a versé plus de 900.000 $ à l’entreprise afin qu’ils amènent les Américains à avoir un peu plus confiance dans le processus démocratique du pays.

« Ce que nous avons tenté de faire, c’est que cela ressemble plus à des élections à Chicago qu’à des élections à la mexicaine », a déclaré Manafort au magazine.

« Quand l’Administration Reagan a fini par être très excédée à l’encontre du dictateur – le plan prévu pour l’élection de style Chicago n’a pas vraiment marché comme prévu- elle a aidé ses copains de l’entreprise à s’en sortir sans trop de casse.

« L’entreprise était tellement impliquée auprès de l’administration Reagan que des responsables l’ont prévenue afin qu’elle mette un terme à son contrat avec un client, le Président Ferdinand Marcos des Philippines, deux heures avant que Reagan ne lui retire tout son soutien », révélait le New York Times en 2008.

Sani Abacha du Nigéria est un autre dictateur qui faisait aussi bien partie de la liste de « Transparency International » que des petits papiers et gros contrats de Paul Manafort. Il a embauché une autre entreprise de Manafort – Davis, Manafort & Freedman—en 1998, dans le cadre « d’une camapgne de relations publiques agressive et de lobbying, afin de convaincre les Américains qu’il était le dirigeant d’une Démocratie progressiste émergente », selon le The New York Times. Richard Davis, l’un des dirigeants de cette entreprise, a pris un congé afin de diriger la campagne présidentielle de John McCain en 2000. Lorsqu’un journaliste a demandé aux responsables de la campagne de McCain ce qu’il en était de l’association de leur manager avec Abacha, les promoteurs de campagne ont immédiatement pointé du doigt Manafort.

« Howard Opinsky, secrétaire des relations avec la presse de la Campagne McCain, a déclaré ce soir que M. Davis n’a pas réellement travaillé pour le compte du Nigéria et que cette partie était plutôt gérée par un partenaire, Paul Manafort », notait le New York Times, dans un reportage de 2000.

Les faits saillants, à propos du Nigéria de l’époque, comprenaient énormément de cas de tortures. Un rapport du Département d’Etat de 1997 détaille des cas de tortures persistants et des abus constants du régime Abacha.

« Les détenus meurent fréquemment en détention », signale le rapport, « et il y a des rapports crédibles à propos d’agents et officiers de sécurité qui cherchent à obtenir des aveux en frappant régulièrement les suspects, détenus et prisonniers condamnés. Les agents de la sécurité torturent les prisonniers par la flagellation, la suspension au plafond par les membres, les brûlures de bougies et l’extraction à vif des dents ».

Puis il y a eu le travail de proximité de Manafort pour le petit protégé de Poutine, Viktor Yanukovitch, Président d’Ukraine en 2010. Manafort a été introduit auprès de Yanukovitch par l’homme le plus riche d’Ukraine, un industriel nommé Rinat Akhmetov.

C’est la plus récente des Hautes personnalités qui ont fait l’objet du travail de consultant de Manafort, alors que son puolain était victorieux. Mais Yanukovitch a finalement été expulsé de son poste avec pertes et fracas, en disgrâce à partir de 2014, à la suite d’accusations d’entrave à la liberté de la presse et de tentative d’élimination des partis d’opposition.

Manafort a raconté que Yanukovitch avait simplement été mal compris.

Alors que les manifestations de la place Maidan étaient à leur comble, elles ont fini par faire pression sur le pro-Poutine Yanukovitch pour le pousser à développer des relations plus étroites avec l’Europe, poussant alors le conflit à son paroxysme. Puis quand les dépenses somptuaires de Yanukovitch sont devenues de notoriété publique, il a fini  par être chassé de la Présidence – mais pas avant d’avoir été accusé d’employer les forces spéciales de la police à réprimer violemment les manifestants. Même son propre parti a fini par le condamner et l’évincer.

Les partisans de la transparence et des réformes en Ukraine sont aujourd’hui stupéfaits que ce soit un ancien conseiller de Yanukovitch qui soit impliqué en tête de réseau, dans les élections présidentielles américaines.

