Mahan Air, un des plus grands transporteurs nationaux et internationaux Iranien proche des Gardiens de la Révolution et d’autres milices iraniennes qui soutiennent le régime d’Assad, selon l’International Business Times.
Mahan Air a longtemps été utilisé par Téhéran pour transporter des armes et des troupes militaires en Syrie. La vente de l’avion est une violation flagrante des sanctions toujours en place selon les termes du Plan global d’action conjoint, ou JCPOA, appelé accord nucléaire.
Prenant la parole en 2011 lors d’une conférence de presse à Washington, David Cohen, sous-secrétaire pour le terrorisme et le renseignement financier a décrit comment « la coordination étroite de Mahan Air avec la Force al-Quds – transportant secrètement les armes les combattants et de l’argent sur ses vols – révèle une autre facette de l’infiltration des Gardiens de la Révolution du secteur commercial Iranien afin de faciliter son soutien au terrorisme « .
Cette même année, les Etats-Unis ont voté des sanctions sur la société, l’accusant d’utiliser ses avions pour avoir transporté les assassins qui ont tuer l’ambassadeur d’Arabie saoudite aux États-Unis.
« Sanctions temporaires actuellement en place n’autorisent pas la vente ou la location d’aéronefs complets à l’Iran, » a déclaré Betsy Bourassa, un représentant de l’Office du terrorisme et du renseignement financier au sein du département du Trésor à Washington IBT.
« Cela pourrait affecter la façon dont les sanctions iraniennes seront allégées », a déclaré un expert juridique, notant qu’une telle violation flagrante pourrait avoir un impact sur la mise en œuvre de l’accord – si toutefois, l’administration Obama ne ferme pas les yeux sur cette effraction.
Les dossiers de l’aviation montrent que Mahan aurait acheté le jet à A. Grundlingh le 15 octobre. Un homme du nom de Anton Grundlingh a enregistré cette avion en Afrique du Sud, où il est directeur de trois sociétés d’aviation et un actionnaire dans les services financiers, selon l’IBI.
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