Pourquoi l’Iran a-t-il choisi de ne pas se joindre à la réponse du Hezbollah ? analyse*
Dans son discours d’hier, Hassan Nasrallah a révélé que dans le cadre des consultations de l’Axe après l’assassinat de Fouad Shakar et d’Ismail Haniyeh, il avait été décidé de répondre séparément et non uni par toutes les sociétés de l’Axe et que le Hezbollah avait donc décidé de répondre séparément.
Dans le même temps, la déclaration du nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Arakshi, concernant la réponse future de l’Iran montre que l’Iran a toujours l’intention de réagir à l’élimination de Haniyeh et n’attend que « le moment et le lieu appropriés ».
Malgré l’apparente détermination de l’Iran à répondre à l’élimination de Haniyeh la décision iranienne de ne pas se joindre à la réponse du Hezbollah ne doit pas être sous-estimée. Apparemment, une telle réponse unie aurait considérablement accru la probabilité de causer des dommages à Israël et aurait ainsi « équilibré » l’équation entre Israël, l’Iran et le Hezbollah, mais il semble que la décision iranienne découle de la crainte à Téhéran des conséquences de une telle réponse.
Depuis l’assassinat de Haniyeh, Téhéran subit une « pression intense» : la présence militaire sans précédent des États-Unis dans la région, les messages publics des chefs de gouvernement, y compris le président Biden lui-même, concernant la détermination des États-Unis à défendre Israël, ainsi que les rapports sur les luttes internes à Téhéran. De plus il faut aussi souligner la crainte du président Pazkhian d’une campagne régionale.
Tous ces éléments mettent Téhéran au défi et rendent difficile la prise de décision dans le contexte de la riposte. Ce fait, ainsi que la crainte en Iran d’être présenté comme ayant détruit toute chance d’un cessez-le-feu qui servirait bien l’objectif iranien de maintenir le Hamas dans la bande de Gaza, a conduit non seulement à un retard dans la réponse, mais aussi à la décision de ne pas à rejoindre le Hezbollah dans sa propre réponse.
Il est encore difficile d’évaluer comment la décision de l’Iran affectera la dynamique de l’Axe, et surtout comment les autres sociétés de l’Axe dirigées par le Hezbollah évaluent leur engagement envers l’Axe dans le contexte de leur désir de répondre individuellement à l’élimination du Niyya. Il est clair que l’Iran a un ensemble de considérations distinctes et que l’élimination de l’intention n’équivaut pas à l’élimination d’un salaire, et pourtant cette décision rejoint les rapports sur les tensions entre l’Iran et le Hezbollah après la réticence du Hezbollah à rejoindre l’Iran. réponse à l’élimination de Mahdawi et il est possible que l’unité axiale soit endommagée à la suite de ces précipitations.
Quoi qu’il en soit, il ressort des déclarations publiques que l’Iran s’est engagé à répondre à l’élimination de Haniyeh. Cependant, la crainte du maintien de la présence militaire américaine dans la région, l’éloignement par rapport au jour même de l’assassinat et la décision de répondre seul et de ne pas rejoindre le Hezbollah dans sa réponse indiquent que l’Iran cherche une réponse qui lui permettra pour mettre fin à l’incident sans aggraver la région.
En fin de compte, il existe encore une probabilité considérable que l’Iran réagisse à l’élimination de Haniyeh. L’engagement public de ses dirigeants, y compris celui de l’Iran, a poussé Téhéran à grimper sur un arbre difficile à gravir. Ce fait et le désir des Houthis de se venger de l’attentat à la bombe dans le port de Hodeida indiquent que le danger de sombrer dans une campagne régionale existe toujours, même après que le Hezbollah ait terminé sa réponse en supprimant les salaires. Et pourtant, il semble que Téhéran se demande comment réagir à l’élimination de Niyya sans se lancer dans une campagne régionale. Et il est toujours important de rappeler que toute réponse de Téhéran, même limitée, contre Israël, comporte le risque de dégénérer en une guerre totale. Les « vapeurs de carburant » de cette campagne sont toujours dans l’air.
*Chercheur du programme « L’Iran et l’Axe chiite » à l’Institut INSS, Danny Sitrinowitz
JForum.fr avec Nziv
Crédit photo : réseaux sociaux
Je ne sais pas qui a écrit cette article mais je crois qu’il ne comprend rien au monde arabe une attaque de l’Iran subira une riposte foudroyante d’israël puits de pétrole raffineries centrales nucléaires détruites c’est la fin des mollahs et de l’Iran vous croyez que l’Iran pense matin et soir à ce scénario
Rien compris dans ce texte écrit en charabia
Mais si. C’est chacun pour soi chez les voyous 🙂