« Et maintenant, nous apprenons qu’un conseiller de Yanukovitch, Paul Manafort vient d’être embauché par la campagne de Donald Trump. Voilà quelqu’un qui a a directement pris part à la perversion de la démocratie en Ukraine et si le rôle de Manafort dans tout ce fiasco s’avère être déterminant, on ne devrait alors pas l’autoriser à mettre le pied à moins de 350 m d’un bâtiment de l’Etat de la moindre démocratie qui se respecte comme telle! » a déclaré Pavel Yarmolenko, porte-parole du Groupe de Soutien à la Liberté en Ukraine, à l’intention du DailyBeast. Ce groupe se consacre à exhorter le Congrès d’approuver l’aide à l’Ukraine.

La liste des clients peu recommandables se poursuit : au milieu des années 1980, durant l’ère Reagan, Manafort colportait ses services d’influence pour le compte de l’Arabie saoudite, en exhortant le Congrès à ne pas voter de loi autorisant le déplacement de l’Ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem – une pomme de discorde permanente de la controverse arabo-israélienne. L’aspect piquant de l’histoire serait que le travail de lobbying de Manafort à l’époque, se trouve en totale opposition avec l’option présente de Trump sur cette question. et la plupart des candidats politiques qui cherchent l’appui de la communauté pro-Israélienne ont défendu, à un moment ou un autre, l’idée de transférer cette ambassade à Jérusalem, qu’Israël reconnaît comme sa capitale historique.

A ce jour, l’Arabie saoudite continue d’avoir le palmarès parmi les plus chargés au monde en matière de droits de l’homme. Mais cela n’a jamais semblé gêner particulièrement Manafort : il a en définitive été payé 1.5 million de $ pour ses bons et loyaux services en faveur du Gouvernement saoudien (et vraisemblablement, le plus souvent, contre l’intérêt d’Israël).

L’entreprise de Manafort a aussi gagné 450.000 $ par an, de la main de l’ancienne dictature de Siad Barre, expulsé du pouvoir somalien, selon Spy Magazine en 1992.

Barre, qui a pris le pouvoir par un coup d’Etat, a dirigé le pays durant 22 ans, avant d’être renversé par la guerre civile. Ce dictateur cherchait à cultiver des relations avec l’Union Soviétique et a tenté d’instaurer une idéologie officielle appelée  » le socialisme scientifique », puis a tenté ensuite de tourner casaque et d’implorer l’aide des Etats-Unis. L’exil de Barre a laissé le pays au bord de la famine de masse et les faits marquants de sa présidence consistent principalement dans une guerre contre l’Ethiopie et d’innombrables abus de pouvoir.

La campagne de Trump s’est attirée bien des controverses, non seulement à cause de ses propres commentaires litigieux et quelques propositions embarrassantes, mais aussi pour certains compagnonages qu’il recherche. Il a embauché un membre principal de son équipe qui ne pense pas que le viol d’une épouse puisse être considéré comme un crime et un directeur de campagne qui a été accusé de harcèlement sexuel, par exemple.

Aussi un lobbyiste des pires dictateurs de la planète semble tomber à pic et ne pas dépareillé dans cet assortiment hétéroclite.

13.04.16 7:00

Ecrit par :
BETSY WOODRUFF & TIM MAK

thedailybeast.com

Adaptation : Marc Brzustowski

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Meir

Non, Marc, Trump n’a rien à voir. Par contre la hillary YES ! Lisez sur Dreuz.

Maguid

Un beau et grand plaidoyer contre quelqu’un, en l’occurrence le candidat à l’élection présidentielle américaine,
j’ai nommé Donald TRUMP. Donc, le seul et immense mérite de ses compétiteurs c’est tout le mal qu’on peut
déblatérer sur lui! Il faut avouer que c’est plutôt léger. Et si on nous disait la vraie vérité sur eux tous. Ah mais
suis-je bête, mais ils sont tous des SAINTS et des ANGES. Surtout cette merveilleuse et Sainte CLINTON cette
grande amoureuse de la « cause » palo, et surtout antisémite et anti-ISRAËL.

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